"Il faut avant tout se qualifier afin de donner une bonne dynamique au groupe et au club. C’est ce qui manque à l’OGC Nice aujourd’hui." affirme Réné Marsiglia aujourd'hui dans Direct Azur... Nous souhaitons cela aux niçois très en difficulté actuellement. Mais rien n'est moins sûr surtout lorsqu'on voit la différence de prestation entre le match face à Lyon et celui contre Bordeaux. Quoiqu'il en soit une défaite pourrait enfoncer irrémédiablement les aiglons dans le trou noir! Alors, prions!
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01/02
Le groupe niçois : Letizi, Ospina - Civelli, Clerc, Cantareil, Paisley, Pejcinovic, Gacé, Diakité, Mabiala - Faé, Coulibaly, Traoré, Mounier - Bagayoko, Bellion, Ljuboja, Palun.
Le groupe de Drancy : Rodriguès, Gavant - Noncent, Ekani, Tounkara, Cissoko, Boudjema - J.-W. Oueifio, Aït-Atmane, Ghili, Herouat, Coulibaly, Touré, Dahchour - Bekka, Bolongo.
31/01
Julien Sablé sera écarté des terrains pendant quelques jours. Victime d'une entorse de la cheville, le milieu de terrain des Aiglons manquera le huitième de finale de Coupe de France face à Drancy (CFA2), mercredi.
La FFF a désigné les arbitres de la rencontre Drancy - Nice du mercredi 2 Février (9è de la Coupe de France). C'est Lionel Jaffredo qui officiera au sifflet, assisté de Fabrice Plancon et Huseyin Ocak. Le quatrième arbitre sera Benoît Bastien.
Les déclarations d'avant-match
René Marsiglia :
Comment appréhendez-vous ce match de Coupe de France à Drancy ?
Nous allons affronter, sur le papier en tout cas, une équipe d’un niveau inférieur. Mais attention, ça ne va pas être facile pour autant. Il s’agit d’un match très important car l’équipe pourrait se retrouver à travers cette compétition. Je pense que l’on possède l’effectif pour jouer sur les deux tableaux et aller au bout de l’épopée. Il faut avant tout se qualifier afin de donner une bonne dynamique au groupe et au club. C’est ce qui manque à l’OGC Nice aujourd’hui.
Appelez-vous à la mobilisation pour sortir le club de l’ornière ?
Tout à fait. En ce moment, c’est difficile. On n’a pas envie de côtoyer la défaite, même si, à mon goût, elle nous est arrivée un peu trop souvent ces derniers temps. Il faut rallumer la flamme. J’aimerais que l’on termine la saison tranquillement en championnat pour pouvoir préparer la suivante plus sereinement.
Quel est votre sentiment sur votre première saison pleine à l’OGCN ?
Je suis à ma place et m’y sens bien. Je suis quelqu’un de naturel qui marche à l’affectif. On fait un métier où l’on doit compter sur les hommes, et à ce niveaulà, je suis comblé. Le groupe est réceptif, il y a quelque chose qui se passe entre nous. Je ne peux pas envisager de faire ce métier sans cette estime humaine. Et à Nice, elle est réciproque.
Avez-vous conscience d’incarner la mentalité niçoise qu’apprécient les supporters des Aiglons ?
J’ai porté pendant sept ans le maillot des joueurs. Les gens qui me connaissent savent les valeurs de solidarité et de respect que je défends et que mes parents m’ont toujours inculquées. Dans ma vie comme à l’OGC Nice, je garde cette ligne de conduite. Et tant mieux si les gens s’y retrouvent. Je crois que les supporters ont cette image d’un staff uni, et c’est le cas. De ce point de vue, on se doit d’être exemplaire.
David Bellion :
Une seule chose compte: la qualification. Il n'y a pas de points à prendre, de différence de buts à soigner, de calculs à faire, il faut passer. Techniquement c'est dans nos cordes, mais la technique ne suffira pas. Il faudra de la volonté, du mental. C'est peut-être le plus beau match de leur saison, ou de leur vie. A nous de ne pas faire la Une des journaux le lendemain...
Alain Melaye :
Cette Coupe de France, il faut la prendre comme elle est. De toute façon, je voulais tomber contre une L1. Si ça avait été Lyon, on aurait peut être eu plus de problèmes avec la sécurité, on n’aurait peut être pas pu jouer à 20h… Je suis très content de jouer Nice, ils ont fait ce qu’il fallait, je leur dis bravo... C’est une fête populaire. Vous me voyez demander de l’argent aux gamins et aux familles? J’estime que dans le 93, on est dans l’esprit. J’espère entre 4.000 et 5.000 spectateurs.
