En quête d'un renfort offensif à la suite du départ de Younes Belhanda, Nice pourrait se tourner vers Wesley Sneijder, selon Nice-Matin et Voetbal International. Libre depuis sa récente résiliation de contrat avec Galatasaray, le milieu de trente-trois ans serait un renfort de poids pour les Aiglons.
Sneijder est encore au niveau
À tous ceux qui pensent que Wesley Sneijder est un joueur fini, regardez des extraits de ses matches avec Galatasaray en 2016-17. Ou, à défaut, scrutez ses statistiques, éloquentes : en vingt-huit matches de D1 turque, le Néerlandais a marqué cinq buts, et a fini meilleur passeur de la saison (15 offrandes), devant Quaresma (13), du Besiktas. Une distinction remarquable pour un joueur de trente-trois ans. D'autant que, de toute sa carrière, l'ancien joueur du Real Madrid n'avait jamais atteint un tel total de passes sur un seul exercice de Championnat. Cette performance n'est pas une nouveauté, depuis son arrivée à Istanbul, en 2013. En l'espace de quatre saisons et demi, l'ex-Intériste a totalisé quarante-cinq buts et quarante-quatre passes décisives en Süper Lig. Malgré le poids des années, Sneijder a encore une influence considérable dans le jeu.
À ce poste, Nice doit absolument recruter
L'arrivée de Wesley Sneijder serait opportune pour Nice. Durant l'intersaison, les Aiglons ont perdu Younès Belhanda, reparti de prêt au Dynamo Kiev, et aujourd'hui joueur de Galatasaray, l'ancien club du Néerlandais, avec lequel celui-ci vient de résilier son contrat. Depuis, les Aiglons se cherchent un meneur de jeu. Mercredi, lors du troisième tour préliminaire aller de Ligue Europa, face à l'Ajax (1-1), Bassem Srarfi (20 ans) a tenté d'animer le jeu azuréen. Trop tendre et inexpérimenté pour un tel niveau, le Tunisien a montré ses qualités techniques, mais également son inconstance sur une rencontre entière. Sneijder pourrait endosser ce rôle. Réputé pour ses passes précises, son intelligence, et dangereux sur coups de pied arrêtés, il pourrait être le métronome niçois. Son association avec Mario Balotelli, devant lui, et Jean-Michaël Seri, derrière lui, aurait de la gueule