Claude Puel, l'entraîneur de l'OGC Nice, affiche enfin les ambitions de son club de terminer la saison dans les quatre premiers. Vendredi, le déplacement à Lyon vaudra très cher.
«A-t-il été difficile de faire «redescendre» votre équipe après la victoire contre Rennes (3-0)?
Non, il n’y avait pas à la faire redescendre car elle n’était pas montée haut. On a une semaine de cinq jours d’entraînement à maitriser et à gérer. La journée de récupération supplémentaire de Lyon ne changera rien. Pas sur cinq jours.
Vos joueurs ont dit leur hâte de disputer ce match. Vous aussi ?
Ça fait plaisir de jouer Lyon, comme Rennes, ce sont de bons matches. On avait découpé les dix derniers matches de L1 en deux parties. On a fini les cinq premiers, il nous reste désormais les cinq derniers : le sprint. On est placés. On est heureux de se retrouver dans cette situation-là. On va rester concentrés sur notre jeu.
L’enjeu est immense pour un club comme Nice.
On a redéfini nos objectifs : on va viser les deuxième, troisième et quatrième places, actuellement européennes. Oui, on est prétendants pour ces places-là. Il y a six équipes pour trois places. Certaines sont plus formatées que nous, comme Lyon qui a des internationaux sur son banc. Il y a des équipes mieux achalandées que nous. On n’a pas de pression particulière, tout ne doit être que du plaisir. C’était déjà le cas contre Rennes.
Une chance sur deux d’être dans les quatre, c’est déjà pas mal pour Nice...
Oui, c’est beaucoup. Pour un club "moyen" comme le nôtre. Comme l’a dit le président, la saison est déjà réussie. On a montré une belle image. Il faudra être lucides, garder la tête froide, hausser notre niveau de jeu.
Pourquoi avoir attendu les cinq dernières journées pour afficher Nice comme un prétendant à l’Europe ?
Ça ne servait à rien de le faire avant. C’était trop tôt dans l’année, ça n’aurait été que spéculation. On est candidats mais on l’est dans l’humilité. On est six équipes et ça dénote la difficulté qu’il y a à y parvenir. On ne se prend pas pour d’autres mais on ne va quand même pas dire qu’on veut finir septièmes ou huitièmes».