Alors que le Gym n'a toujours résolu son problème d'arrière gauche, Olivier Boscagli revient sur son départ à Nice dans une interview à Goal
À Nice, Lucien Favre ne semblait pas vous accorder une grande confiance, l'avez-vous ressenti comme ça également ?
J'étais un peu déçu qu'il ne me fasse pas plus confiance, mais compte tenu de la saison qu'il a réalisé, c'est compliqué de se plaindre. J'aurais juste aimé avoir plus d'occasions de me montrer parce que mon premier match, c'était contre Paris. Le second face à Schalke. Disons que ce n'était pas l'idéal pour montrer de quoi j'étais capable.
On a tous été un peu surpris de ne pas vous voir dans le groupe le week-end suivant votre bonne entrée à Naples en août dernier...
Moi non plus, je n'ai pas trop compris. Je pensais avoir fait une bonne entrée et je m'imaginais débuter ou être au moins sur le banc contre Guingamp. Mes coéquipiers m'ont demandé s'il y avait une raison, mais je n'avais pas d'explications à leur donner. Ce sont les choix du coach et au final, je n'ai rien à dire. Ça m'a amené à me poser des questions même si au départ j'avais déjà l'intention de partir en prêt. C'est un peu ça qui m'a poussé à dire stop.
Ce n'est donc pas Lucien Favre qui vous a dit de lui-même qu'il fallait partir...
Si ! On a eu une discussion ensemble. Il m'a dit qu'il ne pouvait pas me promettre de jouer. Les dirigeants m'ont dit qu'ils étaient satisfaits de mon travail, mais qu'il fallait aussi que je joue pour continuer à progresser, du coup on s'est mis d'accord pour que je parte en prêt.
Le fait de vous laisser partir peut sembler surprenant sachant que Nice joue sans latéral gauche de métier en ce moment...
Je sais... Je n'ai pas vraiment compris, et quand je vois Nice jouer avec deux gauchers dans l'axe et deux droitiers sur les côtés, ça m'embête forcément. Mais encore une fois, je n'ai rien à dire. Au final, tout se passe bien pour moi, donc tant mieux.