Arrivé en provenance de l'Ajax Amsterdam, Dario Cvitanich a trouvé ses marques en Ligue 1 et avec le maillot de l'OGC Nice.
"J'ai eu la chance d'aller dans deux villes incroyables"
400 000 euros, c’est le prix qu’a déboursé Nice pour s’attacher les services de l'attaquant argentin, quasiment inconnu, en provenance du club de l’Ajax Amsterdam. Car Dario Cvitanich a le profil de joueur guerrier, toujours au service du collectif et cela dans les différents clubs où il a évolué. Dans un entretien exclusif accordé à Goal.com, le buteur a d'ailleurs confié qu'il pensait que le championnat de France était particulièrement difficile. "La Ligue 1 a un football très physique, c'est un championnat très dur et avec des équipes très égales".
Arrivé sur la côte d’azur dans l’indifférence générale, par rapport aux transferts parisiens, l’attaquant argentin porte les Aiglons sur ses épaules. Si Dario Cvitanich a rapidement pris ses marques, il avoue que l'adapation à sa nouvelle Nice n'a pas été simple. "J'ai eu la chance d'aller dans deux villes incroyables, d'abord à Amsterdam, puis à Nice. Quoi qu'il en soit, même si ce sont des endroits agréables, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de difficultés pour s'adapter parce que la langue est la première barrière et ça prend du temps à apprendre", confie-t-il à Goal.com.
L'Argentin a ainsi pris une cadence (42% de ses tirs font mouche) justifiant son surnom de "Super Dario". Cvitanich est désormais le quatrème meilleur buteur du Championnat avec 12 réalisations (à égalité avec Bafétimbi Gomis) et n'a qu'une seule envie, faire encore trembler les filets adverses pour le plus grand bonheur des Niçois. Le niçois, blessé depuis le 2 février dernier et le déplacement à Brest et qui devrait être de retour fin mars, explique sa réussite. ''Je crois que à mesure que les années passent, chacun acquiert plus d'expérience. Il faut s'adapter à ce que demande chaque club. Les entraineurs aussi ont des gôuts différents et il faut savoir affronter cela'', commente-il pour Goal.com.