La première interviews de Jonathan Clauss après son arrivée à Nice.


Pourquoi avoir rejoint l'OGC Nice ?

 

Nice est un club qui grandit, ça se voit avec les infrastructures, les saisons qui s'enchaînent en haut au classement, l'Europe... Il y a le staff que je connais très bien, c'est un plus mais pas la raison principale de mon arrivée. Nice a coché tous les critères que j'avais pour la suite de ma carrière.

 

Quel projet vous a-t-on présenté ?


On n'a pas spécialement parlé d'objectif, on est tous assez professionnels pour savoir ce qu'on veut. On veut être le plus performants possible, avoir le plus de rigueur possible. On voudra finir le plus haut possible.

 

Est-ce un rebond pour vous ?


C'est un nouveau projet, avec de nouveaux objectifs. J'aime les défis, je suis très content. C'est bien pour le club et pour moi (...) Le fait d'être dans un endroit plus calme a pesé dans la balance. Je connais l'environnement ici et j'ai peut-être besoin de me retrouver dans le travail, dans le sérieux, et éviter les bruits de couloir. Je suis content d'être là et de travailler avec les personnes qui m'entourent.


Quelle relation avez-vous avec Franck Haise, l'entraîneur du club ?


On s'entendait très bien, on était moins proches qu'à Lens car chacun avait sa vie. Mais pour des bons résultats ou des sélections, il y a eu des messages de soutiens ou félicitations. On s'est croisés en vacances l'hiver dernier à Megève. J'ai su qu'il était là donc je suis allé le saluer. Je trouve ça beau qu'un coach que j'ai pu avoir m'invite à passer une soirée avec lui. Le coach est proche de tous les joueurs, peu importe les statuts. Il est à l'écoute, il ouvre sa porte à n'importe qui. S'il a des choses à vous dire, il va vous le dire d'une façon à vous aider à progresser. Il y a beaucoup de discours. Malgré ce caractère ouvert, il a cette exigence en lui. On ne va pas l'entendre crier, mais la moindre parole est écoutée.

 

Comment allez-vous être utilisé à Nice ?

 

On a parlé de l'intérêt pour le club et c'est tout. Je lui fais confiance pour le reste. À droite, gauche, quatre ou cinq... On n'a pas discuté de tactique encore.

 

Comment avez-vous vécu l'Euro sans jouer ?


Ça a été différent, car dans les clubs dans lesquels je suis passé, j'ai eu l'habitude de jouer. Je l'ai pris comme une expérience professionnelle exceptionnelle et humainement enrichissante. N'étant pas dans le onze titulaire, il y a malgré tout de nombreuses personnes dans cette situation. On apprend de ces joueurs, de leur routine, leur façon de travailler.

 

Avez-vous pensé à l'équipe de France avant de faire votre choix ?


Quand je fais un choix comme ça, je ne pense pas du tout à l'équipe de France. Quand j'ai fait le choix de Lens, je n'ai pas pensé aux Bleus, comme quand j'ai rejoint Marseille. Ça viendra en bonus si ça vient derrière. Si je suis performant, j'aurai des chances d'être appelé, sinon il faudra bosser. »