« Cela a-t-il été difficile de convaincre Melvin Bard de quitter Lyon pour Nice ?


Difficile, je ne sais pas. C'est une longue histoire. On avait commencé à se parler l'année dernière. Pour diverses raisons, ça n'avait pas pu avancer : il fallait faire des choix sur certains joueurs. On avait peur de l'avoir perdu, mais on a tendance à ne pas lâcher nos proies, donc on a recommencé et on y est arrivé.


Le centre de formation de Lyon est-il devenu celui de Nice ?


J'envie beaucoup Lyon dans sa capacité à former des joueurs de haut niveau. C'est quelque chose que nous n'avons pas été en capacité de faire jusqu'à présent. On a formé de bons joueurs, comme Evann (Guessand), mais Lyon travaille très bien depuis des années. On essaye à notre niveau d'en profiter. Notre travail, c'est de ne plus acheter des Melvin Bard, des Amine Gouiri, des Myziane Maolida ou des Alassane Plea, mais de les former. C'est notre ambition.

 

Marcin Bulka présente un profil de gardien numéro 2 très différent de celui de Yoan Cardinale. Pourquoi avoir opéré ce changement ?


On était aussi en contact avec lui l'année dernière. Cela n'avait pas pu se faire pour plusieurs raisons. Yoan avait des qualités qui lui étaient propres. C'était un enfant du club et ça le sera toujours. Il avait presque un rôle de vice-capitaine dans le vestiaire. Son aventure n'a pas été prolongée, lui sait exactement pourquoi. Notre objectif est toujours d'améliorer l'équipe et de la renforcer. Et Marcin, c'est un choix assez naturel, parce qu'on avait déjà essayé un an auparavant.


Peut-on encore s'attendre à des arrivées et des départs ?


Ça va être calme. Le mercato se terminant le 31, on va être à l'affût de ce qu'il peut se passer. Mais c'est le cas de tous les clubs, qui se disent qu'ils amélioreront leur effectif s'ils en ont l'occasion.

 

Le recrutement d'un attaquant d'expérience est-il toujours à l'ordre du jour ?


Ce qu'on a essayé de faire dans la construction de l'effectif, c'est de mettre de la compétitivité partout. Même s'il y a des statuts, c'est par exemple bien de mettre de la concurrence à Walter (Benitez). Au milieu, on a aussi instauré de la concurrence. On pense qu'il y en a devant, mais si on pense qu'on peut en mettre un peu plus, on va le faire. Si ça devait s'arrêter là aujourd'hui, on serait aussi très content. »

 

Il avait été prêté à Cartagena et à Châteauroux par le club de la capitale.