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Victoire(s) Angers SCO : 10 - Nul(s) : 9 - Victoire(s) Nice : 7
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L'interview
Nice Matin
Nice est toujours dans la course à l’Europe. Cela vous surprend ?
Dans le football, il n’y a jamais de hasard. Il faut aller chercher les choses. On se bat tous les jours à l’entraînement pour finir le plus haut possible, être à la bagarre pour une place en Coupe d’Europe. Il n’y a pas de fossé avec les équipes de devant, on est encore dans la course. La victoire contre Lyon nous a remis dans le bon sens.
L’absence de renforts n’est donc pas rédhibitoire...
Il y aurait pu en avoir mais non... Le coach a toujours eu un discours positif avec nous. Il croit beaucoup en ce groupe. On est capable de rivaliser avec tout le monde si on garde le même état d’esprit que contre Lyon. Peu importe qui arrive, qui part, on se doit de garder la même ligne directrice.
Ce match à Angers, ce sera un nouveau test...
C’est dans ce type de rencontre qu’on peut mesurer si on progresse ou pas. Car ce sera très compliqué face à une équipe très bien organisée. Il y a peut-être moins de talent qu’à Lyon, Paris ou Marseille mais dans l’envie, l’organisation, l’abnégation et le don de soi c’est souvent supérieur. On verra si on a franchi un cap.
Vous y croyez ?
L’avenir nous le dira. Dans deux semaines, on en saura un peu plus. On fait preuve parfois d’excès de confiance. C’est la jeunesse... On a un groupe qui a peu d’expérience au haut-niveau. Il y a une forme de relâchement par moments, c’est pénalisant. A Lille, on est passé complètement au travers. Lors des deux prochains matchs (Angers et Amiens), il faut enfiler le bleu de chauffe et garder l’état d’esprit conquérant affiché contre Lyon. Quand on est sur une bonne dynamique, c’est là qu’il faut taper du poing sur la table. Quand ça va mal, tout le monde s’en rend compte. C’est ça aussi l’expérience.
Vous n’avez pas une grande de marge de manœuvre quand l’état d’esprit n’est pas là...
On a des lacunes offensives, on le sait. On compense ça par une grande rigueur défensive. Ce n’est pas rien d’être aussi bien classé avec aussi peu de buts marqués. L’état d’esprit est indissociable du haut niveau. Si tu n’as pas ça, tu es mort. Cela est également valable pour les plus grands joueurs. On est assez régulier à ce niveau-là mais il le faut car on a moins de marge que les équipes qui sont devant nous.
Vous jouez moins ces dernières semaines. Avez-vous toujours autant de poids auprès des jeunes ?
Ça ne change rien. Mon rôle reste le même que je joue ou pas. C’est une question de personnalité. C’est la vie d’un joueur de foot d’avoir un peu moins de temps de jeu. Le principal, c’est de garder un état d’esprit positif, d’être tourné vers les autres. Je suis là pour répondre aux attentes du coach quand il fait appel à moi. Il sait qu’il peut compter sur moi, à tout moment. Je ne vais pas commencer à faire la gueule si je joue moins. J’ai envie de donner l’image du mec qui ne lâche pas et qui répond présent quand on a besoin de lui. J’ai envie de transmettre. Cela se perd, alors que c’est une notion essentielle dans une vie de groupe. J’ai toujours envie de jouer mais je ne suis pas là pour faire la gueule.
Vous avez toujours envie de poursuivre l’aventure à Nice ?
Oui, bien sûr. Je me retrouve dans le coaching. Je suis épanoui. Si on peut encore se rendre service mutuellement, ce serait top. Quand je vois certains jeunes nés en 2000, ça pique un peu (rires) ! Ils ont des qualités de base assez impressionnantes. Ils ont de la chance d’être dans un club qui leur fait confiance. A eux d’écouter et de bosser.
C’est usant de répéter les mêmes choses à certains ?
Cela fait partie du job... On a tous des caractères différents. Ce problème se posera toujours avec les joueurs catalogués au-dessus. Je pense à Mario (Balotelli), Allan (Saint-Maximin). Ce sont de grands enfants. Il faut juste qu’ils comprennent que c’est pour eux quand on leur dit certaines choses. On n’est pas là pour les faire chier, mais on souhaite qu’ils progressent et nous fassent gagner. Ce ne sont pas des mauvais mecs. Il n’y a aucun souci.
Qu’avez-vous pensé de la victoire des Parisiens à Manchester ?
Ils ont réalisé un match exceptionnel face à un adversaire en pleine confiance. Ils ont calmé tout le monde, effectué une performance de patrons. Même à l’extérieur, ils peuvent faire de belles choses.
