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Les stats
Victoire(s) Nantes : 25 - Nul(s) : 11 - Victoire(s) Nice : 5
Les 10 derniers Nantes - OGC Nice
10/12/2017 Ligue 1 FC Nantes 1 - 2 OGC Nice
18/03/2017 Ligue 1 FC Nantes 1 - 1 OGC Nice
30/04/2016 Ligue 1 FC Nantes 1 - 0 OGC Nice
20/09/2014 Ligue 1 FC Nantes 2 - 1 OGC Nice
15/01/2014 Coupe de la Ligue FC Nantes 4 - 3 OGC Nice
25/09/2013 Ligue 1 FC Nantes 2 - 0 OGC Nice
18/04/2009 Ligue 1 FC Nantes 2 - 0 OGC Nice
13/01/2007 Ligue 1 FC Nantes 1 - 0 OGC Nice
14/01/2006 Ligue 1 FC Nantes 0 - 0 OGC Nice
04/12/2004 Ligue 1 FC Nantes 0 - 1 OGC Nice
Les news
Les déclarations d'avant-match
Miguel Cardoso :
Il n'y a pas de polémique avec le président. C'est normal que le président ne soit pas content. Il nous a parlé dans le vestiaire. Il a parlé d'une façon positive pour le groupe. Ça, c'est important... Si je me sens menacé ? J'ai la santé, j'ai une vie très stable. J'ai un groupe de joueurs qui se bat jusqu'à la dernière minute, comme à Lille. Parlons du match... Il ne manque pas grand chose pour que ça bascule. On va se battre pour. J'espère que ça sera demain.On va continuer. Je suis sûr que le moment positif va arriver... Je parle avec les joueurs individuellement. Je sais que les joueurs sont satisfaits. Je suis certain que ça va arriver. Ce n'est pas parce que la mer est difficile pour le pêcheur qu'il ne va pas sortir.
Christophe Herelle :
Nous sommes conscients d’avoir raté notre match, mais il faut garder la tête haute car il faudra rebondir à Nantes dès mardi. Site off
Kara Mbodji :
Je me concentre pas sur Balotelli. Je me concentre sur moi et sur ce que le coach attend de moi.
Waldemar Kita :
Il y a eu des changements de joueurs qui ont apporté quelque chose de plus. Vous savez, c’est toujours difficile quand vous avez quelques millions qui sont sur la touche. Il va quand même falloir que l’on se mette d’accord, que le joueur qu’on achète, qu’on souhaite, si on doit le faire jouer ou non (...) ce que je veux dire, il y a un certain moment où il faut aller beaucoup plus loin dans la démarche et l’entraîneur a besoin de temps. On a aussi besoin de résultats.
Revue de presse
Balotelli, absent ou transparent
L'Équipe
Les Niçois doivent apprendre à se débrouiller sans l’attaquant, encore forfait ce soir après avoir montré son plus mauvais visage samedi.
Euphoriques le 20 août, quand Mario Balotelli a décidé de rester une troisième saison au Gym, les dirigeants niçois ont surtout des raisons d’être frustrés aujourd’hui. Suspendu lors des trois premières journées, l’attaquant est revenu à Lyon (0-1, le 31 août) mais il est rentré de sélection avec une douleur aux adducteurs qui l’a privé de la réception de Rennes (2-1, le 14 septembre). Il n’a jamais été un stakhanoviste, et ses blessures diplomatiques pour esquiver les déplacements moins glamour ont autant marqué ses deux premières années azuréennes que sa capacité à briller lors des grandes affiches. Ses patrons attendent de lui plus de régularité et de présence cette saison, mais ils vont attendre encore un peu.
