Jean Pierre Rivère : "Je ne remettrai pas d’argent"

Jean Pierre Rivère, le président niçois, est obnubilé par le maintien. Mais même si son club y parvient, il n’a pas prévu de réinvestir. Président de Nice depuis l’été dernier, Jean-Pierre Rivère vit une première saison en Ligue 1 pénible. Son équipe (16e), tenue en échec par Nancy samedi dernier (1-1) après deux succès d’affilée (contre Caen, 1-0 ; à Bordeaux, 2-1), reste dans une situation inconfortable avant d’aller à Sochaux (20e), dimanche.

 

 

 

En début de saison, vous espériez vivre entre la 8e et la 12e place. Nice est 16e, à trois points du dernier comme de cette douzième place, encore jouable…

 

Oui, mais même si on finit douzièmes, on aura beaucoup souffert. On vise le maintien, pas la douzième place. Enfin, si on se maintient, ç’aura été pour moi une excellente saison. J’ai plus appris dans la difficulté, plus que si tout s’était bien passé.

 

Regrettez-vous par fois d’avoir investi (12 M€) dans ce club ?

 

J’y suis, j’assume, en espérant des jours meilleurs.

 

Prolongerez-vous votre entraîneur, René Marsiglia, en fin de contrat, si Nice se maintient ?

 

Pour l’instant, avec René, on regarde au jour le jour. On ne se projette pas plus loin que l’objectif du maintien. Il n’y a pas que l’entraîneur qui est en fin de contrat (*). Avec René, un homme qui pense d’abord au club, on est dans la transparence totale. Il n’y a jamais eu de deal selon qu’il se passe ceci ou cela.

 

Vous aviez croisé Claude Puel, lors du match contre Caen(1-0, le 25 février)…

 

Oui, c’est le hasard des choses. On s’est salués. Au Ray, on a vu aussi Luis Fernandez. On reçoit les gens du foot avec beaucoup de plaisir.

 

En cas de maintien, remettrez-vous la main à la poche ?

 

Je ne remettrai pas d’argent. Mais j’espère qu’en juin on fera en sorte que le club évolue. Il faut continuer à apporter du changement. On a connu des difficultés, identifié des choses… Mais on n’en est pas là. Là, tout le monde attend d’abord des résultats.

 

Vous reverriez notamment la politique de recrutement ? 

 

L’avenir du club passera par là, donc le recrutement est un gros chantier, effectivement.

 

(*) Mouloungui, Clerc, Sablé, Diakité, Hellebuyck et Faé (fin de carrière) le sont aussi chez les joueurs.