La première journée aura lieu à l'Allianz Riviera, ce samedi à 20 h. En terminant par une cuissante défaite et en n'ayant marqué aucun but lors des trois dernières journées, les aiglons partent dans l'inconnu... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent.
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Les stats
Victoire(s) Nice : 18 - Nul(s) : 9 - Victoire(s) Stade de Reims : 6
Les 10 derniers OGC Nice - Stade de Reims
22/04/2016 Ligue 1 OGC Nice 2 - 0 Stade de Reims
22/11/2014 Ligue 1 OGC Nice 0 - 0 Stade de Reims
26/04/2014 Ligue 1 OGC Nice 1 - 0 Stade de Reims
22/02/2013 Ligue 1 OGC Nice 2 - 0 Stade de Reims
09/10/1982 Ligue 2 OGC Nice 0 - 0 Stade de Reims
28/03/1979 Ligue 1 OGC Nice 2 - 0 Stade de Reims
22/10/1977 Ligue 1 OGC Nice 4 - 2 Stade de Reims
24/09/1976 Ligue 1 OGC Nice 2 - 3 Stade de Reims
09/09/1975 Ligue 1 OGC Nice 2 - 1 Stade de Reims
30/04/1975 Ligue 1 OGC Nice 0 - 0 Stade de Reims
Les news
Les déclarations d'avant-match
Pierre Lees-Melou :
On ne peut pas faire de projection. Il va falloir nous laisser du temps. Et puis le mercato n'est pas fini. On a eu trois recrues je pense qu'il y en aura d'autres. Y'aura peut-être aussi encore des départs. Les trois nouveaux (Danilo, Hérelle et Atal, ndlr) se sont bien acclimatés. Après on verra les mouvements. Nous on est focus sur Reims. On a hâte. FBA
Patrick Vieira :
Il y a encore du travail et on a encore une semaine pour s’améliorer. On va analyser le match et essayer d’améliorer deux ou 3 choses, surtout au niveau des contres, où on était un peu trop ouvert. Il faut continuer à rester positif et travailler, parce que Reims sera un match complètement différent. On va tomber contre une équipe très bien organisée, ce sera à nous de trouver la faille et le moyen de marquer ce but. Site off.
Youcef Atal :
La semaine prochaine, ce sera autre chose... On va bosser à fond et se concentrer sur ce match de Reims. D’ailleurs même si ça ne fait pas plaisir de perdre, on apprend toujours, et aujourd’hui, on a travaillé, on a fait une bonne deuxième mi-temps (suite au match de préparation face à St-Etienne). Maintenant, il nous reste une semaine pour être prêts. Site off.
L'interview de Dante (NM)
Le premier match de la saison
« Après quelques semaines de vacances, une bonne préparation, on est impatients de retrouver le stade et les supporters. On espère faire un très bon match et prendre les trois points. Contre Reims, on s’attend à une équipe très agressive, compacte, qui veut prendre du plaisir en retrouvant la Ligue 1. A nous de ne pas se faire surprendre, ils ne sont pas là par hasard. On aura un match difficile samedi. On a progressé au fil des matchs amicaux, même si ça ne s’est pas bien passé contre Saint-Etienne (0-3). On a commis des erreurs inhabituelles, mais on en fera d’autres, ce n’est pas le plus inquiétant. Dans l’organisation, le jeu, la discipline, on a fait ce que le coach nous demandait. A nous de continuer dans ce sens. L’équipe est très concentrée et a envie de bien faire. Il faut rester soudés avec le staff pour faire une bonne saison. »
L’absence d’un attaquant de pointe
« On va surpasser ce problème en misant sur le collectif, en respectant les consignes du coach. On va jouer à onze. C’est aux joueurs alignés de prendre leurs responsabilités et sai- sir leur chance. Beaucoup de belles histoires commencent comme ça. »
Les ambitions de la saison
« Chaque saison on veut faire mieux. L’an passé on voulait réussir de meilleurs résultats mais on n’a malheureusement pas atteint nos objectifs. On essaie toujours de mettre la barre haute pour travailler dur. On ne contrôle pas les résultats, mais l’état d’esprit et notre envie de gagner, oui. Le groupe est jeune et talentueux. Christophe (Hérelle) nous a montré que c’était un très bon joueur pour nous aider. Youcef (Atal), malgré son âge (22 ans), je le trouve assez complet. Il sait où il veut aller. Il est agressif, très fort en un contre un, offensivement comme défensivement. A nous, les cadres, de leur transmettre de la sérénité, du calme et de la patience quand il faut.
