Frédéric Antonetti, comment analysez-vous le match nul réalisé par Nice devant Grenoble ?
Grenoble s'est mieux adapté que nous au terrain détrempé. On n'a pas su trouver des solutions dans le bloc adverse et le contenir. Cela aurait pu se faire sur coup de pied arrêté. Le résultat est assez logique. On aurait même pu perdre. Quand on a poussé en seconde période, notre adversaire a eu des contres. Contrairement à certains commentaires entendus ici et là, Grenoble est très expérimenté avec des vieux briscards comme Jemmali, Flachez ou Moreira. Ils ont laissé peu d'espace dans leur dos. Il nous a manqué un peu d'inventivité et de fraîcheur. On avait laissé beaucoup de force mentale au Vélodrome.
Les conditions très difficiles de jeu sur un terrain détrempé et glissant expliquent-elles la petite prestation de Nice ?
Elles facilitaient plus la défense que l'attaque. Mais le responsable, c'est moi. Le déchet technique m'incombe. Sur ce type de terrain, il nous fallait jouer contre nature. Cela imposait d'allonger les passes et d'être très présents au deuxième ballon. Le fait est que nous n'avons pas été très performants dans l'exercice. Nous n'avons pas trouvé la solution. Y serait-on arrivé sans la pluie ? Je n'en sais rien.
Nice a laissé passer l'occasion lors de ce match de reprendre position sur le podium, est-ce un coup d'arrêt ?
Non! On aurait aimé écraser Grenoble 1 à 0, nous n'y sommes pas parvenus. C'est surtout une déception d'avoir fait un 0-0 chez nous au Ray. Je ne regarde pas le classement. Il n'a aucune valeur avant la 38e journée. Disons que cela permet un coup de pub sur le club. Nous allons essayer de faire aussi bien que l'année passée à la trêve, soigner l'écart sur le premier non relégable et essayer de rester dans le bon wagon. Il reste deux matches à jouer, dimanche face à Lille, qui est plus armé offensivement que Grenoble, puis à Toulouse. Nous allons essayer de faire le mieux possible. Déjà récupérons.