L’OGC Nice a perdu Fred Antonetti. Mais l’OGC Nice conserve toujours Olivier Echouafni. On le retrouve pimpant, l’Iphone collé à l’oreille. Il évoque la future saison niçoise et accuse le coup suite au départ de son pote Cyril Rool…
Comment se déroule cette préparation ?
C’est forcément un moment de la saison moins sympathique. On en bave, surtout par cette chaleur. On fait beaucoup de travail physique, athlétique. C’est intense mais tellement important pour la suite qu’il ne faut rien négliger.
Par rapport à Frédéric Antonetti, comment se passe l’avant-saison avec Didier Ollé-Nicolle ?
Bizarrement, il est difficile de se rappeler les anciennes préparations physiques. Ce n’est pas quelque chose que l’on garde en mémoire. Mais disons que pour le moment, le nouvel entraîneur axe plus son travail sur les courses. On fait énormément d’exercices alliant les courses et le jeu de passes. C’est principalement la seule grosse différence avec les préparations précédentes. Mais dans l’ensemble, c’est surtout du travail physique sans ballon.
Avec le remue-ménage médiatique autour du transfert de Loïc Rémy à Lyon, le groupe est-il perturbé ?
Pas spécialement. On sait tous comment fonctionne le football, surtout en cette période de l’année. Les clubs sont en pleine restructuration des effectifs. Les bouleversements sont donc très fréquents, ça fait partie du jeu. Concernant Loïc, on aimerait qu’il reste avec nous. Offensivement, c’est une arme importante. D’ailleurs le président a mis fin aux négociations avec Lyon. Pour moi, il est Niçois pour la saison, c’est le principal.
Nice a perdu Cyril Rool. Un cadre, comme vous. Comment avez-vous digéré son départ ?
J’ai été et je suis toujours marqué par le départ de Cyril. C’est le joueur avec qui j’ai le plus joué dans ma carrière, quatre ans. On était très proches, on avait sensiblement le même âge, alors forcément on était très liés. Ça ne fait jamais plaisir de voir partir un ami. C’est une complicité qui me manquera.
Vous en parliez de son transfert ?
Un peu. On était en chambre ensemble donc on parlait un peu. Mais quand l’OM vient vous voir avec deux ans de contrat et la possibilité de jouer la Ligue des Champions et tout ce qui va avec, c’est difficile de refuser. Je comprends son choix.
Vous étiez en fin de contrat en juin, aviez-vous d’autres propositions que Nice pour 2009-2010 ?
Oui, notamment 4-5 clubs de Ligue 2 qui me proposaient deux années avec des projets sportifs très intéressants. Mais ce qui m’importait, c’était l’après-carrière. Je voulais une offre avec une possibilité de reconversion. Là-dessus, Nice m’offre ce que je veux, donc je n’ai pas hésité à signer pour une année. Je veux intégrer le club par la suite. Dès cette saison, j’essaierai de conseiller le staff, d’avoir un rôle un peu de consultant, notamment entre le groupe et l’encadrement technique et sportif.
D’autant que vous restiez sur une grosse saison (35 matches, 4 buts)...
Oui, c’est l’année où j’ai le plus joué. Cette saison me donnait donc une “obligation” morale de continuer. J’ai prouvé que je pouvais toujours tenir la route sur une saison entière. Mais l’avenir de l’OGC Nice, ce n’est pas Olivier Echouafni. Il faut laisser progressivement la place aux jeunes et aux cadres comme Sablé ou Faé.
Justement, quelles vont être les ambitions du Gym pour l’année prochaine ?
Il est très difficile d’afficher nos ambitions alors que le groupe n’est pas au complet. On ne sait pas encore quel sera l’effectif à disposition du club. Dès lors, il est impossible de savoir où l’on va. On aimerait néanmoins rester dans la même zone que l’an dernier et bonifier la dynamique des 3–4 dernières années. Après, on vendra durement notre peau.
Le schéma tactique ne devrait pas changer non plus, toujours en 4-3-3 ?
L’entraîneur pratiquait ce schéma à Clermont, avec la venue de Michaël Poté plus les joueurs à disposition, on devra garder ce schéma, on est habitués.
Le nouveau stade ne sera livré qu’en 2013, ce retard est-il un frein à l’expansion du club ?
Il faut tirer profit de ce projet. On doit être patients, comme pour le futur camp d’entraînement. Le club fait des efforts pour doter le Gym d’infrastructures de qualité. En attendant, il faut créer une dynamique positive. Le club doit prospérer, et pour cela, il est impératif que le club demeure compétitif en attendant la fin de ses projets. C’est en bonne voie. On espère arriver dans le nouveau stade en 2013 en étant européen. Ça pourrait être sympa.
Toujours capitaine la saison prochaine ?
Je suis toujours partant. Si le coach n’y voit pas d’inconvénient, ça sera avec plaisir que je prendrai le brassard. Quand je serai sur le terrain bien sûr.