Revue de presse
Vieira, ça part de là
L'équipe
Patrick Vieira fait ses grands débuts sur le banc de l’OGC Nice, ce soir face à Reims. Structure, discipline, plaisir et beauté du jeu ont été ses thèmes préférés durant la préparation.
NICE – Il sait ce qui l’attend, les comparaisons avec Laurent Blanc, Didier Deschamps et Zinédine Zidane, ces autres champions du monde de 1998 devenus des entraîneurs à succès. Leurs temps de passage, respectivement à Bordeaux, Monaco et au Real Ma1drid, en comparaison des siens, à Nice. Ses premiers choix, son style, debout ou assis, ses remarques, la façon dont il racontera les matches, dont il protégera ses joueurs et les arbitres de leurs erreurs. Après avoir dirigé les moins de 21 ans de Manchester City, puis l’équipe première du New York City FC en MLS (deux ans et demi, à chaque fois, entre 2013 et 2018), Patrick Vieira (42 ans) entre dans le vif du sujet. Un banc de L 1 lui a été offert et c’est une immense curiosité.
Jusqu’ici tout va bien, et si c’est souvent le cas début août, Vieira a vraiment séduit, ce n’est pas feint. À Divonne-les-Bains, lors du stage du Gym, les joueurs l’ont regardé comme il devait s’y attendre. En 2006, ils étaient en âge de l’avoir vu survoler la Coupe du monde en Allemagne, avec « ZZ », et ça ne s’oublie pas. Ils avaient aimé le joueur, ils ont aimé ses entraînements, la façon dont il a mis le ballon au centre du jeu, même en préparation. Cette jeunesse, cette écoute, cette proximité, cette façon de leur parler et de connaître leurs codes. Il leur a dit «tu » et ils l’ont vouvoyé. Le feeling était si bon, en stage, qu’Alassane Plea et Jean-Michaël Seri en auraient presque regretté leur départ du club. Et si Arnaud Souquet, absent ce soir et borduré, aimerait tant rester à Nice, ce serait aussi pour le nouvel entraîneur.
Parce qu’il a touché à tout, dans les bureaux de Manchester City, après l’arrêt de sa carrière de joueur, au marketing, à l’argent, aux relations publiques ou à la formation, en costard et en survêtement, sa première démarche, en arrivant à Nice, fut d’aller faire le tour des bureaux, un à un, pour savoir qui fait quoi et depuis combien de temps. S’imprégner des lieux et des gens, des couleurs et de l’histoire, ne jamais oublier Claude Puel et Lucien Favre, ses prédécesseurs, dans ses premières conférences de presse, vanter la continuité, ne jamais parler de rupture. Il leur a téléphoné d’ailleurs, comme il s’est promis d’appeler tous les entraîneurs qui l’ont dirigé, dans sa carrière de joueur, pour solliciter une piste ou une idée, en cas de besoin.
Des adjoints, avec lesquels il collabore depuis plusieurs années, sont venus dans ses bagages, mais Lionel Letizi et Frédéric Gioria, les historiques du Gym, ont été associés dès le premier jour. Humilité, structure, direction, partage, échange, Vieira a inspiré tout cela depuis début juillet. Cet entraîneur-là ne fera rien seul, ou alors c’est un grand acteur.
