Camel Meriem : "Je pense avoir les jambes pour jouer encore au moins deux ans"

Invité par PMU pour disputer l'European Football Poker Tour, un tournoi entre footeux au bénéfice d'associations caritatives, Camel Meriem a répondu aux question de metronews à cette occasion. Il explique son départ de l'OGC Nice, qui n'a pas prolongé son contrat à la fin de cette saison, évoque son avenir, mais aussi le passé et feu son statut de "nouveau Zidane".

 

Est-ce que vous vous attendiez à ce que Nice ne vous conserve pas ?

 

Oui, j'avais eu une discussion avec le coach (Claude Puel, ndlr) au préalable. Je le savais donc déjà, mais ça ne m'a pas empêché de savourer cette belle saison, avec la 4ème place au bout. Maintenant, je suis passé à autre chose, et j'espère trouver un challenge intéressant pour la prochaine.

 

Le club vous a-t-il donné une explication ?

 

J'ai 33 ans, et beaucoup de jeunes sont arrivés dans l'effectif. Voilà, je leur laisse la place. C'est comme ça, c'est la vie.

 

Vous sembliez repartir sur un bel élan l'année dernière. Que s'est-il passé cette saison pour que vous perdiez ainsi votre place ?

 

Ça allait les six premiers mois. C'est en deuxième partie de cette saison que j'ai beaucoup moins joué. Mais je suis resté au service du collectif, et j'ai répondu présent chaque fois qu'on a fait appel à moi. Ce sont simplement des choix d'entraîneur. À un certain moment, il s'est mis à préférer d'autres joueurs, avec des profils différents. Ça n'a rien à voir avec un quelconque problème physique.

 

Quelle relation entreteniez-vous avec Claude Puel ?

 

Nous n'avons jamais eu le moindre souci. C'était une relation normale d'entraîneur à joueur.

 

Quels sont vos projets pour après les vacances ?

 

J'ai quelques contacts mais, entre les contacts et la concrétisation, il y a un fossé. Alors disons que pour l'instant, il n'y a rien. J'attends de voir ce qu'on va me proposer. En tout cas, je n'ai pas de préférence entre la France et l'étranger. Je suis ouvert à tout.

 

Plus jeune, vous aviez quitté Sochaux pour Bordeaux avec l'étiquette de "nouveau Zidane". Avec le recul, toutes ces attentes ne vous ont-elles pas pesé ?

 

Les journalistes ont vu quelques similitudes dans les origines, le poste, le fait que je signe à Bordeaux en début de carrière, comme lui... La comparaison était très vite faite. Je n'ai pas trop prêté attention à ça, personnellement. Zidane n'aura jamais d'égal. Moi, j'espère juste bien finir. Je pense avoir les jambes pour jouer encore au moins deux ans. Après, on verra.

 

Vous étiez un jeune joueur extrêmement prometteur. Vous avez connu une sélection en équipe de France en 2004. Est-ce que vous n'avez pas l'impression d'être passé à côté d'une autre carrière ?

 

Non, j'ai connu de grands clubs, que ce soit Monaco, Marseille ou même Bordeaux. Et puis, je suis toujours resté dans l'élite du Championnat de France. Tout ce que je peux déplorer, ce sont mes quelques blessures, notamment celles au genou au moment de mon arrivée à Monaco (en 2005, ndlr). J'ai été éloigné des terrains pendant huit mois et ça a forcément un peu freiné ma progression. Après voilà, même si j'aurais peut-être pu faire mieux, je suis content de ma carrière... Bon, si je devais avoir un seul regret, ce serait peut-être de ne pas être resté à Marseille après ma saison là-bas (en 2003-04, ndlr). Parce que quand on la chance d'être dans un club comme l'OM, on doit tout faire pour y rester. Moi j'étais prêté par Bordeaux et voilà, les Girondins ont voulu me récupérer... Je me sentais bien à Marseille. Ça s'est très bien passé pour moi, on avait fait une belle saison (avec notamment une finale de Ligue Europa perdue contre Valence, ndlr). Mais aujourd'hui, ce n'est plus qu'un bon souvenir.



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