Olivier, face à Caen, on a vu plusieurs visages de l’OGC Nice. Comment l’expliquez-vous ?

 

C’était un Nice à deux visages. D’abord une très bonne première mi-temps, avec un but marqué rapidement, qui nous donne beaucoup de confiance. Il y a également deux gros arrêts de David Ospina, qui nous permettent d’arriver à la pause avec cet avantage. Et puis, il y a cette deuxième mi-temps, où l’on a déjoué. Mentalement, je crois qu’on a lâché. On s’est reposé sur ce score de 1-0 et face à cette équipe de Caen qui joue sa survie et son maintien. On n’avait pas le droit de se relâcher. Les Caennais ont tout tenté et réalisé de bonnes choses. C’est vrai qu’ils sont un peu chanceux sur l’égalisation. Ensuite, on est menés au score… Et ce qui est paradoxal, c’est qu’il a fallu attendre d’être menés pour enfin réagir et revenir dans la partie. Je pense même que s’il y avait eu deux ou trois minutes supplémentaires, on aurait peut-être pu gagner le match.

 

N’y a-t-il pas un problème de motivation et d’envie dans un championnat où l’OGC Nice n’a plus rien à jouer, que ce soit pour les places européennes ou le maintien ?

 

C’est vrai qu’on ne peut plus espérer grand-chose, mais on a des objectifs ! Le premier, c’est de se maintenir. Face à Caen, on avait l’opportunité de prendre les trois points et d’être mathématiquement sauvés : ce n’est pas le cas. Le deuxième, c’est de se rapprocher des équipes qui sont devant nous, même s’il y a un petit écart. Il reste quand même pas mal de matchs et donc de points à prendre. On a envie de finir le mieux possible et notamment de garder cette 8e place, parce que derrière ça revient et il faut faire attention.

 

N’est-ce pas trop difficile pour une équipe bien calée dans le ventre mou du championnat d’aborder un match face à une équipe qui joue sa survie ?

 

En tout cas, on a tout fait pour bien débuter le match. Je pense que nous avons réussi sur ce point. Mais il est clair aussi que nous avons lâché mentalement et que nous avons eu un passage à vide. Il ne faut pas se reposer sur un but. Il faut être capable d’aller en marquer un deuxième et de leur créer des problèmes. Et je pense qu’en deuxième mi-temps, ils nous ont posé plus de problèmes que ce que nous leur en avons posé. On doit être capables de faire beaucoup mieux. Chez nous, il y a des jeunes joueurs. Je crois qu’il faut qu’ils progressent aussi. Actuellement, on est dans le dur. Il faut qu’on retrouve un peu de confiance et de sérénité à domicile car c’est ce qui nous manque en ce moment.