En sommeil depuis maintenant deux mois, la BSN fait toujours parler d'elle. La commission nationale consultative de prévention des violences rendra son avis aujourd'hui sur l'éventuelle dissolution de plusieurs formations d'ultra-Français, dont la Brigade Sud Nice. Seul hic, « aucun statut n'ayant jamais été déposé en préfecture, la BSN est indéboulonnable », rappelle un de ses membres. « De toute façon, la dissolution des groupes de supporters n'apporte rien et supprime le peu de structures encadrantes », poursuit-il. Le vice-président de région et conseiller municipal d'opposition Patrick Allemand (PS) se mêle au débat et s'est fendu d'une lettre adressée au ministre de l'Intérieur pour « attirer son attention sur des amalgames ». La situation niçoise serait loin d'être aussi préoccupante qu'à Paris, selon l'élu niçois.

 

La BSN se trouve dans le collimateur des pouvoirs publics depuis les débordements ayant eu lieu à l'issue de la rencontre Monaco-Nice, fin janvier.

 

Samedi soir, au cours du match Nice-Grenoble, un mineur de 17 ans qui n'était pas connu des services de police a été interpellé et placé en garde à vue pour avoir mis le feu à un tas de journaux et prospectus dans les tribunes populaires sud. Il sera convoqué à une date ultérieure pour un rappel à la loi et devrait se voir notifier par le préfet une interdiction de stade.