Après six saisons à Nice, agrémentées de 189 matchs en Ligue 1, David Ospina a lié sa destinée pour cinq ans avec Arsenal moyennant une indemnité de transfert estimée à 4 M€. Chez les Gunners, le Colombien sera en concurrence avec l’habituel titulaire du poste, le Polonais Wojciech Szczesny. Dans le viseur d’Arsène Wenger depuis plusieurs mois, le natif de Medellin, 25 ans, a définitivement charmé le manageur alsacien lors de la Coupe du monde où il a atteint les quarts de finale. « C’est un excellent gardien, doté d’une bonne expérience. Il s’est imposé en club comme en sélection, s’est félicité le manageur français. Il va renforcer notre effectif. »
Que ressentez-vous en rejoignant un club de la dimension d’Arsenal ?
Dans une carrière, il y a des opportunités qu’on doit saisir. Celle-ci en est une et elle est magnifique. Je me suis engagé avec un très grand club. N’importe quel joueur serait enchanté de rejoindre une équipe comme Arsenal. Mon premier rêve était de disputer une Coupe du monde, le second est en train de s’accomplir.
Avez-vous déjà rencontré Arsène Wenger ?
Oui, nous avons discuté après le Mondial. Le courant est très bien passé. La concurrence s’annonce rude avec Szczesny, le titulaire depuis plusieurs saisons… Je n’ai pas encore repris l’entraînement et j’accuse donc un retard certain dans la préparation. Mais mon objectif est de montrer au plus vite mes qualités.ogcnice.info
En Premier League, les gardiens sont beaucoup plus exposés qu’en France. Ça vous inquiète ?
Je m’en suis déjà aperçu en regardant les matchs. Les arbitres ne sifflent pas toujours, mais les duels et les contacts ne m’effraient pas.
Votre belle Coupe du monde a-t-elle facilité votre transfert ?
Le Mondial m’a donné encore plus de visibilité et de crédit, même si j’avais déjà réalisé de belles choses sous le maillot niçois. Jouer une Coupe du monde représente une expérience unique, magnifique, surtout quand vous réalisez un parcours comme le nôtre. La Colombie n’avait jamais atteint les quarts de finale dans son histoire. Il y avait une ferveur incroyable à notre retour au pays.ogcnice.info
Quels souvenirs allez-vous garder de votre passage à Nice ?
Il y en a tant. Je pense notamment à ce match au Parc des Princes face au PSG en octobre 2010 (0-0). Je ressens beaucoup d’émotion. Ce club m’a donné ma chance en Europe quand j’avais seulement 18 ans. Ma fille est née dans cette ville. J’ai connu tant de beaux moments avec les supporteurs également. Je n’oublierai jamais l’OGC Nice, un club pour lequel j’ai toujours tout donné.
A 19 ans, Mouez Hassen est pressenti pour vous succéder. Peut-il déjà s’imposer en Ligue 1 ?
Il s’agit d’un garçon toujours à l’écoute. Il a toutes les qualités pour devenir un très bon gardien.