Les aiglons tenteront de reprendre leur marche en avant! Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent.
PROMO : Votre nouveau maillot 100% original de l'OGC Nice, moins cher (61€) (-15% avec le code VCUKKB15) avec livraison gratuite
Les cotes
Où suivre la rencontre?
Radio
Multiplex
Vos places
Victoire(s) Nice : 14 - Nul(s) : 6 - Victoire(s) Angers : 6
Les 10 derniers OGC Nice - SCO Angers
22/09/2017 Ligue 1 OGC Nice 2 - 2 Angers SCO
14/05/2017 Ligue 1 OGC Nice 0 - 2 Angers SCO
15/01/2016 Ligue 1 OGC Nice 2 - 1 Angers SCO
21/10/2000 Ligue 2 OGC Nice 2 - 0 Angers SCO
31/10/1980 Ligue 1 OGC Nice 2 - 2 Angers SCO
10/08/1979 Ligue 1 OGC Nice 0 - 0 Angers SCO
19/07/1978 Ligue 1 OGC Nice 3 - 1 Angers SCO
27/08/1976 Ligue 1 OGC Nice 4 - 1 Angers SCO
03/06/1975 Ligue 1 OGC Nice 4 - 1 Angers SCO
06/10/1973 Ligue 1 OGC Nice 4 - 0 Angers SCO
Les news
Les déclarations d'avant-match
Dante :
Il faut continuer d’être solide derrière, mais aussi proposer plus de jeu vers l’avant. Nous avons manqué d’intensité dans nos gestes, nos passes. Nous sommes bien, mais il y a encore des choses à régler. Site off
Revue de presse
« Ils ne sont pas un problème »
L'Equipe
Patrick Vieira, l’entraîneur de Nice, s’est montré magnanime avec Mario Balotelli et Allan Saint-Maximin, décevants et remplacés samedi à Guingamp (0-0).
NICE – À Guingamp (0-0), il y a trois jours, Allan Saint-Maximin avait été remplacé à la mi-temps et Mario Balotelli à un quart d’heure de la fin, ce qui avait passablement énervé l’Italien. À sa sortie du terrain, l’échange avait été tendu avec Patrick Vieira, son entraîneur. Il avait jeté ses gants à terre et s’était assis quelques minutes sur le banc, avant de rejoindre le vestiaire. Une attitude contestataire proche de celle qu’il avait eue, il y a un mois, contre Amiens (1-0), où il avait filé directement au vestiaire après son remplacement. Saint-Maximin avait fait la même chose, ce soir-là.
Ces caprices de demi-dieux ont évidemment agacé Vieira, ils touchent à son autorité et à son management, et le risque de contagion existe. Que faire ? Que dire ? Et dans quel sens trancher ? « Il y a eu beaucoup de frustration chez Allan, il n’est pas content quand il rate ou que le ballon n’arrive pas au bon moment, a minimisé Vieira, hier soir. Mario, lui, aime marquer et en ce moment il ne marque pas (0 but cette saison).
J’ai beaucoup de temps pour les joueurs et s’il faut leur expliquer cent fois les choses, je le ferai. Ras le bol ? Non pas du tout. »
Joueur, Vieira a toujours su jongler entre la dureté et la douceur ; entraîneur, il n’a pas d’autre alternative que de jongler entre fermeté et pédagogie. Punis samedi, ces deux-là ont dû se sentir soutenus, hier, au moins publiquement, et si ça les intéresse. Si Vieira souhaitait punir ou faire souffler l’un des deux, l’absence pour blessure de Myziane Maolida (fissure du pied droit) risque de réduire ses choix. L’ancien Lyonnais aurait été une solution pour envoyer un message, mais il n’est pas là.
Interrogé hier soir sur les suites de cette « affaire », Vieira s’est montré patient devant l’avalanche de questions, et magnanime envers les intéressés, allant jusqu’à endosser une partie de la responsabilité de leurs contrariétés. « Ils ne sont pas un problème. Le manque de soutien et l’isole- ment ne leur permettent pas de s’exprimer. C’est à moi d’aider le collectif pour tirer le meilleur de Mario et d’Allan. C’est ma responsabilité qu’ils puissent bien jouer avec le reste de l’équipe, on doit trouver la solution dans le positionnement des milieux et même grâce au surnombre venu de derrière, avec Christophe (Jallet), Malang (Sarr) et même Dante. C’est avec ce genre de détails que Mario et Allan seront plus dangereux. Je dois réfléchir à comment obtenir le maximum de ces deux joueurs. »
Mais ne risque-t-il pas de s’user devant la répétition de certains comportements ? Et éventuellement de cogiter, la prochaine fois, au moment de remplacer les grincheux ? «Cela fait partie de la vie d’un entraîneur, accepte-t-il. Il y a des joueurs qui comprennent, d’autres qui ne comprennent pas. Certains l’acceptent, d’autres moins. Ça ne me pose pas de problème qu’ils réagissent d’une certaine manière. J’attends juste qu’ils aient du respect pour le club, pour le groupe et pour moi-même, par rapport aux décisions que je peux prendre. » C’est ce qui s’appelle passer l’éponge, et ça mériterait un renvoi d’ascenseur, ce soir face au SCO.
Compatibles ?
Nice Matin
Allan Saint-Maximin et Mario Balotelli n’ont pas encore trouvé la bonne carburation. Peuvent-ils s’entendre ?
