Nice saura samedi si le club jouera une coupe européenne pour la troisième fois d'affilé. Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement.
Les cotes
Où suivre la rencontre?
Radio
Multiplex
Internet
Vos places
Les stats
Victoire(s) Lyon : 26 - Nul(s) : 15 - Victoire(s) Nice : 8
Les 10 derniers OL - OGC Nice
Les news
Le meilleur buteur des Gones (18 buts) est finalement de retour pour la dernière journée du championnat. L’entraineur olympien peut également compter sur le solide défenseur brésilien Marcelo qui a purgé sa suspension d’un match.
En revanche, le gardien de but numéro, Anthony Lopes reste toujours suspendu. Tout comme le défenseur central Mouctar Diakhaby qui avait bénéficié de l’avis suspensif du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour prendre part au match contre les Alsaciens. Footsur7.
Les déclarations d'avant-match
Florian Thauvin :
Je ne sais pas s’il regardera cette conférence de presse, mais une chose est sûre, c’est que je n’ai jamais été autant derrière Mario Balotelli sur ce dernier match. On est tous derrière lui et je ne suis pas le seul.
Bruno Genesio :
C’est une finale. Une finale, il faut la gagner. Une fois qu’on a dit ça, on a tout dit... Dès lundi, on s’est plongés dans ce qu’on maîtrise : le match de samedi. On a la chance, l’opportunité d’avoir notre destin entre nos mains. À nous de la saisir... Quand on est allé à Marseille, il y avait une obligation de gagner et une grosse pression. Ils ont montré qu’ils étaient capables de le gérer. Lorsqu’il a fallu enchaîner huit victoires d’affilées, ils ont montré qu’ils étaient capables de le gérer. Ils sont capables de le faire.
Dante :
La dernière fois que j’ai joué une dernière journée décisive, c’était pour ne pas descendre, avec Gladbach’. Dans ces cas là, tu mets tout de côté pour être en forme le samedi, car tu n’auras pas de 2ème chance. Mais il faut aussi rester serein... Ce qu’on garde du match aller ? Un esprit de revanche. On s’est fait manger à la maison, et on ne l’a pas oublié. On doit le prendre comme une référence : quand on met moins d’impact et qu’on ne joue pas notre jeu, on n’a aucune chance... L’avenir des uns et des autres ? On met tout de côté. L’important, c’est de se préparer à faire un gros match pour le club, l’équipe, les supporters. Là-bas, ça sera chaud. La seule chose qui m’intéresse, c’est gagner samedi.
Mika Seri:
Ce sera une finale, pour eux comme pour nous. Nos objectifs ne sont pas les mêmes, mais ils auront besoin d’une victoire pour avancer dans leur quête. Nous aussi. Nous aurons à coeur de livrer un bon match. Ce sera une belle bataille, dont le meilleur sortira vainqueur..
Alassane Pléa :
Maintenant, il reste un match, une belle dernière, il faudra l’emporter. Samedi, il y aura un sacré enjeu, pour Lyon et pour nous. Avant Caen, on s’était dit qu’il fallait gagner ces deux derniers matchs. On en a remporté un, maintenant il faut aller chercher l’autre. Ça va être très compliqué, mais on sait qu’on est capable de le faire .
Lucien Favre :
Il faut voir le positif, on a la possibilité de se qualifier pour la Coupe d’Europe sur le dernier match. Ce sera une finale. Un tas de choses vont se jouer au dernier match pour beaucoup d’équipes. Ça sera passionnant jusqu’au bout.
Revue de presse
Nice, la bataille de trois
Le Gym vise une troisième qualification européenne d’affilée, souhaitable sportivement, mais pas vitale économiquement.
En matière de classement final, le spectre est assez large pour Nice, qui est une sorte de revenant. Étiqueté barragiste fin novembre, le Gym peut, ce soir, s’agripper à la cinquième place comme chuter à la huitième. Pour l’heure, sa sixième position lui offre un accès au deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa, une épreuve qu’il intégrerait en mode VIP (*) s’il grimpait un cran plus haut. « Économiquement, il n’est pas indispensable de nous qualifier, explique Julien Fournier, le directeur général azuréen. On ne se trouve pas dans une situation où une nonparticipation nous obligerait à vendre des joueurs pour garder le même niveau de vie. Notre modèle n’est pas bâti là-dessus. La Coupe d’Europe, c’est toujours un plus. Cette saison, on avait budgété une dixième place. Chaque fois qu’on dispute ce genre de compétition, c’est du bonus qui nous permet de réinvestir dans le club. Mais on n’est pas dépendant de ça. »
Sur le plan sportif, en revanche, on assiste à un début d’accoutumance. Une troisième qualification de rang serait le gage d’un standing maintenu, malgré une saison mouvementée, qui n’a pas négligé les hauts ni les bas.
« De ce point de vue-là, on veut absolument y être, poursuit le DG des Aiglons. Si on y arrive pour la troisième fois de suite, ça montrera qu’on continue d’avancer, c’est ce qui est intéressant. Je pense que les joueurs sont focus là-dessus. En tout cas, je l’espère. J’attends qu’ils me montrent sur le terrain qu’ils ont vraiment envie d’aller la chercher. Même la sixième place, on ne cracherait pas dessus. Au lieu de faire des rencontres amicales, on disputerait des matches de compétition. Et, si on se qualifiait, on la jouerait à fond. » C’est ainsi qu’il va falloir se comporter dès ce soir. ‘
(*) Le cinquième aura directement accès à la phase de groupes.
La der de Favre
Le technicien suisse de Nice va diriger son dernier match à la tête du Gym avant de rejoindre Dortmund. Les deux clubs se sont rapprochés très récemment pour discuter. Il s’agissait de la dernière étape pour que Lucien Favre (60 ans) pût être libéré de son ultime année de contrat avec le Gym. Le Borussia devrait très vite officialiser l’arrivée de l’ancien entraîneur du Hertha Berlin (2007-2009) et de Mönchengladbach (2011-2015), plutôt élogieux jeudi avec son futur ex-club : « Nice est un endroit magnifique, très chaleureux, avec des conditions de travail extraordinaires. Pouvoir bâtir un centre d’entraînement pareil est un exploit. » Ces installations profiteront à son successeur, qui ne sera finalement pas Eduardo Berizzo, très proche de s’engager avec Bilbao. Une autre piste, révélée cette semaine par Nice Matin, mène à Patrick Vieira (New York City), sous contrat jusqu'au 31 décembre 2018, et qui intéresse d’autres clubs. Le Néerlandais Peter Bosz, licencié par... Dortmund en décembre, a l’avantage d’être libre. V. V. et F. To.