«Julien Sablé, cette victoire doit faire un bien fou à votre équipe ?

 

C'est sûr, oui ! On a joué ce match à la perfection, avec des contres qui ont payé. En fait, tout était fait pour qu'on réussisse ce match contre Lyon.

 

Aviez-vous préparé cette rencontre différemment des autres ?

 

Pas du tout. Ce qui nous a motivé, surtout, c'était de se refaire une santé après la rouste que nous avons prise à Lorient (4-1) la semaine précédente alors qu'on pensait, avant ça, être à nouveau sur de bonnes bases. Alors on a beaucoup travaillé, on s'est montré beaucoup plus pointilleux tout en respectant notre plan de jeu. Et ça a payé.

 

La semaine après Lorient a effectivement été difficile pour votre groupe. Et pour Loïc Rémy également. Il s'est d'ailleurs lâché dans la presse...

 

On s'est tous parlé franchement. Vous savez, très souvent les groupes explosent quand cela ne va pas. Mais pas nous. Nous sommes unis. Si Rémy a parlé, c'était avec son coeur. Mais derrière la parole, il y a eu les actes avec ce bon résultat.

 

«Ne pas tomber dans l'euphorie»

 

Nice est une vraie famille, c'est ce que vous voulez dire ?

 

Tout à fait. Nous avons vraiment de bons mecs ici. Si nous n'étions pas soudés, nous n'aurions pas pu réaliser cette performance samedi contre Lyon.

 

Et maintenant ?

 

Tout est remis à plat. On va désormais nous attendre au Mans. Alors il va falloir poursuivre sur cette lancée et progresser. Ce qu'il ne faut surtout pas faire, c'est tomber dans l'euphorie. Il faut se servir de cette victoire pour travailler avec plus de confiance, de sérénité et d'énergie. Personne ne croyait en nous, nous oui.

 

Lyon sera-t-il finalement le déclic tant espéré ?

 

Le déclic, on pensait que c'était notre victoire (3-2) contre Valenciennes (rires). Mais contre l'OL, c'est vrai qu'on a certainement livré notre match le plus abouti et le plus consistant depuis le début de la saison. Mais attention, remettons les choses à leurs places : Lyon venait de jouer à Liverpool. Si nous l'avions joué après une journée de repos, je pense que cela n'aurait pas été la même histoire.»