Rigide mais pas psycho
Ses principes ? Il y a le cadre et il y a le jeu. Et dans le cadre, il y a la discipline, les règles de vie, le respect du groupe et des autres. Lorsque Allan Saint-Maximin balance une bouteille d’eau un peu loin de la glacière, le coach lui demande d’aller la ramasser, et quand un membre du staff se propose d’y aller à sa place, Vieira dit non, que c’est au joueur de le faire. Rigide mais pas psycho. La rigidité, c’est aussi ce qui a manqué dans les dernières semaines de l’ère Favre. Et cette atmosphère droite et carrée, sans taper du poing ni vociférer, n’est pas pour déplaire aux dirigeants.
À Nice, le petit déjeuner en commun est devenu obligatoire avant l’entraînement. Mais Vieira a su donner quartier libre à ses joueurs jusqu’à deux heures du mat’, à Divonne, dans un donnant-donnant dont il fixera la limite. Ne pas lâcher Saint-Maximin pour en extraire le meilleur sera l’un de ses chantiers. Il a promis de continuer à lancer des jeunes, car c’est dans l’ADN du club, et de jouer au foot, aussi. Comment ? Il n’a pas fait carrière dans le City Group pour s’inspirer d’autre chose. Son équipe est partie pour presser l’adversaire, tenter de l’étouffer, il est partisan d’écarter le jeu sur les côtés et favorise la participation des latéraux dans le jeu offensif. « Je suis pour un jeu tourné vers l’avant, à base de risques », dit-il.
“Le nom de Patrick Vieira ne tiendra pas longtemps si je ne fais rien pour stimuler les joueurs, les mettre sous pression
Il est possible que son équipe laisse quelques espaces dans son dos ou se fasse prendre en contre, et il n’est pas certain qu’elle multiplie les passes autant que sous Lucien Favre. Mais entre la théorie et la pratique, on ne sait jamais. Les joueurs vont devoir s’approprier sa méthode et ses dirigeants lui trouver un ou deux attaquants car, sans un ou deux buteurs, il n’ira pas bien loin.
Joueur, Vieira ne s’imaginait pas devenir entraîneur. Et puis il a pris les jeunes de City, et c’était parti. Depuis, il adore ; il dit vouloir aller le plus haut possible, considère Nice comme une étape et l’a choisi au feeling, excellent avec le binôme Rivère-Fournier. Il se prétend serein et soutenu, et s’attend à des moments difficiles sur ce banc-là. « Le nom de Patrick Vieira ne tiendra pas longtemps si je ne fais rien pour stimuler les joueurs, les mettre sous pression, si je ne les excite pas mentalement, disait-il récemment dans France Football. Il faut que j’essaie d’en tirer le maximum, de les challenger, de les faire sortir de leur zone de confort. C’est mon véritable objectif cette saison. »
Benitez-Cardinale, ce n'est pas tranché
Alors que Walter Benitez avait gagné sa place dans le but niçois, la saison passée, et que Yoan Cardinale n’a prolongé son contrat qu’en tout début de préparation, Vieira n’a pas confirmé que l’Argentin débuterait la saison. « Il y a une concurrence, et je n’ai pas encore fait mon choix. Je n’aime pas trop ces termes “un” et “deux” car on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je discute avec Lionel (Letizi, l’entraîneur des gardiens), mais c’est moi qui prendrai la décision », a-t-il dit. Une titularisation surprise de Cardinale n’est donc pas à exclure.
L’avant-centre mystère
L'équipe
Plea est parti, Balotelli est suspendu, Ganago et Le Bihan ne sont pas prêts et le Gym va devoir débuter sa saison avec un numéro 9 expérimental. Ce pourrait être le Tunisien Srarfi.
NICE – Il a beau évacuer poliment la question en répondant que c’est « un collectif qui marque des buts » et non pas l’avant-centre, Patrick Vieira est confronté à un problème de taille pour les débuts de son équipe en Ligue 1 : elle va jouer son premier match de la saison sans un numéro 9 averti et digne de ses ambitions.
