Il a posé ses valises à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, soulagé d’avoir enfin trouvé nouvelle chaussure à son pied. Après Sochaux, Strasbourg, le Paris-SG et Grenoble, Danijel Ljuboja découvre, à 32 ans, son cinquième club français. Avec envie et ambitions. Dimanche, face à Bordeaux, il s’apprête à lancer sa saison, en Rouge et Noir.

 

 

 

 

France-Soir. Ce week-end vous allez enfin retrouver les pelouses de Ligue 1. Soulagé ?

 

Danijel Ljuboja. Pour moi, le mercato a été un peu long… Même si j’étais en contact avec Eric Roy depuis la fin de saison dernière, cela a pris du temps. Entre temps, j’ai refusé Arles-Avignon et des clubs grecs, car je voulais absolument rester en Ligue 1, dans un club installé et ambitieux. Le challenge que me propose l’OGC Nice me convient parfaitement. J’ai hâte de débuter au stade du Ray.

 

Vos débuts sont programmés dimanche justement, face à Bordeaux, un club qui aurait pu vous accueillir cet été…

 

C’est ce qui s’est dit, ce que j’ai lu aussi, mais je n’ai jamais eu Jean Tigana ou un dirigeant de Bordeaux en direct durant le mercato. Des agents m’ont parlé d’un intérêt des Girondins mais ça s’est arrêté là. Je n’ai donc aucun regret et suis ravi de retrouver Bordeaux avec le maillot niçois sur le dos. Ici, à Nice, j’ai la confiance du coach, des dirigeants, des supporteurs bientôt j’espère. C’est à moi de réussir de bons débuts pour lancer ma saison et aider le club à continuer sa bonne marche en avant.

 

Comment avez-vous été accueilli par le groupe ?

 

Très bien. J’ai profité de la trêve internationale pour me mettre au diapason du groupe et découvrir mes nouveaux coéquipiers même si j’en connaissais déjà quelques-uns pour les avoir fréquentés en clubs comme Eric Mouloungui (à Strasbourg) ou Lionel Letizi (à Paris). L’ambiance est studieuse, ça « joue » plus aux entraînements qu’à Grenoble, il y a de la qualité.

 

Avez-vous déjà discuté avec Eric Roy du schéma dans lequel il souhaite vous voir évoluer ?

 

On en a un peu parlé. Eric sait que je ne présente pas le même profil que Rémy, mais il apprécie mes qualités de buteur-passeur. Après, il y a déjà une équipe en place avec des joueurs de qualité, ce sera à moi de m’adapter, comme j’ai su le faire ces dernières années, que cela soit à Paris, Stuttgart ou à Grenoble. Que je joue seul en pointe ou derrière en attaquant, je vais essayer d’apporter mon expérience et une touche technique supplémentaire. En tout cas, je ne suis pas à Nice pour le soleil, mais pour me faire plaisir et retrouver les pelouses de Ligue 1 qui me manquaient déjà. J’ai encore de belles ambitions. Je veux réussir à Nice.