Derniers il y a moins de deux mois, les Niçois n’ont perdu qu’à une reprise lors de leurs six derniers matches. Et leur jeu s’améliore.

 

Au moment de se rendre à Sochaux, un adversaire pour le maintien, le Gym relégable depuis hier soir (18e de L 1) ne fait pas le fier. Car, avec 27 points, sa situation est compliquée. Même si cela ne se voit pas au classement, Nice va mieux. Vingtièmes au soir de leur défaite à domicile face à Montpellier (0-1, le 28 janvier), les Aiglons n’ont, depuis, perdu qu’une seule fois (à Dijon, 0-3, le 18 février) en six matches (pour 2 victoires et 3 nuls). Voici trois explications à cette embellie.

 

Anin, un renfort de poids

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Si certains joueurs ont retrouvé un niveau plus conforme à leur standing (Mounier, Ospina), le vrai changement provient de l’arrivéedeKévin Anin lorsdu mercatode janvier.En six matches, le milieu (25 ans), lié jusqu’en juin 2015, a fait l’unanimité au sein du groupe par son envie et sa puissance athlétique. « Il entraîne tout le monde, estime René Marsiglia, son entraîneur. Son engagement, sa haine de la défaite sont des atouts comme sa façon de harceler l’adversaire, d’aller le perturber, le repousser et le faire déjouer. Mais ce n’est pasqu’un destructeur. Il n’a pas peur des responsabilités et je le fais jouer un peu plus haut qu’à Sochaux. Je lui demande de prendre le ballon et de proposer des solutions. » Cet après-midi, Anin retrouvera le stade Bonal.

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Un groupe plus fort mentalement. 

 

Le Gym s’accroche. Sur les vingt-six buts qu’ils ont marqués, les Niçois en ont inscrit sept dans le dernier quart d’heure ou le temps additionnel. Après leur lourde défaite à Dijon, ils ont montré leur capacité à réagir contre Caen (1-0, le 25 février). « L’équipe n’était pas bien, presque traumatisée par cet échec (face aux Bourguignons), et Caen était un rendez-vous capital, analyse Marsiglia. Elle a su dépasser la pression pour faire un résultat. Sans bien jouer mais en réussissant à mettre les ingrédients qu’il fallait pour s’imposer. »

 

La méthode Marsiglia fonctionne.

 

Sans faire de bruit, Marsiglia, qui a remplacé Éric Roy le 15 novembre, s’est imposé. Ceux qui s’attendaient à un copier-coller de ce que faisait son prédécesseur, sous prétexte qu’il était son adjoint, ont dû revoir leur position. L’entraîneur a sa personnalité et ses idées. Il est très proche de ses joueurs, qui l’adorent. Il leur demandede proposer du jeu et a réussi quelques jolis coups tactiques. Comme à Bordeaux, où, en reprenant un 3-5-2 déjà payant à Lille (4-4, le 21 décembre), il a permis au Gym de décrocher sa première victoire à l’extérieur de la saison (2-1, le 3 mars).