Mario Balotelli aurait-il pu être celui-là s’il n’avait pas été suspendu pour les trois premières rencontres de Championnat ? S’il n’était pas sur le départ, aussi ? Et s’il ne s’était pas entraîné à l’écart du groupe, en juillet, pour être revenu à l’entraînement deux semaines après ses copains ? « Sa mise à l’écart, c’était surtout pour rattraper son retard physique, disait jeudi son entraîneur. Mais il va bien, il a repris avec le groupe, il est à l’heure pour les entraînements, il s’entraîne bien et attend la suite ; s’il va rester ou partir. S’il reste avec nous, il devra respecter les règles mises en place et je n’ai aucun doute de ce côté-là. »
S’il n’avait pas été suspendu pour le match de ce soir, Vieira l’aurait sans doute aligné d’entrée contre Brighton (0-1) et Saint-Étienne (0-3), lors des deux derniers matches de préparation, histoire d’avancer avec lui. Mais avec des si... Alassane Plea est parti en Allemagne à Mönchengladbach, les noms de son possible successeur s’empilent – le Lyonnais Miziane Maolida est le dernier en date – mais aucun n’a signé.
Dans l’effectif actuel, ils sont six à pouvoir plus ou moins évoluer en numéro 9, et même sept, si l’on se souvient que Vieira a essayé Pierre Lees-Melou à ce poste, en amical face au Torino (0-1). Mais il devrait plutôt jouer ailier droit, ce soir. Mickaël Le Bihan et Ignatius Ganago ont vécu une période de préparation compliquée par des pépins physiques et ne sont pas prêts. Lamine Diaby-Fadiga a souvent été utilisé en préparation, mais il a dix-sept ans et apparaît un peu tendre. Arrivé de Strasbourg en janvier, Ihsan Sacko tarde à faire ses preuves, sur un côté comme dans l’axe.
La place devrait donc se jouer entre le Tunisien Bassem Srarfi et Allan Saint-Maximin. Ce dernier a la vitesse et les déplacements pour jouer avant-centre, mais l’installer en pointe, ce serait aussi se priver de lui sur un côté, où il fait des différences incroyables et permet à l’équipe de jouer plus haut. Le Tunisien n’a pas des stats incroyables sous le maillot niçois mais Vieira n’a pas le choix, il lui faudra tenter un truc, ce soir, en attendant que ses dirigeants lui offrent un avantcentre, un vrai.
Sa première compo avec Srarfi ou Sacko en pointe ?
Nice Matin
Patrick Vieira a convoqué un groupe de 18 joueurs pour ce premier rendez-vous en Ligue 1. Sans Arnaud Souquet, en instance de départ, ni Mario Balotelli, suspendu. Rémi Walter, Vincent Marcel, Racine Coly ou Christophe Jallet ont, eux, été victimes des choix du coach en défense et au milieu. C’est devant que c’était plus compliqué pour le nouvel entraîneur niçois.
Prudent avec Mickaël Le Bihan et Ignatius Ganago, en manque de rythme, Vieira ne devrait pas non plus faire débuter un gamin de 17 ans comme Lamine Diaby-Fadiga contre Reims. Sans numéro 9 de métier et face à un mercato plus capricieux que prévu, le grand Pat’ a essayé Sacko, Lees-Melou et Saint-Maximin en pointe pendant la prépa. Si les deux derniers cités sont plus à l’aise pour animer les couloirs, Ihsan Sacko, double buteur contre Charleroi (2-2), serait en balance avec Bassem Srarfi pour la place dans l’axe. De retour de la Coupe du monde le 17 juillet, le Tunisien, auteur de 3 buts la saison dernière, n’a disputé que 156 minutes durant la prépa mais semblait tenir la corde hier pour connaître sa première titularisation en pointe.
Benitez gardera, lui, les buts azuréens même si Vieira a confié « ne pas avoir encore défini son choix sur le rôle de numéro un. Ça peut changer d’une semaine à l’autre. »
En défense et au milieu, les certitudes sont plus nombreuses pour le coach. Atal et Boscagli ont marqué des points pendant la préparation, comme Tameze qui devrait accompagner Danilo et Cyprien dans l’entrejeu. L’ancien Lensois, régulier dans ses prestations et très précieux par la qualité de ses coups de pied arrêtés, pourrait être un homme fort de la saison après avoir pu suivre une véritable préparation d’avant-saison.