Après la deception du match contre le PSG, Nice va retouver le club qui a lancé sa saison l'an dernier mais la situation est bien différente... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent.
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Les stats
Victoire(s) Toulouse : 17 - Nul(s) : 12 - Victoire(s) Nice : 10
Les 10 derniers Toulouse - OGC Nice
29/11/2017 Ligue 1 Toulouse FC 1 - 2 OGC Nice
23/04/2017 Ligue 1 Toulouse FC 1 - 1 OGC Nice
28/11/2015 Ligue 1 Toulouse FC 2 - 0 OGC Nice
23/05/2015 Ligue 1 Toulouse FC 2 - 3 OGC Nice
05/10/2013 Ligue 1 Toulouse FC 1 - 0 OGC Nice
06/04/2013 Ligue 1 Toulouse FC 3 - 4 OGC Nice
07/05/2012 Ligue 1 Toulouse FC 0 - 0 OGC Nice
31/08/2011 Coupe de la Ligue Toulouse FC 1 - 2 OGC Nice
19/03/2011 Ligue 1 Toulouse FC 1 - 1 OGC Nice
28/03/2010 Ligue 1 Toulouse FC 0 - 2 OGC Nice
Les news
Les déclarations d'avant-match
Pierre Lees-Melou :
On va aller à Toulouse pour chercher une victoire, on était sur une bonne série avant Paris (0-3, 8e j.), on veut donc continuer sur cette lancée. Les Toulousains sont bien mieux que l'année dernière, j'ai l'impression qu'ils ont une nouvelle philosophie de jeu, ils sont agressifs et marquent beaucoup de buts. Ce sera à nous de s'imposer pour aller les chercher, on doit gagner ce genre de matches contre des concurrents directs.
Racine Coly :
Ils sont sur une bonne lancée, ça ne va pas être facile. La priorité, c’est de trouver de la continuité. Ça passera par l’envie, le jeu et l’écoute. En faisant un bon match, en restant concentrés, on a réussi à obtenir un bon résultat à Nantes (2-1), alors que juste avant, à Montpellier (0-1), c’était vraiment compliqué. Pour moi, tout dépend de notre capacité à enregistrer et à reproduire ce que nous demande le coach. Site Off
Alain Casanova :
J'ai une petite idée de mon attaque. On a un effectif réduit où tout le monde est donc concerné. Ce ne sera pas un problème de ce côté-là. On fera comme on a l'habitude de faire. Je voulais avoir un groupe réduit, à 22 joueurs de champ (avec Todibo) et trois gardiens. Je veux que tout le monde se sente concerné car chacun est important. Ce week-end, on a quatre joueurs en moins, d'autres vont donc apparaître
Pierre Lees-Melou :
IEnclencher une série positive ! Ça va mieux depuis Lyon, mais on fait une défaite contre Montpellier et une autre contre Paris, ça veut dire qu’il nous faut du temps et du travail. Donc on va s’y remettre pour corriger nos erreurs et prendre des points. A nous de relever la tête !Site Off
Christophe Herelle :
Nous allons continuer à travailler en pensant au match de Toulouse, afin de tout faire pour ramener des points au plus vite. Site off
Revue de presse
Vieira écarte Balotelli
L'Equipe
L’entraîneur du Gym n’a pas emmené son avant-centre italien à Toulouse.
NICE – Mario Balotelli (28 ans) n’est pas blessé. Il s’est entraîné cette semaine avec ses coéquipiers, participant à toutes les séances, y compris la double ration de mardi : terrain le matin, musculation l’après-midi. Hier encore, les observateurs le trouvaient appliqué et déterminé, au point que son absence dans la liste des joueurs niçois retenus pour le déplacement à Toulouse a été une surprise.
Mais Patrick Vieira a pris sa décision : pas de Balotelli à Toulouse, où l’attaque niçoise devrait être composée de Maolida et Saint-Maximin. Et, au passage, pas de Cardinale non plus, opérationnel mais rétrogradé comme troisième gardien, après avoir été le numéro 1 de Vieira lors des trois premières journées de Ligue 1.
