22 ANS, Loïc Rémy est aujourd’hui l’une des valeurs sûres de la Ligue 1. Sélectionné lors des matchs de barrage face à l’Eire, l’attaquant niçois entend bien être du voyage en Afrique du Sud en juin prochain. Après un départ calamiteux, Nice respire. Son buteur vedette n’y est pas étranger.
La main de Thierry Henry a-t-elle atténué le plaisir de cette qualification pour le Mondial 2010 ?
On était super content d’y être, peu importe la manière. Après par rapport à Titi, on est tous solidaires avec lui. On sait bien qu’il n’est pas fier de son geste. Sa main fait parler aujourd’hui mais c’est la dure loi du sport. C’est rageant pour les Irlandais.
Comment abordez-vous ce retour à la Ligue 1 avec cette rencontre face Toulouse ?
Ce match est un tournant car en gagnant, on leur passe devant. Avec trois points, on s’éloignerait un peu plus de la zone de relégation d’où il n’a pas été facile de se sortir. Ce match, c’est également un duel face à vos coéquipiers en équipe de France, André-Pierre Gignac et Moussa Sissoko… Ils m’ont dit cette semaine qu’ils vont venir nous mettre la correction. On attend de voir.
Le début de saison de votre formation a été très poussif. Avez-vous songé à un départ au mercato hivernal ?
Jeme suis posé des tas de questions. Mais mon but n’a jamais été de quitter Nice. Je n’ai d’ailleurs émis aucun souhait aux dirigeants quand ça allait mal. Je n’ai jamais baissé les bras, j’ai continué à bosser. Je savais qu’on allait se relever.
Vous êtes donc niçois jusqu’en juin prochain…
Partir en milieu de saison est toujours un peu risqué. Je suis devenu international avec Nice et il n’y a pas de raison que je n’aille pas à la Coupe du monde en restant ici.
Six buts en douze matchs, c’est plutôt pas mal ?
C’est une bonne moyenne, très proche de celle que je m’étais fixée. Je suis très calculateur à ce niveau-là. L’an passé, j’étais à sept buts à la trêve. J’espère faire mieux cette saison.
Pour éventuellement rejoindre en fin de saison un club comme Arsenal qui vous attire…
J’en parle souvent avec Abou (Diaby) et Bacary (Sagna). Ils me disent qu’une fois là-bas, tu as envie d’y faire toute ta carrière…