La SNCF va finalement affréter un train spécial pour les supporteurs de l'OGC Nice qui souhaitent assister au derby contre l'Olympique de Marseille samedi au Stade Vélodrome, lors de la 17e journée de Ligue 1 de football, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. La préfecture des Bouches-du-Rhône avait émis un avis défavorable mardi, suivi par la SNCF, en raison d'incidents survenus la saison dernière. Des supporteurs niçois, arrivés par le train à proximité de Marseille, avaient dégradé des bus de la Régie des transports marseillais (RTM) lors de leur transfert vers le stade. L'OGC Nice avait vivement protesté mardi contre cette décision. La préfecture a indiqué mercredi avoir changé d'avis pour des raisons de sécurité routière et publique. Plusieurs centaines de supporteurs niçois souhaitent en effet faire le déplacement à Marseille mais leurs clubs n'ont pu affréter que quatre bus seulement à Nice. La plupart d'entre eux seraient donc venus à Marseille en voitures particulières. Mais comme le président niçois affirme que c'est trop tard :" La préfecture de Nice nous avait aidés. Nous avions réservé ce train depuis une dizaine de jours et une centaine de stadiers étaient prévus pour encadrer ce transfert, tout canaliser. Mais le préfet des Bouches-du-Rhône nous a informés de l'interdiction de ce train. Avant de changer d'avis hier. Il est désormais trop tard pour remplir un train, la majorité des supporters a pris ses dispositions. Six bus vont partir, des minibus également, d'autres vont aller au Vélodrome individuellement. Ce qui accentue les risques d'affrontement entre les supporters marseillais et niçois en ville."
Trop tard c'est aussi la réaction des supporters
Malgré l'autorisation aaccordée mercredi par la préfecture de police des Bouches du Rhône, les supporteurs niçois ne prendront pas le train. Les supporters niçois ont finalement tranché : ils ne prendront pas le train proposé par la SNCF, d'une capacité de 300 personnes, malgré l'autorisation tardive de la préfecture de police des Bouches du Rhône. Les supporteurs ont jugé le délai trop court pour organiser le déplacement. Six bus affrêtés et environ cent cinquante voitures feront les 200kms entre Nice et Marseille.