En contrat jusqu'en 2010 (plus une année si Nice termine dans les huit premiers), Frédéric Antonetti, malgré son attachement au club azuréen, ne cache pas son envie d'entraîner un jour une grosse pointure du championnat. Invité du Club Sport d'Europe 1, lundi, le technicien corse a fait le point sur ses ambitions et ses envies pour la prochaine saison.
Alors que Nice s'apprête à recevoir Marseille, mercredi, pour le compte de la 35e journée de Ligue 1, la formation azuréenne pointe au huitième rang du classement juste derrière Rennes. Une jolie coïncidence alors que des rumeurs persistantes annoncent que les dirigeants du club breton et Frédéric Antonetti seraient entrés en négociation. Après le licenciement de Paul Le Guen, son nom a également vite circulé aux côtés de celui d'Antoine Kombouaré entre autres.
Deux destinations qui ne seraient pas pour lui déplaire. "Paris ou Rennes, pourquoi pas, j'aspire à avoir un club avec une marge de manoeuvre un peu plus importante. J'estime que c'est tout à fait légitime d'avoir un peu d'ambition. Quand je dis marge de manoeuvre, je parle de moyens financiers", a-t-il déclaré.
"Je veux voir ce que je peux donner avec plus de moyens"
La Bretagne et le projet de Pierre Dréossi (manager général du Stade rennais) ont, semble-t-il, plus précisément piqué son intérêt. "Rennes est un club qui fait partie maintenant depuis quelques années du premier tiers du championnat. Quand je parle de marge de manoeuvre, moi je veux savoir où sont mes limites. J'ai toujours entraîné des clubs qui étaient dans le troisième tiers au niveau financier, j'ai souvent fini dans les dix premiers donc je veux voir ce que je peux donner si on me donne plus de moyens. Mais à un moment donné si personne ne me fait confiance tans pis ça fait partie de la vie d'un entraîneur. Si on me propose le challenge, je le relèverai", a affirmé l'entraîneur niçois.
Meneur de troupes de l'OGC Nice depuis 2005, l'ancien coach stéphanois a plusieurs fois laissé entendre une certaine forme de lassitude notamment en qui concerne les retards pris dans la construction du nouveau stade à Nice*. Rien qui n'affecte pourtant son amour pour le club des Aiglons. "Je suis en très bon termes avec mes dirigeants, il y a vraiment une relation de confiance. On est en contact au quotidien. Ils m'ont même demandé de rester une année de plus. J'ai répondu : on va voir ce qui se passe. Mais je pense qu'ils me laisseraient partir pour service rendu.". Le Corse semble déjà avoir la tête ailleurs.