Ça bouge à Nice. D’après la voix du club, l’absence de l’Italien n’est pas le fruit d’une sanction de son entraîneur, de son manque d’implication par exemple, mais répond au besoin de le faire progresser physiquement. Vieira le juge publiquement depuis plusieurs semaines à court de forme et estime, aujourd’hui, que son état nécessite un travail de préparation spécifique. Pendant que ses partenaires tenteront de se relever de la claque reçue par le Paris-SG (0-3, samedi), « Super Mario » travaillera au centre d’entraînement des Aiglons, avec un préparateur physique.
Lorsqu’il était revenu avec deux semaines de retard à l’entraînement du Gym, le 17 juillet, l’Italien (1,89 m) pesait plus de 100 kg. Cela va mieux de ce côté-là, mais ce n’est pas la grande forme et il est temps d’agir. Ce travail spécifique, il aurait dû l’effectuer le mois dernier mais son rappel en équipe d’Italie l’avait reporté.
Rappelé à ses devoirs par son entraîneur et son capitaine
À l’heure actuelle, Balotelli traîne un déficit de forme trop important pour être utile sur le terrain à ses coéquipiers, selon son entraîneur. « Il était sans doute trop tôt pour le faire jouer à Montpellier (0-1, le 22 septembre) », avait estimé l’entraîneur niçois la semaine dernière, pour prévenir de son absence dans son onze de départ contre Paris. L’Italien n’avait pas été du déplacement à Nantes (2-1, le 25 septembre), officiellement en raison de traumatismes aux côtes, et sa deuxième mi-temps contre le PSG avait été indigne : pas de pressing, pas de repli défensif, des reproches répétés envers ses partenaires et une attitude de marcheur contemplatif difficilement supportable, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Officiellement, Vieira lui reprocherait donc plus sa méforme que son manque d’investissement pour le collectif. Dans les faits, c’est au moins du 50-50. L’entraîneur du Gym a souvent rappelé son avant-centre à ses devoirs de professionnel, en conférence de presse, et Dante, le capitaine, a également estimé qu’il devait en faire plus. Faire plus, c’est commencer à perdre ses kilos superflus, courir pour les autres, se faire mal et se montrer enthousiaste dans l’effort, comme tout le monde. Balotelli ne fait rien de tout ça depuis qu’il est revenu au jeu, le 31 août sur le terrain de Lyon (1-0). Sa méforme a bon dos et son état d’esprit est un supplice.
Suspendu pour les trois premiers matches de Championnat, absent à Rennes et à Nantes, méconnaissable à Montpellier et limite dans l’attitude contre Paris, Balotelli est sur une drôle de pente.
A casa*!
Nice Matin
Patrick Vieira n’avait pas jugé nécessaire d’expliquer à Mario Balotelli la raison de sa mise au ban contre Paris. Hier, le coach niçois est allé encore plus loin en ne l’incluant pas dans le groupe de dix-huit joueurs qui se rend à Toulouse. Une décision forte qu’il assume mais qu’il refuse, en privé, d’associer à une sanction. Vieira n’est, certes, pas satisfait de la forme, de l’investissement et des performances de son meilleur joueur, mais il ne l’a pas encore condamné. Jeudi, il avait même eu des mots doux envers lui. « J’attends beaucoup de lui, comme de Dante, de Christophe (Jallet). Ils ont de la bouteille. Mario travaille bien, à l’image de sa très bonne séance de ce matin. Je n’ai aucun doute sur son envie, avait prétendu Vieira, en conférence de presse. Il se donne les moyens de retrouver son niveau mais ça ne va pas revenir du jour au lendemain. Je vais lui donner du temps, il se connaît très bien. Il est conscient de ses performances actuelles. Il bosse... »
Mancini ne devrait pas l’appeler
Personne n’imaginait alors que Balotelli allait passer son vendredi soir sur la Côte d’Azur. « Cela ne me choque pas du tout, confie un ancien de la maison rouge et noire. Le coach Favre n’osait rien lui dire. Pour moi, c’est utopique que ce soit un cadre. » « Peut-être, mais ça ne signifie pas que c’est la guerre entre eux, souffle une source interne. S’il ne vient pas à Toulouse, c’est pour son bien et celui de l’équipe en vue des prochaines échéances. »
A court de forme, après un été perturbé par des discussions interminables avec l’Olympique de Marseille, Balotelli n’a pas la caisse, ni les cannes, pour disputer un match en Ligue 1. Cela s’est vu de manière criante à Montpellier et contre Paris, deux rencontres qu’il a traversées comme une ombre. Ce matin, il est attendu au centre d’entraînement pour une séance spécifique. S’il vient à ne pas être sélectionné en équipe d’Italie dans les prochaines heures - ce qu’espère le staff et ce qui devrait être le cas, il poursuivra un travail personnalisé, dans l’espoir d’être remis sur pied pour la réception de l’OM, le 21 octobre. Nice - Marseille, c’est dans seize jours et en seize jours, Balotelli a le droit de redevenir un sportif de haut-niveau, s’il le veut bien. Hier, lors de la mise en place, l’Italien n’a pas affiché l’attitude d’un joueur qui avait lâché.
