Dans la foulée du succès arraché au Mans (1-0), samedi soir, le président de Nice Gilbert Stellardo a accepté de revenir sur le licenciement de Didier Ollé-Nicolle.
Simple coïncidence ou relation de cause à effet ? Pour sa première sortie avec le trio Roy-Marsiglia-Gioria à sa tête, l'OGC Nice a remporté «un match à six points» sur la pelouse du Mans (1-0), samedi soir. Avec désormais huit longueurs d'avance sur les Sarthois, premiers relégables avec un match en moins (contre Bordeaux), le Gym veut de nouveau croire en un avenir plus radieux. Le départ de Didier Ollé-Nicolle a servi «de thérapie», nous a confié Gilbert Stellardo. «Avant et après le match, il y avait plus de joie dans le vestiaire».
Une dérogation pour Marsiglia ?
Pour le président du club azuréen, le licenciement d'Ollé-Nicolle était devenu inévitable. «On a tenu longtemps, mais ce changement était nécessaire. Il connaissait des difficultés avec les supporters, on risquait des incidents». Si son licenciement «va apaiser le climat...», il laisse surtout l'OGCN sans technicien possédant le DEPF, ce qui expose le Gym à une amende de 10 000 euros par match. «Mais on espère obtenir une dérogation, révèle le dirigeant. Marsiglia avait commencé à passer son diplôme, mais son cancer l'en a empêché...».
Alors que la décision de confier les rênes de l'équipe première à un trio inexpérimenté peut paraître un choix par défaut, Stellardo continue de nier avoir contacté des techniciens extérieurs au club pour succéder à DON. Les pistes Baup, Fernandez, Boloni ou encore Rohr évoquées il y a quelques semaines étaient «totalement fausses», a-t-il martelé sans que l'on soit obligé de le croire. «On voulait procéder à une révolution familiale avec des garçons qui ont le coeur "Rouge et Noir". Au niveau des joueurs, il y a eu une prise de conscience. Ils ont retrouvé du plaisir et su provoquer leur chance». Stellardo espère qu'elle a définitivement tourné...