Rémy: "A 100 % à Nice"

Si Nice traverse une "période très difficile" après sa défaite à Paris (1-2), Loïc Rémy ne baisse pas les bras. L'attaquant endosse la responsabilité de ce 6e match sans victoire et se fixe un objectif pour la fin de saison : conserver la 8e place. Et il assure que son avenir est chez les Aiglons.

 

LOIC REMY, Nice reste sur six matches sans victoire...

 

L.R. : En ce moment, on est dans une période très difficile. Malgré le fait qu'on arrive à faire du jeu, on pêche toujours dans certaines actions. Contrairement à nous, nos adversaires arrivent à exploiter les occasions qu'ils se procurent et à les mettre au fond. Face à Paris, il y a beaucoup de déception. Au vu du match, on n'a vraiment pas à rougir de notre prestation mais il faut réussir à concrétiser nos occasions et à reprendre confiance petit à petit même si on est dans une période délicate.

 

Vous avez déjà 41 points. Où allez-vous trouver la motivation pour la fin de saison ?

 

L.R. : Il faut quand même avoir des ambitions. Maintenant, on sait que ça va être quasiment impossible d'aller chercher les premières places. Derrière, on sait aussi que Lorient revient très fort. On a ce challenge de garder notre 8e place. C'est une bonne place pour nous cette année, même si c'est vrai qu'on aurait pu accrocher les équipes du dessus. Mais on a raté le coche. Désormais, on essaye de se fixer des objectifs match après match. Le groupe travaille bien. On ne lâchera rien jusqu'à la dernière journée. Mais on a tout de même beaucoup de regrets.

 

Qu'est-ce qui vous a manqué cette saison pour jouer davantage que le milieu de tableau ?

 

L.R. : Dans les matches de gala comme Paris, Bordeaux ou Lyon, on fait de bons matches mais le résultat n'est pas à la clé. C'est dans ce genre de matches qu'on peut grappiller des places si on tire son épingle du jeu. Au final, c'est ça qui fait la différence entre nous et les équipes qui parviennent à tenir tête à ces formations là. L'état d'esprit, le mental y sont... Il nous manque ce brin de réussite que les autres ont.

 

Pourtant, votre saison avait bien commencé. Quelle est la différence entre le Nice du début de saison et celui d'aujourd'hui ?

 

L.R. : On avait sans doute ce petit brin de chance qui nous manque aujourd'hui. On dit souvent qu'il faut provoquer cette chance mais bon, parfois, on ne dominait peut-être pas mais on remportait nos matches. Aujourd'hui, la balance a penché de l'autre côté. On fait de bons matches mais on ne parvient plus à gagner.

 

A titre personnel, c'était un drôle de match. Vous avez marqué et êtes également impliqué sur les deux buts parisiens...

 

L.R. : J'ai déjà vécu des matches difficiles. A Paris, je sais que j'y suis pour beaucoup dans la défaite de l'équipe. Sur la première action, c'est moi qui mets un mauvais ballon en retrait qui amène le premier but. Sur le deuxième but, je suis battu de la tête. Ça arrive. C'est vrai que c'est difficile. Mais je ne suis pas abattu pour autant. Au contraire, ça me forge. Pour les matches à venir, je saurai les erreurs à ne pas commettre.

 

Sur le deuxième but, est-ce qu'il n'y a pas une petite faute de Sammy Traoré ?

 

L.R. : Oh... il pousse un peu quand même. (Rire) On peut toujours se trouver des excuses mais je sais que je suis impliqué sur les deux buts. Comme dit le coach, il faut être responsable et savoir tirer partie de ses erreurs. C'est vraiment la première saison où je suis ancré dans le championnat. Je vais en tirer des leçons.

 

Vous étiez à nouveau dans le groupe France face à la Ltuanie. Le fait de rester à Nice ne peut-il pas vous empêcher d'y retourner ?

 

L.R. : Moi, je ne pense pas que l'équipe de Nice soit un handicap pour la suite de ma carrière. C'est là que j'ai eu la possibilité de m'exprimer et d'obtenir cette sélection en équipe de France. Nice est un bon club pour moi. C'est un club qui me permet de m'exprimer au mieux. Même si on a cette 8e place dans le ventre mou, je continue à travailler. D'abord pour le collectif et ensuite pour moi. Et on verra ce qui se passer. Mais, pour l'instant, je suis à 100 % à Nice et je n'envisage pas d'aller ailleurs.