Ganago et Sacko lui ont été préférés
La veille, il s’était distingué par son adresse face au but mais cela n’a pas suffi à convaincre son ancien coéquipier à l’Inter Milan et Manchester City de l’amener à Toulouse, au contraire d’Ihsan Sacko et Ignatius Ganago. L’un n’a pourtant jamais brillé avec Nice et n’a joué que trois minutes cette saison, quand l’autre (1 but à Caen) revient tout juste de blessure. Aux yeux de Vieira, ils offrent pourtant plus de garanties que Balotelli en ce moment. C’est un signal fort envoyé à son groupe. Il reste à savoir si ce management direct sera payant sur le long terme. « On a une confiance aveugle en Patrick (Vieira) et on ne discute pas ses choix, affirme-t-on en haut lieu. Le collectif, voilà ce qui nous importe. »
En ce moment, celui du Gym se porte mieux quand Balotelli n’en fait pas partie. Ce n’est pas ce qui était prévu...
Une attaque patraque
Nice Matin
Dans le sillage d’un Mario Balotelli muet après trois apparitions, le Gym tarde à trouver un rythme offensif sur ce début de saison. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui manquent.
Un seul tir cadré en 90 minutes. Difficile de contrecarrer les plans du PSG dans ces conditions-là. Le constat d’un seul match, et face à la meilleure équipe du championnat, masque une réalité générale sur ce début de saison : Nice possède la troisième plus mauvaise attaque de Ligue 1. Les hommes de Patrick Vieira maîtrisent le cuir (54% de possession moyenne), se procurent des occasions mais manquent d’efficacité devant le but adverse en ne cadrant qu’une frappe sur cinq (voir chiffres). Un mal chronique qui a pénalisé un Gym dominateur contre Reims ou Dijon notamment.
Alberganti : « Ça se joue sur le manque d’expérience »
«J’ai envie de dire qu’il ne manque presque rien. Ça se joue à un mauvais choix, de la précipitation dans le dernier geste... Avec de l’expérience, le potentiel offensif va s’exprimer par des buts, analyse Patrice Alberganti, ancien Aiglon désormais consultant pour France Bleu Azur. On oublie que Saint-Maximin a 21 ans, que Myziane en a que 19 et qu’il découvre la Ligue 1 avec la casquette de titulaire. On le compare beaucoup à Plea quand il est arrivé. Il se créé des occasions, se précipite un peu trop et pèche dans la finition. Mais dans un ou deux ans, ce ne sera plus le même joueur.»
Auteur de deux passes décisives contre Rennes, l’ancien Lyonnais a besoin de temps et d’un brin de réussite pour prendre confiance. A l’image d’un Saint-Maximin plus efficace que l’an dernier à pareille époque, et qui semble avoir pris une autre envergure sous les ordres de Patrick Vieira.
Depuis sa prise de fonctions, le coach lui parle énormément pendant les séances d’entraînement, monte le curseur des exigences avec ce joueur capable de faire des différences folles balle au pied, mais qui manque encore de précision et de relâchement face au but. Tout ce qu’est capable d’amener un Mario Balotelli en pleine forme.
Balotelli, facteur X
La présence de l’attaquant italien dans la surface de réparation adverse pourrait également changer la donne sur coups de pied arrêtés (5 buts en L1 sur corner ou coup franc), un secteur de jeu qui n’a amené aucune réalisation jusqu’ici malgré les opportunités nombreuses. « Le jour où il sera au top et recommencera à être efficace, toute l’attaque en tirera les bénéfices, conclut Patrice Alberganti. Quand il y a un attaquant qui marque des buts, les autres ont envie de l’imiter.»