Onyekachi Apam, quel regard portez-vous sur le début de l’OGC Nice qui pointe actuellement à la septième place de l’élite ?
Pour l’instant, ça se passe bien. Ce n’était pas évident de repartir après les départs de Baky Koné, Hugo Lloris, Florent Balmont et Ederson, mais aujourd’hui on est sur la bonne voie. On reste sur une belle victoire face au Paris Saint-Germain (Ndlr : 13eme journée de L1, 1-0). Mais on ne doit pas se relâcher. Il faut enchaîner à Lorient, samedi.
Malgré vos vingt et un ans, vous semblez bénéficier d’un nouveau statut, non ?
Le club n’a pas hésité à miser sur des jeunes comme David Ospina, Mahamane Traoré, Kafoumba Coulibaly, Chaouki Ben Saada, Loïc Rémy, Anthony Modeste, Drissa Diakité et Eric Mouloungui pour prendre le relais. Et ça paye. On a saisi notre chance. On a franchi un cap. On avance tous dans la même direction.
Quel est l’objectif du club pour cette saison ?
C’est encore trop tôt pour se projeter. Mais ce serait intéressant de retrouver la Coupe d’Europe. Mais on fera les comptes à la fin du championnat. Aujourd’hui, je suis confiant pour la suite des événements mais on ne sait jamais ce qui peut arriver dans les prochaines semaines.
« Marseille et Lyon me suivent »
Personnellement, vous avez récemment rempilé pour une saison supplémentaire avec le club azuréen (soit jusqu’en juin 2013). Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Depuis le début de la saison, j’évolue avec beaucoup de confiance. J’ai le sentiment de faire de bonnes performances mais j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Et l’OGC Nice est le parfait endroit pour que je poursuive ma progression.
Pourtant, plusieurs clubs français, mais également étrangers, étaient aussi sur le coup, non ?
Je suis au courant. En France, Marseille et Lyon me suivent. C’est intéressant mais je ne veux pas me précipiter. Le chemin est encore long. On fera le point plus tard. S’il y a des offres à la fin de la saison, on devra en discuter avec les dirigeants de l’OGC Nice. Après, je ne cache pas avoir une certaine attirance pour la Premier League. On verra (sourire).
Vous êtes connu pour votre polyvalence, mais quel est votre poste de prédilection ?
Je suis plus à l’aise en défense centrale. Mais j’ai également la chance de pouvoir évoluer sur les côtés en cas de besoin. J’avais d’ailleurs joué au poste d’arrière gauche pour mes premiers matchs au club. C’est une bonne chose à mon âge. Ça me permet d’emmagasiner un maximum d’expérience. En plus, on est beaucoup à postuler pour une place dans l’axe. Vincent Hognon, Cédric Kanté et Gérald Cid sont de bons joueurs. A mon âge, le plus important reste d’enchaîner les matchs. Et ceci peu importe le poste.
