Apam : «Un sentiment de rébellion»

En pleine tempête, Nice accueillera samedi Lorient au Ray avec l'ambition de mettre fin à une série de 11 matches sans victoire. Elément essentiel de la défense niçoise, Onyekachi Apam a accepté d'analyser la situation avant une rencontre peut-être décisive.

 

 

Quel sentiment prédomine à Nice actuellement ?

 

Ce que l'on vit en ce moment est très difficile pour nous. Toutefois, on refuse catégoriquement de baisser la tête et on croit en des jours meilleurs. On va tout donner pour essayer de remonter la pente. On se parle beaucoup car on sait que seule la confiance manque à l'appel. D'ailleurs, cela se voit sur le terrain. On n'arrive pas à se libérer d'une certaine pression qui pèse au final. Et pour retrouver la confiance, il n'y a pas cent solutions : il faut à tout prix gagner un match. Mais entre nous, le groupe est intimement persuadé que cette grisaille laissera place au beau temps.

 

Le courant passe-t-il toujours entre vous (les joueurs) et Didier Ollé-Nicolle ?

 

Le coach a confiance en nous et il nous parle souvent. De ce côté, il n'y a aucun problème. Le discours n'a pas été rompu entre les joueurs et lui. Pour le reste, je ne pense pas que cela soit le moment opportun d'en parler. Il ne faut pas se disperser et rester concentré sur l'unique objectif qui est le maintien.

 

Vos dirigeants ont demandé «une victoire avec la manière face à Lorient»…

 

Nos supérieurs demandent la victoire, on fera tout pour y parvenir et ce, même si l'adverse se nomme Lorient. La réputation de cette équipe n'est plus à faire. Toutefois, on sera animé d'un sentiment de rébellion et on sera là pour empocher les trois points, rien d'autre. Le fait que l'on soit dans la difficulté a poussé nos dirigeants à demander plus. Dans cette optique, je fais confiance à l'entraîneur qui devra tout faire pour aligner la bonne équipe. Face à Lorient, on sera très motivé…

 

Les trois relégables sont aussi à l'arrêt. Cela ne vous fait-il pas vous reposer sur vos lauriers ?

 

Pas le moins du monde. Depuis le début de la saison, on a constamment cherché à regarder devant et en aucun cas dans le rétroviseur. Si Boulogne, Le Mans et Grenoble ne gagne pas, c'est avant tout leur problème. On n'a pas besoin d'eux pour se motiver, surtout qu'à un moment donné, ces équipes sont capables de remonter la pente. Justement, la méforme qui touche ses formations devrait nous transcender et nous permettre de passer la fin de saison au chaud. Rien n'est trop tard.