Le Gym va bien. Il peut, en cas de résultat positif ce soir face à Angers, enchaîner un sixième match d’affilée sans défaite en L1. Pour voir les Aiglons réaliser pareille performance, il faut regarder la fin de saison 2016-2017 (18 mars-30 avril). La statistique n’est pas une prouesse mais elle mérite d’être soulignée avec force. Cette équipe avance et plutôt vite. Ne reste plus qu’à mettre de la folie dans la surface adverse pour que le bonheur soit total. Et que le compteur buts (12 réalisations pour l’instant) décolle pour de bon et soit en adéquation avec la 7e place actuelle.
Quand une équipe n’emballe pas les foules sur le plan offensif, forcément, l’œil se tourne vers les attaquants. A Nice, c’est donc le rendement d’Allan Saint-Maximin (3 buts) et de Mario Balotelli (0), alignés ensemble à Guingamp, qui interpelle. Leur complicité a été défaillante. Leurs appels n’ont jamais été coordonnés et leurs échanges, sources de reproches mutuels, pas forcément constructifs. Ce constat dressé, une question se pose. Ces deux footballeurs au talent indéniable sont-ils faits pour évoluer côte à côte ?
Vieira : « Les bons joueurs sont toujours faits pour jouer ensemble »
« Tout va bien. Ils n’ont pas de problème ou une mauvaise relation, a fait savoir Walter Benitez hier, interrogé sur le lien qui anime ses deux partenaires. Ce n’est qu’un peu de frustration. C’est normal, ils veulent faire plus pour l’équipe. »
« Les bons joueurs sont toujours faits pour jouer ensemble », a ajouté Vieira, dans la foulée de son portier, qui vit les difficultés de son attaque avec beaucoup de sang-froid. Même s’il doit subir le courroux de ses deux pointes à chacun de leur remplacement, comme ce fut le cas en Bretagne samedi ou contre Amiens le 3 novembre.
« Ça fait partie de la vie d’un entraîneur, d’un groupe, a confié le technicien du Gym. Ça ne me pose aucun problème d’échanger avec les joueurs, de leur donner mon point de vue, qu’ils réagissent. Certains comprennent, d’autres pas. Il y a en d’autres qui l’acceptent, d’autres moins. J’attends qu’ils aient beaucoup de respect par rapport aux décisions que je peux prendre, pour le groupe et le club, mais jusqu’à maintenant il n’y a eu aucun débordement. »
Vieira n’est donc pas usé et n’a pas l’intention d’écarter ses deux finisseurs. Notamment Balotelli, le plus virulent des deux. Et ils devraient donc débuter à nouveau ce soir contre le 13e de L1. Surtout en l’absence de Myziane et après les entrées peu productives de Ganago et Makengo au Roudourou.
« Les écarter ? Pas du tout. J’ai beaucoup de temps pour les joueurs. Si je dois expliquer vingt ou cent fois les choses, je le ferai. Je suis patient », s’est amusé le champion du monde 98, qui s’attend à un « match compliqué » contre le 3-5-2 du SCO, schéma que son Gym a du mal à manœuvrer.
‘‘Les écarter ? Pas du tout. J’ai beaucoup de temps pour les joueurs. Si je dois expliquer vingt ou cent fois les choses, je le ferai. Je suis patient. ”
Patrick Vieira, au sujet de son duo d’attaque
Menès : « La forme de Balotelli est précaire »
Dès lors, comment relancer les deux hommes ? « Ce n’est pas seulement le problème de Mario et Allan, c’est peut-être le manque de soutien qui ne leur permet pas de s’exprimer. Le positionnement de Malang (Sarr), Christophe (Hérelle) ou même de Dante en période de construction comme de petits détails feront aussi que Mario et Allan toucheront plus de ballons. C’est difficile quand ils sont isolés contre cinq-six défenseurs. Avec notre organisation, on n’a pas besoin d’eux dans la construction. » Les deux hommes comprendront, peut-être, qu’ils doivent moins décrocher pour toucher le cuir.
Suffisant ? Pas pour Pierre Menès. Le consultant de Canal + juge la connexion vouée à l’échec dans l’état actuel des choses. Il pointe Balotelli. « Dans l’absolu, ils sont compatibles. On a un joueur puissant et axial avec un autre rapide sur les côtés. Mais la forme de Balotelli est tellement précaire que c’est difficile pour lui de s’entendre en ce moment avec qui que ce soit sur le terrain. Comme il ne fait pas le minimum d’efforts requis alors qu’à côté de lui il a un joueur qui joue tous les ballons à fond, évidemment, ça fait un décalage important. Et je pense que connaissant le caractère de Patrick, ça ne va pas tarder à le saouler. Est-ce qu’il ne lui manque pas un but pour rebondir ? Si encore il ratait des occasions, on dirait ça va venir avec la confiance. Là, il n’en a pas. Allan, de son côté, progresserait énormément en levant plus la tête et en s’appuyant davantage sur ses coéquipiers. Il va plus vite que Mbappé et doit apprendre à ralentir en fin d’action. Les piquer en les faisant passer par le banc ? Il va falloir faire avec eux parce que je ne pense pas que Nice ait les moyens de faire avec d’autres en attaque. »
Jérôme Alonzo, ancien portier du Gym, désormais consultant pour la chaîne L’Equipe, n’est pas tendre non plus avec l’Italien.
« Si le duo ne fonctionne pas, c’est parce qu’il est constitué d’une personne qui a très envie de progresser et d’une autre qui nous montre qu’elle a été rattrapée par ses démons. Balotelli aurait pu être ce grand frère qui amène Allan vers le très, très haut niveau. Il est resté à Nice par défaut et un joueur dans ce cas ne peut pas aider son équipe. La réussite de leur duo dépend de lui. Lui faire perdre encore 4-5 kg, l’arrêter et le faire bosser tout janvier, avec une prépa foncière digne de ce nom, pourrait être la solution. Mais pour soigner un malade, il faut déjà qu’il soit d’accord. »