Eric Roy :
Je ne sais pas, mais moi j’avais onze joueurs professionnels qui ont débuté le match. On défend souvent la notion de groupe, c’est aussi pour ça. Quand quelques joueurs sont absents, il faut qu’il y en ait d’autres qui prennent le relais. Ce sera encore le cas mercredi (ndlr, en Coupe face à Drancy). Ils doivent être conscients que quand ils sont sur le terrain, il faut donner le maximum. Ce soir, il y en a qui ont été en-dessous... Donc collectivement, c’est plus dur, tout simplement.
Malik Hebbar, l'entraîneur de Drancy :
C'est un inconvénient. On aurait aimé jouer, parce que Quevilly, qui est une grosse équipe dans notre championnat, avait joué la prolongation en Coupe de France et a joué en semaine en championnat: c'était le bon moment pour les prendre. Et mes joueurs, cela fait dix jours qu'ils n'ont pas joué, on craint le manque de rythme mercredi. On a fait une grosse séance d'entraînement samedi, mais rien ne remplace un match.
Revue de presse
Drancy le prix de l'exploit
A événement exceptionnel, dépenses inhabituelles. Pour son 8e de finale historique contre Nice (Ligue 1), ce soir (20 heures) au stade Marville de La Courneuve (Seine- Saint-Denis), la Jeanne d’Arc de Drancy (CFA, 4e niveau national) « a mis le paquet », comme le dit Alain Melaye, président depuis quarante-cinq ans. La facture d’une telle organi- sation s’élève à près de 30 000 €, une somme pour un club amateur dont le budget annuel est de 360 000 €.
Un stade à louer.
Son enceinte n’étant pas homologuée, la JAD s’est rapidement tournée vers le stade Marville de La Courneuve, propriété d’un syndicat interdépartemental. Le président Melaye s’attendait à ce que le complexe sportif soit mis gratuitement à la disposition de son club, mais la location se chiffre en fait à 5 450 € : 4 250 € pour l’utilisation pure et simple du stade plus « 1 200 € car deux agents du service technique et de l’accueil sont dépêchés, vu l’affluence attendue (NDLR : près de 5 000 spectateurs) », explique-t-on du côté du syndicat.
Des dépenses de communication exceptionnelles.
Les 11 300 € qu’a coûté la fabrication de quatre banderoles déployées sur les artères principales de la ville et d’une centaine d’affiches en tous genres ont été pris en charge par la municipalité. «Un salon culinaire ou artistique nous coûte plus cher », fait remarquer Jean-Christophe Lagarde, le député-maire centriste, qui a également mis gratuitement à la disposition du public 11 navettes pour rallier La Courneuve ce soir. En termes de merchandising (700 drapeaux, 500 bonnets, 500 écharpes, en rupture de stock hier), plus de 6 000€, répartis presque à parts égales entre la mairie et le club, ont été dépensés.
Sécurité : une note salée.
La facture de 13 000 € venant de la préfecture de police a ébranlé la JAD, qui a dû par ailleurs signer un chèque de 5 000 € pour faire appel à 36 vigiles. Le reste de la sécurité sera assuré par les bénévoles (plus de 250 au total) de ce club omnisports.
Quelle recette à venir ?
Théoriquement partagée entre les clubs, la tradition veut que les pros cèdent leur part aux amateurs. Le président Melaye espère, lui, « au moins ne pas perdre d’argent ». En cas d’exploit contre Nice, la JAD toucherait 272 500 € de la FFF. La moitié étant versée aux joueurs et au staff technique, l’autre tombant dans les caisses du club.
Le Parisien
Quatre banderoles géantes, annonçant le match face à Nice, ont aussi été déployées sur les artères principales. Pas étonnant, dans ces conditions, que les billets se soient vendus comme des petits pains. Hier soir, plus de 2000 avaient déjà trouvé preneurs. La tribune d’honneur du stade Marville affiche d’ores et déjà complet.
Au programme : mise en place tactique et coups de pied arrêtés. Demain, à 10 heures, le dernier entraînement sera axé sur la vitesse.
A 17 heures, il sera temps ensuite de prendre la direction de Marville où sont attendus près de 5000 spectateurs. C’est là que Hebbar se lancera dans une causerie d’une demi-heure. Avant de lâcher ses joueurs dans l’arène.