Loïc, ce Nice-Valenciennes était-il votre dernier match sous le maillot niçois ?
Loïc Rémy : Franchement, je ne sais pas du tout. On est encore en négociation, mais pour l’instant rien n’est fait.
Comment vit-on ce genre de match un peu particulier, lorsqu’on sait qu’il y a des représentants de clubs anglais dans les tribunes qui sont là pour vous superviser ?
Je l’ai pris comme un match normal, en tout cas comme un premier match de championnat. Il faut se donner et être engagé. On sait que les débuts de championnat sont importants pour pouvoir « dérouler » par la suite. J’ai joué avec mes qualités, comme je le fais toujours, c’est-à-dire en faisant beaucoup d’appels et en me mettant au service de l’équipe. Et le fait qu’on vienne me superviser ne change rien à cela. Il ne sert à rien de se mettre une pression supplémentaire car c’est souvent dans ces cas-là que l’on ne parvient pas à faire ce que l’on fait d’habitude.
Comment analysez-vous cette première prestation de la saison ?
On savait que cette équipe de Valenciennes allait être rude et nous imposer un impact physique. Nous, on s’est d’abord attaché à répondre sur ce plan-là et après, on a développé des phases de jeu intéressantes. C’est vrai qu’on a eu des matches amicaux un peu en demi-teinte et que du coup on n’était pas totalement sereins. Mais on remarque que l’équipe a fait de gros progrès, même si elle doit encore beaucoup en faire.
Au vu de la seconde période, davantage dominée par l’OGC Nice, n’avez-vous pas quelques regrets ?
Bien sûr. On tire sur la transversale (NDLR : Hellebuyck), on se crée de belles occasions… C’est sûr qu’au final, il y a des regrets. Pour un premier match, on aurait aimé prendre les trois points. Mais il n’y a rien de figé, le championnat ne fait que débuter et cette première prestation est encourageante pour la suite.
Etes-vous inquiet pour votre transfert ? Avec la situation économique des clubs, il y a peu de mouvements durant cette intersaison…
Je ne suis pas inquiet. Je ne suis pas au chômage. J’ai clairement exprimé mon souhait de partir. Mais je préfère être dans cette position-là que de ne pas avoir de club. J’espère quand même que cela va se faire. C’est vrai que l’OGC Nice demande une grosse somme d’argent pour mon transfert. Donc la tâche se complique un peu. Il reste jusqu’à la fin du mois pour trouver un accord avec un club. Je ne désespère pas, même si j’aimerais que cela soit bouclé très rapidement pour être clair dans ma tête et pouvoir travailler dans des conditions sereines.
Vous avez visité les installations du club de Stoke City dans la semaine. Ce n’est pas ce que vous recherchiez ?
Non. Je pense que ce n’était pas un club adapté à ce que je voulais, même s’il y a un beau stade et de bonnes conditions d’entraînement. Tottenham ? C’est sûr que c’est un club intéressant, un grand club qui joue la Ligue des Champions et qui aspire à devenir encore plus grand. Si je pars, ce ne sera d’ailleurs pas forcément dans un club anglais, même si j’ai toujours marqué mon attachement pour ce championnat.