Etes-vous inquiet pour votre équipe, qui n’a enregistré qu’une seule victoire en quatre rencontres ?

 

Didier Ollé-Nicolle : Ni inquiet, ni pessimiste. On est simplement passé à travers face à Montpellier (0-3). J’assume ma part de responsabilité dans cet échec. La stratégie offensive que j’avais décidé de mettre en place n’a pas fonctionné.

 

 

Pour quelles raisons ?

 

Il ne s’agit pas de désigner des coupables mais certains joueurs n’ont pas respecté les consignes. Nous avons été défaillants au niveau du repli défensif et de la combativité. Avec une équipe jeune, on a joué comme des papys. Notre groupe doit continuer à s’aguerrir. L’essentiel est de ne pas reproduire les erreurs.

 

Que leur avez-vous dit après la défaite ?

 

Quand on subit une telle déroute collective, il y a une sorte de désordre psychologique pendant 48 heures. Je n’ai donc pas voulu les accabler davantage. Le lendemain du match, la majeure partie d’entre eux ont rejoint leurs sélections nationales. Je leur ai simplement passé un coup de fil en leur demandant de se vider la tête et de réaliser de bonnes performances afin de revenir à Nice fiers et regonflés à bloc.

 

Etes-vous satisfait du recrutement d’Anthony Mounier juste avant la fin du mercato ?

 

Même si les choses ont traîné, on ne peut que se réjouir de l’arrivée d’Anthony, que je connais et que nous suivions depuis l’été. C’est un joueur vif, rapide et technique.

 

Auriez-vous souhaité d’autres renforts ?

 

Deux recrues supplémentaires n’auraient pas été de trop pour compenser les départs de Kanté et Rool, mais à partir du moment où nous avons fait le choix de conserver Loïc Rémy, il eut été difficile d’obtenir davantage de moyens. Les contraintes économiques et budgétaires constituent un frein. Je dois avant tout tirer le maximum de mes joueurs pour les faire progresser.

 

Quelles vont être vos consignes pour le match à Auxerre ?

 

Nous devons retrouver les fondamentaux. Cela veut dire bien défendre, bien récupérer le ballon et se montrer solide sans pour autant renoncer à notre philosophie de jeu en mouvement et tourné vers l’offensive.

 

Peut-on s’attendre à des changements dans l’effectif ? Et dans quels secteurs ?

 

Il y aura effectivement des changements dans le secteur défensif et probablement aussi en attaque, car mon principal objectif est d’aligner l’équipe la plus compétitive pour aller au combat et gagner des matchs.

 

Comment réagissez-vous à la colère des supporters ?

 

Non seulement je la comprends, mais je la partage en tant qu’entraîneur. Quand je suis sur le banc et que je vois mon équipe en difficulté, je ressens la même frustration qu’eux. Les gens qui aiment cette équipe, ce club et qui paient leurs places au stade méritent un tout autre spectacle. Mais je suis persuadé que nous allons rebondir !