Débarqué en France l'été dernier en provenance de Boca Juniors, Fabian Monzon est l'une des bonnes surprises de ce début de championnat. Pour FM, le latéral argentin de l'OGC Nice a accepté de raconter ses premières impressions sur son expérience française.
Comment allez-vous ?
Ça va très bien, je suis très content. La France me plait, mes coéquipiers et mon club m’ont très bien accueilli.
Que pensez-vous de vos premiers pas en Ligue 1 ?
Mes premiers matches ont été un peu compliqués à cause de la différence entre l’Argentine et l’Europe. Mais au fil des minutes passées sur le terrain je me sens de mieux en mieux. En plus, je m’entends bien avec Didier (Digard) et les Sud-Américains de l’effectif. Renato Civelli m’a d’ailleurs beaucoup aidé depuis que je suis arrivé à Nice.
Vous êtes déjà un titulaire en puissance et vous avez inscrit trois buts (les trois sur penalty). Pensiez-vous que votre adaptation allait être si rapide ?
Pour être sincère, non. Quand je suis arrivé, j’ai d’abord essayé de me fondre dans l’effectif et d’apporter ma contribution. Après le fait d’avoir marqué trois buts sur penalty, ça m’a donné encore plus de confiance.
Pourquoi avoir choisi Nice pour revenir en Europe ?
Quand j’ai discuté avec mon agent à propos de l’intérêt de Nice, nous avons décidé de donner notre parole au Gym si Boca Juniors acceptait de me laisser filer. Nice a toujours fait l’effort avec moi, les dirigeants étaient souvent en contact en moi. J’ai donc rempli ma part du contrat.
Vous qui avez joué au Betis Séville, quelles différences notez-vous entre la Liga et la Ligue 1 ?
Je trouve que ce sont deux championnats qui se ressemblent, car c’est difficile d’expliquer vraiment les différences. En Espagne, vous avez le FC Barcelone qui est connu partout dans le monde, comme le Real Madrid. Ce sont de très grandes équipes qu’il faut affronter. Ici en France, c’est pareil avec Lyon et Marseille.
Quelles sont vos ambitions avec Nice ?
Je sais que le club a eu des difficultés la saison passée. Donc je ne vais pas être original en vous disant que l’objectif premier est de maintenir le club. Après, je rêve que mon équipe puisse se battre plus haut en championnat et qu’on puisse remporter une coupe comme la coupe de France.
Nice n’est qu’une étape dans votre retour en Europe ?
Pour le moment, je me concentre sur le maintien. Après, mon but, c’est de jouer en Europe, donc si grâce à Dieu une belle équipe se présente on verra bien sur le moment. Ça fait peu de temps que je suis ici, donc c’est un peu prématuré de penser à mon futur à court terme.
L’an dernier, vous avez été annoncé à l’OM. Y avait-il quelque chose de concret ?
La vérité c’est que je n’étais au courant que de l’intérêt niçois. Je ne savais pas que Marseille me suivait. Mais maintenant que je suis en France ils peuvent me voir à l’œuvre (rires).
Au niveau international, vous comptez sept sélections en équipe d’Argentine. Qu’ambitionnez-vous avec la formation albiceleste ?
Bon, en tant qu’Argentin je veux porter le maillot de mon pays. Après je n’attends pas ma sélection comme un désespéré. J’y crois toujours. En ce moment je n’ai pas été appelé mais je sais que les mecs qui ont été pris sont très bons et j’espère que l’Argentine pourra un jour redevenir championne du monde.
Justement, la coupe du Monde 2014 au Brésil est un de vos objectifs ?
Oui ce serait bien, mais ce rêve dépend du sélectionneur. Moi je tente de donner le meilleur de moi-même pour me faire remarquer. L’actuel sélectionneur est l’entraîneur de l’Estudiantes. Je ne le connais pas personnellement.
Quels sont vos modèles en sélection ?
J’aime beaucoup Javier Mascherano pour le respect qu’il impose sur le terrain. J’apprécie également beaucoup la manière de jouer d’Heinze. Je suis un peu comme lui. Après il y a Ever Banega qui sera un très grand joueur, sans doute parce qu’il vient lui aussi de Boca Juniors (rires)