Avant la rencontre tristement perdue à Montpellier (0-1, samedi), la possibilité de le voir sauter le déplacement nantais ce soir était déjà envisagée pour des motifs compréhensibles : l’Italien n’est pas prêt à enchaîner trois matches en une semaine, il a fondu mais traîne toujours un surpoids causé par une préparation menée en dilettante, et ce n’est pas sa soirée à la Mosson qui va l’aider à prendre le rythme. Super Mario était super agaçant sur la pelouse, où il a beaucoup marché et n’a pas cessé de se plaindre, de l’arbitrage ou de ses coéquipiers. Ils sont trop jeunes pour répliquer, et seul Dante a le statut pour se le permettre. Il ne s’en est pas privé, à chaud sur Canal + : « C'est à lui de travailler pour s'améliorer. À un moment donné, c'est à lui de prendre les choses en charge. » Habitué à porter la parole du groupe dans les périodes délicates, le capitaine était encore face aux micros hier, et il est resté intransigeant : « Il faut vouloir toujours plus. Je suis un leader, je ne me contente jamais de ce que je fais. Je parle avec Mario constamment, je lui dis qu’il est très important pour nous et cette année encore plus. On a besoin d’un Mario plus constant. Dès qu’il commence à trop râler, ça devient compliqué, pour lui et pour nous. Imaginons qu’il prenne un troisième carton, il serait déjà suspendu. »
Le numéro neuf est en effet aussi souvent averti que blessé, et même si sa douleur ne semblait pas flagrante samedi, son forfait a été officialisé hier en raison d’un traumatisme aux côtes qui laisse sceptique. Au club, on jure que la blessure est réelle et qu’elle pourrait aussi l’empêcher d’affronter le PSG, samedi. Une chose est sûre, Balotelli n’est pas en forme. Son entraîneur, Patrick Vieira, a beau faire ce qu’il peut pour le protéger, il avoue : « Il faut être patient avec lui car ça ne changera pas du jour au lendemain, c’était juste son deuxième match. Il n’a pas été bon mais l’équipe n’a pas non plus fait une bonne performance.» Alors qu’il partagera ce soir les responsabilités offensives avec Maolida, Saint-Maximin a été désespérant à Montpellier, et Cyprien peine aussi à retrouver son rayonnement au milieu. Il devrait être remplacé à Nantes par Makengo, plutôt prometteur. Mais Nice a d’abord besoin de ses leaders pour se redresser, et ils donnent trop peu de certitudes.
Il cartonne (depuis son arrivée à Nice en 2016, en L 1)
53 matches - 18 jaunes - 3 rouges
26 : Le nombre de matches qu’il a manqué en Ligue 1 (sur 79 possibles) pour cause de blessure ou suspension depuis son arrivée à Nice.
Cardoso sur un fil
L'Equipe
Après les griefs formulés samedi par le président Kita sur son fonds de jeu et ses choix, le coach portugais, qui semble isolé, se retrouve un peu plus sur la sellette.
NANTES – Tout le monde a entendu Waldemar Kita monter au créneau au micro de Canal +, samedi, après un troisième revers en six journées à Lille (1-2) qui a laissé les Canaris la tête en bas (18es). Avec le franc-parler qui le caractérise, l’homme d’affaires franco-polonais avait égratigné la philosophie de jeu de son entraîneur Miguel Cardoso, celui qui devait pratiquer une forme de chirurgie esthétique par rapport au jeu développé sous Ranieri : « Jouer à la baballe, c’est bien, mais à un moment donné, il faut jouer au ballon ». Il avait aussi regretté ses choix, comme celui de laisser Anthony Limbombé, la recrue à 10 M€, sur le banc au coup d’envoi : « C’est toujours difficile quand il y a des millions sur la touche ».
Hier, Cardoso n’a pas ajouté d’huile sur le feu : « J’ai déjà dit lorsque j’ai été interrogé sur des déclarations du président qu’il était normal qu’il ne soit pas content. Mais je dis aussi que dans le vestiaire (à Lille), il a parlé d’une façon très positive pour le groupe, il a donné de l’énergie à tous, et ça c’est important. »
Cardoso a quand même livré son ressenti sur Limbombé : « Il est arrivé sans avoir eu une minute de match depuis avril, il a dû récupérer d’une blessure, d’une rupture aux adducteurs. C’est un joueur qui peut être très important dans le futur, mais l’année d’avant aussi, il avait connu une intervention chirurgicale aux adducteurs. Donc, on l’a graduellement intégré au travail et à la compétition. Et puis il n’y a pas que la question physique, il faut aussi comprendre les questions tactiques. »
Limbombé n’était pas prêt de ce point de vue quand il est rentré à Strasbourg (3-2, le 1er septembre). Maintenant, il l’est, comme toute l’équipe, et on a entendu Cardoso considérer que le Championnat commençait vraiment aujourd’hui contre Nice, qu’il sent son équipe dans le vrai et au bord de la réussite : « Ce n’est pas parce que la mer est difficile et que la tempête est dure pour les pêcheurs qu’ils ne sortent pas. Je crois qu’aujourd’hui, on arrive dans un bon moment, le moment où ça commence, avec des joueurs qui ont des données au top, qui ont assimilé les questions tactiques et qui sont compétitifs. »
Gourvennec assure ne pas avoir été recontacté
Il est proche de ce qu’il attend alors que Kita apparaît à bout de patience, lui qui semblait déjà moins convaincu par Cardoso après Dijon (0-2, le 18 août). La rumeur que le président nantais a relancé récemment Jocelyn Gourvennec a circulé, mais l’ex-coach bordelais, choix numéro un de Kita en juin, nous a assuré qu’il n’avait pas été recontacté.
