Alors qu’il dévoilera le nom de son nouveau club la semaine prochaine, l’ancien international réclame près de 25 000 € au PSG. Le litige est entre les mains de la Ligue.
Stade Michel-d’Ornano (Caen), le 5 avril 2017. Hatem Ben Arfa inscrit deux buts face à Avranches en quarts de finale de la Coupe de France, sa dernière apparition avec l’équipe première du PSG.
Hatem Ben Arfa (HBA) et le PSG ne se sont pas quittés en bons amis, au terme du contrat de deux ans de l’attaquant, le 30 juin dernier. En cause : le solde de tout compte, le chèque que l’on prend en quittant une boîte. Le joueur conteste le non-paiement de primes, notamment celle d’éthique du mois de décembre 2017.
HBA avait séché le stage au Qatar, victime d’un virus, certificats médicaux à l’appui. Le club juge les documents incomplets et insuffisants et soupçonne l’international d’avoir inventé un prétexte pour ne pas se rendre au pays de l’actionnaire du club. Les juridictions compétentes de la Ligue, notamment la commission juridique, traitent le dossier.
La somme est symbolique (de l’ordre de 25 000 €) pour un joueur comme Ben Arfa, mais le combat est ailleurs. Les deux ans vécus par l’ancien Niçois à Paris se sont révélés un cauchemar avec un conflit avec l’entraîneur de l’époque, Unai Emery, puis avec le président, Nasser Al-Khelaïfi, après la visite de l’émir du Qatar au camp des Loges en avril 2017 et une blague devant ce dernier qui est mal passée.
Son avenir se dessine entre la France et le Portugal
En attendant la résolution de ce litige sur le long terme, HBA doit retrouver un club. Il dispose de quatre propositions : Nice et Rennes en France, le Benfica Lisbonne et le Sporting Portugal à l’étranger. Benfica, le club le plus prestigieux de cette liste, dispute mercredi prochain son match retour de barrage de la Ligue des champions contre le PAOK Salonique (1-1 à Lisbonne à l’aller). Le joueur devrait donc attendre de connaître l’issue de cette rencontre avant de se décider. Le mercato ferme vendredi à minuit.
Mais la Ligue des champions ne sera pas le seul critère de décision du joueur originaire de Tunisie, où il s’est ressourcé ces derniers temps. Après le calvaire du PSG, HBA pèse et soupèse chaque élément pour se décider. Rennes possède l’avantage d’avoir un entraîneur qui le désire, en la personne de Sabri Lamouchi, et un président, Olivier Létang, très actif quand il était le directeur sportif du PSG dans la venue de Ben Arfa dans la capitale.
C’est Létang qui avait négocié avec les conseillers du joueur tous les détails de son contrat. La relation avec le dirigeant, parti pour Rennes entre-temps, est très bonne depuis. Mais il y a Nice, où Ben Arfa s’est régalé lors de l’exercice 2015-2016 sous la férule de Claude Puel. Le public l’adore, et la perspective d’un duo Balotelli-Ben Arfa le fait saliver d’avance. HBA connaît parfaitement la ville, les deux dirigeants aux manettes — le ticket Rivère-Fournier — mais pas encore l’entraîneur Patrick Vieira. Ils ont vécu ensemble l’Euro 2008 au cours duquel les Bleus n’ont pas passé le premier tour. Ben Arfa va devoir choisir. Nice aurait une légère avance