Nice (11e). Avec 9 M€ de pertes en juin, l’OGC Ni- ce (à la recherche d’un repreneur) se serait retrouvé au bord du dépôt de bilan si le transfert de Loïc Rémy à l’OM avait capoté. Sa vente donne de l’air à un club quimise beaucoup sur son nou- veau stade à l’horizon 2013.
Nos voisins
Monaco (12e). L’AS Monaco a perdu 10 M€ la saison dernière. Le prince intervient person- nellement auprès des entreprises locales pour leur demander de com- bler une partie du déficit. La gestion est devenue extrêmement rigou- reuse. Depuis quatre ans, la masse salariale a diminué de moitié.
Marseille (6e). Malgré son titre, l’OM a perdu près de 4 M€ la saison passée à cause de son impressionnante cam- pagne de recrutement de l’été 2009 et des primes distri- buées tout au long de la saison (10 M€). Une fois de plus, la ba- lance des transferts est largement déficitaire (11 M€ de ventes, 36 M€ d’achats) et la masse salariale a encore augmenté. Lameilleure pro- tection de l’OM s’appelle Margarita Louis-Dreyfus, l’actionnaire princi- pale du club, qui ne s’interdit pas de faire un geste au cas où…
Arles-Avignon (20e). En passant du niveau CFA à la Ligue 1 en seulement trois ans, ce club n’a pas eu le temps de se structurer et l’essentiel de son budget (18 M€) est consacré aux salaires. Paradoxa- lement, même une relégation en Ligue 2 à la fin de la saison lui assurerait entre 5 M€ et 6 M€ de profits ! A l’issue de la saison 2009-2010, l’ensemble des clubs professionnels français (Ligue 1, Ligue 2 et quatre clubs de National) affichaient un déficit cumulé de plus de 180 M€. Ce constat inquiétant cache de fortes disparités. Voici la situation club par club en Ligue 1.