C’est un bel exemple de voir de tels joueurs effectuer de tels d’efforts...
Oui, ça saute aux yeux. Ils ont beau avoir de gros salaires, tout ce que vous voulez, un tel match, c’est une histoire d’hommes sur un terrain. S’ils n’avaient pas mis autant de courage, ils n’auraient jamais remporté ce match. Quand vous faites les efforts les uns pour les autres, peu importe qui est là ou pas là, c’est tout de suite beaucoup plus simple. C’est le meilleur des exemples pour nos jeunes. Même ces gars-là doivent se mettre le cul par terre pour gagner des matchs. C’est une belle leçon.
Les déclarations d'avant-match
Stephane Bahoken :
Nice aime bien jouer au ballon et a une très bonne défense. On est solides de notre côté aussi. Je m’attends à un match plutôt ouvert. Ce sera à nous d’enflammer le début de match pour leur montrer qu’on est chez nous. Il faut qu’on continue à aller de l’avant comme on est en train de le faire pour aller chercher au plus vite le maintien !
Revue de presse
Nice, le coup de fraîcheur
L'Equipe
Faute de recrues, les Niçois s’appuient sur plusieurs jeunes qui pallient avec succès les lacunes de l’effectif.
Patrick Vieira aurait évidemment préféré compter sur des renforts en janvier, mais l’absence de recrues n’empêche pas l’entraîneur niçois de chercher des solutions. Il en trouve grâce aux jeunes qui prennent de plus en plus de place, et il est désormais courant de voir apparaître dans le groupe azuréen des joueurs sans contrat professionnel ni nom floqué sur le maillot. Ils étaient quatre contre Lyon (1-0, dimanche dernier), et deux d’entre eux, le milieu défensif Paul Wade (18 ans) et l’attaquant Maxime Pélican (20 ans), sont entrés en seconde période pour défendre avec appétit l’avance du Gym. La débauche d’énergie de Pélican est récompensée puisqu’il est encore du voyage à Amiens, aujourd’hui, et il est accompagné de l’attaquant Eddy Sylvestre (19 ans) et du défenseur Andy Pelmard (18 ans), restés sur le banc face à l’OL.
Du haut de ses trente-cinq ans, Christophe Jallet sent que la jeunesse pousse fort, même si elle a encore besoin d’être guidée. « Ils sont nés autour de 2000, ça pique hein...
Ils ont des qualités de base assez impressionnantes, ils se rendent compte qu’ils ont la chance d’être dans un club qui fait confiance aux jeunes, juge celui qui devrait être aligné à gauche de la défense. On voit beaucoup de jeunes monter au gré des absences, ça donne un panel de joueurs intéressants. Ils doivent se donner à deux 200 % tous les jours pour gratter du temps de jeu. Paul et Maxime sont entrés contre Lyon, Andy s’entraîne souvent avec nous, Eddy a fait de bonnes perfs. »
Sylvestre, la révélation
Déjà fort de deux titularisations, en attendant la troisième prévue ce soir, Eddy Sylvestre est en effet la révélation du début d’année niçois, en électrisant un secteur offensif trop peu dangereux depuis le début de la saison. Vieira apprécie sa « créativité dans les trente derniers mètres », sa technique s’exprime aussi bien en L 1 qu’avec la réserve en National 2, et la finesse de son pied gauche anime le côté droit de l’attaque, ce qui le rend complémentaire de Saint-Maximin. La blessure de Maolida aux ischio-jambiers lui donne en outre une chance de se placer en position de force avant de signer son premier contrat pro. Alors que le centre de formation de l’OM ne l’avait pas conservé, il a retrouvé la lumière et attire les regards, mais le Gym a tout intérêt à le conserver pour suivre la politique de trading annoncée.
En attendant de représenter une plusvalue, tous ces espoirs permettent déjà de garder sous tension un groupe qui se relâche trop souvent. « Ils ont envie de jouer, de toucher la L 1, de s’entraîner avec l’équipe première. Ils ont du talent, beaucoup d’envie, ils ramènent un peu de fraîcheur et ça fait du bien, estime Vieira, qui amène aussi l’attaquant Diaby-Fadiga (18 ans) à Angers. Ça apporte aussi de la concurrence et il y en a besoin. Ils doivent encore travailler mais ce seront des joueurs importants pour le club dans le futur. » Rien ne leur interdit toutefois d’accélérer le temps comme le défenseur Malang Sarr, titulaire régulier depuis trois saisons à vingt ans, car Nice aura bien besoin de renforts inattendus pour continuer à rêver d’Europe malgré un effectif aussi inexpérimenté que limité.