Pour le maintien,c’est l’embouteillage!

L' an dernier, après 33 journées, Le Mans (18e) avait 8 points de retard sur Saint-Etienne. Les Sarthois allaient finir par accompagner Boulogne et Grenoble en L 2. Le scénario est bien différent cette saison. Le suspense durera probablement jusqu’au générique de fin avec six équipes regroupées en un tout petit point (de Valenciennes, 13e avec 39 points, à Nancy, 18e avec 38 points). Elles sont aujourd’hui obnubilées par un seul objectif : le maintien. Qui va accompagner Arles-Avignon et, très probablement, Lens ? Etat des lieux.

 

Valenciennes (13e), Monaco (14e) et Auxerre (15e) concentrés

 

Plusieurs éléments permettent d’envisager, pour ces trois clubs, un avenir en L 1.Hormis leur classement, qu’ils ne doivent qu’à la différence de buts, ils possèdent tous un calendrier a priori plus favorable que leurs camarades de galère. Seul Monaco devra se frotter à deux Top 5 (le PSG demain, et Lyon le 29 mai) contre un seul pour les deux autres, mais c’est paradoxalement dans cet exercice que l’ASMbrille le plus.Dans le rétro, chacun de ces trois candidats a eu de quoi récemment retrouver de la confiance et engranger de précieux points. Un dernier coup de rein devrait suffire à assurer lemaintien.

 

Caen (16e) et Nice (17e) angoissés

 

La demi-finale de Coupe de France perdue face à Lille (2-0) a renvoyé les Niçois dans les cordes. Alors 12es, ils ont concédé, depuis, deux revers de rang qui les ont placés au bord du précipice. Le dernier ? Une sacrée claque à domicile face à Caen (4-0) qui a fait changer la peur de camp. « C’est une grande désillusion. Ce sera plus compliqué désormais. Le maintien se jouera sur tous les matchs », craint Eric Roy, le coach azuréen. Autre souci : Nice est la seule équipe de ce « club des six » à se déplacer à trois reprises. Avant l’opposition entre les deux rivaux, Caen était le « favori » logique pour cette fameuse 18e place. « Il fallait une révolte, une réaction et un résultat. C’est fait », s’est réjoui FranckDumas, l’entraîneur normand. Ses joueurs auront un finish délicat avec notamment l’OL et l’OMsur leur route.

 

Nancy (18e) très menacé

 

Depuis l’annonce du départ de Pablo Correa, les Lorrains n’ont plus gagné et ont chuté du 12e au 18e rang. La poisse du relégable leur colle aux basques, comme lors de l’ultime revers face à Sochaux (1-0). «On tape le poteau et on se prend un but en contre », pestait le technicien uruguayen. L’ASNL possède en outre un calendrier coriace avec trois équipes du Top 5 (Lille, Paris, Rennes) et un rival direct (Nice) à affronter. Assurément, l’équipe ayant le plus d’orteils en Ligue 2.