Didier Ollé-Nicolle : "Je n'ai pas d'appréhension"

Votre première impression en arrivant à Nice ?

 

Didier Ollé-Nicolle : Je suis très heureux et très fier d'être ici. Si je suis là, c'est avant tout parce que les rapports humains avec les gens que j'ai rencontrés se sont bien passés. La mission qu'ils souhaitaient me confier à Nice me convenait parfaitement. L'accord a été trouvé simplement et rapidement, même si j'avais reçu des sollicitations d'autres clubs.

 

 

Pouvez-vous nous donner des pistes pour savoir qui sera votre adjoint et quels sont les joueurs que vous suivez ?

 

 

Tant que rien n'est officialisé, je ne donnerai jamais de nom, que ce soit au niveau des entraîneurs adjoints ou des joueurs avec lesquels nous sommes en contact. Sachez simplement qu'un chantier était déjà en cours avec mon prédécesseur et que nous poursuivons ce chantier. Aujourd'hui, il y a beaucoup de dossiers en cours, concernant les joueurs en fin de contrat et les recrues que je souhaiterais avoir. Je peux simplement dire qu'aussi bien au niveau de l'effectif que du staff technique, ce que je recherche, c'est un certain équilibre.

 

 

Y aura-t-il beaucoup de recrues ?

 

 

Il y a une équipe avec beaucoup de garçons en devenir. L'idée, c'est dans un premier temps de conserver l'essentiel de ce groupe qui a fait de très belles choses pendant une partie de la saison. L'autre idée, c'est d'équilibrer ce groupe avec un peu plus de force et de complémentarité… mais toujours en fonction de nos possibilités. Aujourd'hui, on a les idées pour y parvenir. Il faut les concrétiser petit à petit. Nous avons actuellement 2 ou 3 garçons avec le profil souhaité sur lesquels nous avançons. Je pense qu'au début d'une saison, il faut deux tiers de joueurs du club et un tiers de nouveaux, dont le profil permet de faire évoluer l'équipe. Comme tout entraîneur, j'ai envie d'avoir le maximum de joueurs présents à la reprise pour pouvoir travailler et apprendre à se connaître. Mais nous prenons notre temps pour être sûrs de faire les bons choix.

 

 

Quel est votre regard sur les forces et les faiblesses de l'OGC Nice ?

 

 

Sur les matches allers, je dirais qu'il y avait beaucoup de forces et très peu de faiblesses. Mais sur les matches retours, il y avait beaucoup plus de faiblesses. Certains matches ont fait changer la mentalité du groupe. Quand je vous dis que l'on essaye de construire une équipe équilibrée, c'est au niveau des profils de poste, mais aussi des mentalités. On est à l'OGC Nice : il y a des attentes et un certain style à développer ici. J'espère que le style que nous allons proposer pourra plaire à tout le monde… Mais ce style ne pourra plaire que si on gagne des matches ! Il faut donc trouver des garçons qui soient le plus compétiteurs possibles et qui aient l'état d'esprit pour venir jouer à l'OGC Nice.

 

 

Quels sont vos principes de jeu ?

 

 

Je n'ai pas inventé le football. J'ai surtout la volonté d'avoir une équipe très conquérante. Dans l'état d'esprit et dans la récupération du ballon. Dans cette équipe, il y a des bases solides avec des joueurs très actifs. Les garçons ont démontré de très belles choses pendant la première partie de la saison. Maintenant, on veut que cela dure plus longtemps.

 

 

La fin de saison de l'OGC Nice ne vous inquiète-t-elle pas ?

 

 

On sait que la fin de saison a été usante car il n'y avait plus trop d'objectif. Il faut donc repartir sur un nouveau cycle, avec beaucoup de motivation. Pour cette saison, l'objectif est de terminer dans les 10 premiers. C'est très ambitieux, mais en sport, il faut avoir de l'ambition. Il y a une attente de la part du public et nous voudrons avoir les meilleurs résultats possibles.

 

 

C'est votre première expérience en Ligue 1. Comment l'appréhendez-vous ?

 

 

Je n'ai pas d'appréhension. Je suis heureux de signer à Nice plus que d'accéder à la Ligue 1. Je savais que ça viendrai un jour, soit avec un club que je ferai monter, soit avec un club qui souhaite travailler avec moi. L'année dernière, ça devait se faire, mais mon président n'a pas voulu me laisser partir. Cette année, j'avais un peu devancé cette situation. A un moment donné, quand on est passionné, on a envie d'avancer, au même titre que les joueurs. Et si je suis là aujourd'hui, c'est peut-être que mon travail effectué depuis des années est un peu reconnu. Il y a un nivellement entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Mon travail reste le même. La différence, c'est l'aspect médiatique, la communication.

 

 

Comment avez-vous préparé votre arrivée à Nice ? On sait que vous connaissiez déjà beaucoup de choses sur les joueurs…

 

 

Je ne m'appelle pas Laurent Blanc et je n'ai pas été champion du monde ! L'année dernière, j'étais en contact avec le Standard de Liège et quand je les ai rencontrés, je leur ai parlé du football belge parce que j'aime et je suis le football belge. Quand on est passionné de football, on aime le football. Et quand on entraîne en Ligue 2, ce qui nous intéresse c'est la Ligue 1. Quand j'ai défini des profils de joueurs pour renforcer l'effectif, il y avait des points communs avec ceux définis par le club. Il n'y a pas de hasard.