Trois questions à Frédéric Antonetti

Frédéric Antonnetti fait un premier bilan à l'issue des 4 journées de Ligue 1. Malgré les 9 points engrangés et la quatrième place de l'OGC Nice au classement, Frédéric Antonneti garde les pieds sur terre. Trois questions au coach niçois.

Frédéric Antonetti, quel bilan tirez-vous des 4 premières journées de l'OGC Nice?

On verra après dix matches. Les enseignements sont prématurés. Les points pris nous permettent de travailler dans la sérénité et le calme. Il y a dans notre effectif beaucoup de joueurs à fort potentiel. C'est un régal d'entraîner ce groupe toujours à l'écoute.On aurait pu parler d’un début de championnat exceptionnel si on comptait 12 points, avec 9 points, on peut dire que c’est bien. Je reste très prudent. Ce n’est que le début de saison. Je pense que le premier bilan, on pourra le faire à la dixième journée. Si  à ce moment là, on est toujours aussi bien placés, je vous dirai que je suis un peu surpris. Mais au bout de quatre matches, je ne peux pas tirer d’enseignements.

Le but de Bamogo...

Il le mérite vraiment par rapport à son investissement à l'entraînement et à tout ce qu'il amène à l'équipe en match! Il a marqué un but d'attaquant, plein de sang-froid.

L'avenir?

Gardons cette équipe pendant trois ans ! Notre gros souci, il est là. L’éternel recommencement n’est pas une solution. Il y a plein d’exemples d’équipes qui ont été très performantes pendant quelques années et qui se retrouvent aujourd’hui en Ligue 2 ! A force de perdre nos meilleures éléments tous les ans et de reconstruire sans cesse, un jour ça peut casser. On ne peut pas perdre 5 titulaires tous les ans : ce n’est pas possible. C’est même infaisable. Un jour ou l’autre, vous vous cassez la gueule.