Le  défenseur niçois Cédric Kanté a estimé samedi que son équipe, actuellement en difficulté, devra "se bouger un peu plus" et "exclure tout relâchement", dimanche lors de la 30e journée de L1, face à des Parisiens qui ont "gagné en confiance", depuis le match aller perdu à Nice.

 

Est-ce le bon moment pour aller au Parc des Princes, défier le PSG qui doit réagir après deux défaites d'affilée ? 

 

"Paris est sans doute sous pression. Mais nous aussi ! Nous ne sommes pas dos au mur, c'est vrai. Mais nous restons sur des résultats moyens, dont un nul (2-2) avec une fin de match heureuse face à Caen, un relégable. Nous sommes dans une phase descendante. Depuis que nous sommes 8e au classement, nous nous sommes peut-être un peu endormis et nous avons oublié les efforts à réaliser. Il faut se bouger un peu plus. Tout relâchement est exclu face à des Parisiens qui auront à coeur de se racheter pour rester au contact avec la tête du Championnat."

 

Votre équipe a-t-elle besoin d'inconfort pour être plus performante ? 

 

"Oui, c'est vrai pour le club et les joueurs. On est un petit club, ce que nous avons peut-être un peu oublié en demeurant six à sept mois dans le haut du tableau. En début de saison, on était très fort dans la tête. On partait un peu dans l'inconnu après les profonds changements dans l'équipe. On a compensé avec un mental de candidat au maintien. Il faut retrouver cet état d'esprit. L'équipe est encore fragile. On l'a constaté devant Caen, un match que nous n'avons pas su plier dans la première demi-heure. La mini-trêve a fait du bien." 

 

Jusqu'à présent, Nice n'a battu qu'une seule formation la devançant au classement: Paris, précisément (1-0, 16e j.). Bis repetita ? 

 

"J'attends de ce déplacement que nous répondions présents, comme à Bordeaux (malgré une défaite 2-1, ndlr), mais en étant plus réalistes derrière. Que nous soyons ambitieux et conquérants. Et à la hauteur de la motivation de notre adversaire. Depuis le match aller, les Parisiens ont gagné en confiance et des internationaux en équipe de France. Déjà, début novembre, nous avions souffert après la pause. Paris avait rectifié le tir tactiquement et nous avait sérieusement éprouvés. Je me doute qu'on aura pas mal de boulot en défense au Parc. Il faudra être vigilant sur coups de pied arrêtés sur lesquels l'on prend trop de buts.