Les joueurs en sont encore à se demander s'il faut croire ou non en sa méthode
Au-delà des déclarations choc du président, Cardoso semble aussi cristalliser une forme de tension au sein du club. Parce qu’il devait aussi promouvoir la jeunesse et qu’il ne le fait pas aussi vite que le département formation, impatient lui aussi, le voudrait bien. Ou parce qu’il a envoyé sans ménagement en réserve un joueur comme Santy Ngom, qui était apprécié au sein du groupe. Cardoso a aussi pu heurter des cadres du club réfractaires à de nouvelles façons de travailler plus. Ou des joueurs qui trouvent ses séances d’entraînement et vidéo longues et lourdes. Toujours est-il qu’il n’a pas emmené tout le monde dans ses convictions. Ce qui peut changer ça, ce sont les résultats, donc les joueurs.
Pour certains, le gros du vestiaire est derrière lui. Pour d’autres, s’il n’y a pas encore de pros ou d’anti-Cardoso, les joueurs en sont encore à se demander s’il faut croire ou non en sa méthode, ce qui renferme un doute sur la réussite du projet. On en saura plus ce soir, alors que Cardoso joue peut-être sa tête, sauf si Kita attend la prochaine trêve pour voir si l’équipe remonte dans la première moitié du classement avec les millions sur le terrain.
Pression maximal sur Cardoso
Capital.fr
La cote d'alerte est atteinte à Nantes, tombé dans la zone rouge (18e) après sa défaite à Lille (2-1), mettant le coach Miguel Cardoso sous pression maximale avant la réception de Nice pour la 7e journée de Ligue 1.
Ce troisième revers en six matches n'avait pourtant rien de déshonorant face à l'actuel dauphin du Paris SG, avec une seconde période plus qu'encourageante et qui aurait dû permettre aux Canaris de ne pas rentrer bredouille.
Malgré cela, le président Waldemar Kita est venu jouer les pompiers pyromanes devant les caméras de télévisions, critiquant vertement le jeu - ses joueurs "jouent à la baballe" - et les choix faits par son entraîneur qui laisse "des millions (d'euros) sur la touche".
Qu'il semble loin le 25 juin où l'homme d'affaires franco-polonais expliquait son choix en faveur du technicien portugais en affirmant qu'il avait "envie de prendre quelqu'un dans la durée parce que c'est comme ça qu'on construit".
"On a besoin de résultats, je suis d'accord avec vous, mais laissez lui un petit peu de temps", lançait-il même aux journalistes qui l'interrogeaient sur les objectifs. Un conseil qui ne s'applique donc pas à lui-même.
Le dirigeant n'a en effet pas attendu le match de Lille pour interférer dans le travail de son entraîneur, comme il l'a fait avec quasiment tous les techniciens sous ses ordres. Et il y en a eu 14 depuis son arrivée au club il y a 11 ans.
À tel point que cet été, quand il n'avait pas réussi à convaincre Jocelyn Gourvennec de prendre ce poste précaire, des supporters nantais avaient lancé une pétition ironique pour lui demander de prendre place sur le banc.
Après deux matches seulement, M. Kita avait déjà amicalement, dans un entretien à L'Équipe, suggéré à son entraîneur de "peut-être oublier certaines choses et reprendre la base quand on ne peut pas tout changer du jour au lendemain".
- Le temps presse -
Samedi, tout assurant qu'il n'y avait ni "reproche" ni "pression" de sa part, il a ajouté une autre facette: "on a des joueurs de qualité, on a beaucoup investi et ces joueurs doivent être sur le terrain".
Il visait notamment Anthony Limbombe, attaquant belge de 24 ans, arrivé cet été pour 10 millions d'euros bonus compris, ce qui est tout simplement le plus gros transfert de l'histoire du club, mais aussi Gabriel Boschilia, prêté par Monaco.
Deux joueurs qui ont apporté en sortie de banc à Lille, notamment en percussion qui manque si cruellement aux Nantais, mais qui restent sur une saison où ils ont peu joué en raison de graves blessures.
"Limbombe est dans un moment d'intégration. La dernière fois qu'il a joué, c'était en avril, donc je ne suis pas suicidaire au point de mettre un joueur dans une situation (à laquelle) il n'est pas capable" de faire face, a rétorqué Cardoso à son président au micro de Canal+.
"On a des joueurs qui font une intégration progressive. C'est lui, c'est Fabio, c'est Kara (M'Bodji). Ce sont des joueurs arrivés plus tard. Donc, malheureusement, c'est un processus qui prend malheureusement quinze jours, trois semaines, quatre semaines... c'est important de comprendre ça aussi", a-t-il ajouté.
Au moment de recevoir des Niçois qui semblent aussi fragiles (15e avec 7 points) et alors que la Beaujoire attend toujours d'assister au premier succès à domicile de ses protégés, pas sûr que Cardoso ait encore autant de temps devant lui...