Après avoir assuré le top 6, l’OGCN aborde la fin de saison avec appétit et confiance, malgré des changements importants à venir au niveaude la gouvernance comme dans l’effectif.
Une victoire courte mais méritée face au Havre (1-0), une Allianz Riviera au diapason, une jolie fiesta : vendredi soir, Nice a vibré au rythme des Aiglons. En s’imposant sur un but de Jeremie Boga, l’OGCN a validé sa place dans le top 6 pour la sixième fois en douze saisons. Cela lui assure un avenir européen (Ligue Europa Conférence dans le pire des cas) et lui permet de remplir l’objectif qui était le sien en début de saison.
Une belle récompense pour un groupe parti de loin, avec notamment le méconnu Francesco Farioli à sa tête. « Notre saison est réussie et je vais enfin pouvoir me relaxer un peu, a souri le tacticien italien. Il y a une certaine émotion. Mon avenir ? Parler de moi n’a pas vraiment de sens, il faut parler de l’équipe, de l’ensemble. On a encore huit jours pour finir la saison. On veut être soigneux dans notre travail jusqu’à la fin. »
Un discours qui peut laisser penser à un départ. L’entraîneur de 35 ans est en effet la priorité de l’Ajax Amsterdam, qui le drague depuis des semaines, déplaçant même ses plus hauts dirigeants sur la Côte d’Azur. Le club néerlandais lui offre un projet de bâtisseur, un salaire doublé et un certain prestige : cela ne le laisse pas insensible. Il faudra quand même trouver un accord avec l’OGCN, qui l’avait fait signer jusqu’en 2025. Par ailleurs, l’AC Milan, qui cherche un successeur à Stefano Pioli, a également glissé le nom de Farioli dans une liste de potentiels successeurs. Les Aiglons sont en plus confrontés au probable départ du directeur sportif Florent Ghisolfi, qui rêve d’accrocher le top 4 avant de s’en aller. Arrivé de Lens en octobre 2022, le dirigeant de 39 ans est courtisé par l’AS Rome, qui souhaite annoncer son arrivée au plus vite. Du côté azuréen, on prend tout cela avec flegme et confiance. Au- tour du directeur général Fabrice Bocquet et du président Jean- Pierre Rivère, l’institution est solide.
Bard courtisé par Manchester United, propriété… d’Ineos
Elle prépare l’avenir, en réfléchissant au recrutement d’un autre directeur sportif. L’un des favoris s’appelle Grégory Lorenzi, mais il sera compliqué de l’arracher à Brest. Cette fonction est-elle indispensable vu l’organigramme du club ? Plusieurs options sont étudiées et les dirigeants n’ont pas chômé lors de ce week-end prolongé. En plus des attaques sur son entraîneur et son directeur sportif, Nice va en subir sur son effectif. Le latéral gauche Melvin Bard a la cote en Angleterre, surtout à Manchester United, propriété… d’Ineos, comme Nice. L’OGCN va de toute façon perdre au moins deux éléments importants de son effectif : le défenseur central Jean-Clair Todibo et le milieu de terrain Khephren Thuram.
Mais il existe quelques certitudes sur la Côte : la prolongation du capitaine Dante est toute pro- che, tandis que l’option d’achat de Morgan Sanson (4 M€) a été auto- matiquement levée avec la quali- fication en Coupe d’Europe. Le chantier estival sera grand chez les Aiglons. Mais ils semblent prêts à en poser les premières
