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Victoire(s) Nice : 23 - Nul(s) : 7 - Victoire(s) Toulouse : 9
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Le groupe toulousain : Goicoechea, Reynet - Amian, Diakité, Jullien, Moubandje, Shoji, Sylla - Bostock, Dossevi, Durmaz, Garcia, Sangaré, Sidibé - Gradel, Jean, Mubele, Sanogo
Vous venez d’avoir vingt ans, en janvier, et approchez des 100 matchs en professionnel, déjà…
C’est passé très vite (sourires). Je me souviens de tout mais ce n’est que le début.
En deux ans et demi, il s’est passé beaucoup de choses : ce premier but contre Rennes le jour de l’hommage aux victimes de l’attentat de Nice, la course au titre, la mise au banc. Comment on gère tout ça si jeune ?
Je suis passé par toutes les émotions. Cela me permet aujourd’hui d’anticiper certaines choses et de savourer encore plus les bons moments.
Quels ont été les moments les plus pénibles ?
La brève période où je n’ai plus du tout joué. J’ai démarré à 17 ans, tout se passait bien, on jouait le titre... Je pensais que ça ne pouvait pas se passer autrement. Or, le foot, c’est aussi des moments moins sympas. C’est une belle leçon.
On se tourne vers qui quand ça va moins bien ?
La famille, les amis et mes conseillers. J’ai besoin de transparence, qu’on me dise la vérité. J’aime avoir l’avis du coach, du staff ou de mes coéquipiers sur mes performances. Quand ça vient de la famille, c’est dur à encaisser, mais c’est sincère.
Vous dégagez beaucoup d’assurance. Cela peut-il vous jouer des tours et laisser penser que vous êtes un peu hautain ?
Oui, c’est vrai mais j’aime échanger, donner mon point de vue et qu’on m’explique les choses. Je suis comme ça depuis tout petit. Je suis fier et j’ai confiance en moi, ok, mais cela ne veut pas dire que je suis prétentieux, attention…
Sur le terrain, vous la jouez parfois un peu facile. On se trompe ?
C’est vrai, mais j’ai fait beaucoup de progrès cette saison sur ce point. Tout se joue dans la tête. C’est la marque des grands défenseurs.
Vous devez devenir plus défenseur, plus méchant, c’est ça ?
Il y a des moments où ce n’est pas une faiblesse de balancer le ballon loin devant. Je commence à comprendre ça. Je dois devenir un défenseur à temps plein. J’ai été formé à l’école du jeu, à repartir de derrière, au sol... C’est naturel chez moi mais il faut avoir du discernement, savoir quand on peut ou pas. C’est ça le très haut niveau. Un gars comme Chiellini, défendre, c’est son job à plein temps. On ne peut pas lui faire à l’envers. Ça vient de l’expérience, mais c’est surtout une mentalité. Son but ou sa passe décisive à lui, c’est une interception ou un tacle.
Avant le match contre Marseille, vous vous êtes mis la pression en pointant du doigt l’attitude de Mario Balotelli…
J’ai dit ce que j’avais sur le cœur. Il fallait assumer. Tu ne peux pas lancer de telles phrases et faire l’inverse sur le terrain.
Aviez-vous préparé votre sortie ?
Non. Je m’attendais à être interrogé sur Mario mais pas autant. Je me devais d’être sincère. Je n’étais pas là pour faire de la langue de bois. Tout le monde connaissait la situation. J’ai dit ce que je pensais. Je ne regrette aucun de mes mots.
Qu’est-ce que vous vous êtes dit pendant le match ?
On s’est chauffé. C’est parti de lui. On connaît son tempérament, il aime les frictions. Il ne faut pas rester sans rien faire car c’est là qu’il pense avoir gagné la bataille mentale. J’ai répondu à ses provocations, je lui disais qu’au prochain duel, je serais là… Il y a eu quelques insultes.
Sa célébration après son but vous a énervé ?
C’est un manque de respect. S’il en est là aujourd’hui, c’est grâce à Nice. Il a fait ce qu’il fallait, certes, mais il était dans des conditions optimales.
Il a fait un peu ce qu’il voulait. Le club, les supporters et ses coéquipiers lui ont apporté de l’amour, donné beaucoup d’affection. On lui a un peu tout passé. On savait qu’il fallait être plus flexible et indulgent avec lui. Au final, j’ai été très déçu de son comportement. On s’est expliqué après le match. Je lui ai dit tout ça. Il n’avait pas apprécié mes propos d’avant-match. Il a été blessé car c’était la vérité.
Vous partirez en vacances avec lui ?
Non, non…
Quand Allan Saint-Maximin ne se rend pas à Angers, ça vous agace ?
Oui, car je n’explique pas ce genre de comportement.
Vous lui avez dit ?
Oui. Je lui ai dit ce que je pensais. On a préparé ce match en faisant abstraction de son absence. On devait rester dedans. L’équipe prime toujours. C’est dommage, car on a besoin de tout le monde.
Quel est votre regard sur l’évolution de l’OGC Nice ?
Je défendrai toujours le Gym. C’est un beau club. On n’a rien à envier à personne en France. Pour moi, seuls Lyon et Paris sont vraiment au-dessus.
Il vous reste un an de contrat. C’est quoi votre plan de carrière ?
Je ne me projette pas vraiment. Il y a une saison à finir. Je ne pense qu’à progresser et corriger mes défauts. Tout se passe bien à Nice, on est sur la même longueur d’onde avec le club.
Que vous apporte Patrick Vieira ?
C’était un joueur très apprécié au sein de ma famille, un modèle même (il partage les mêmes origines franco-sénégalaises). Mon papa l’adorait. Il était à fond derrière les champions du monde 98. C’était son équipe. J’aurais vraiment aimé qu’il soit là pour voir ça. Je pense qu’il aurait été très fier.
La semaine dernière, Lilian Thuram, en visite au club, a pris le temps d’échanger personnellement avec vous...
Ha oui, ça calme (sourires). D’entrée, il m’a demandé si un défenseur devait être optimiste ou pessimiste. J’ai répondu « optimiste ». Mauvaise réponse, il m’a dit qu’un défenseur devait toujours penser au pire, à réparer les erreurs d’un de ses partenaires. Il m’a éclairé. Après cet entretien, j’ai appelé mon frère pour lui raconter cette discussion avec Lilian Thuram et le coach. En trente minutes, j’ai pris une claque. Il n’y avait rien à jeter de sa perception du métier de défenseur. Je sais ce que je dois faire pour m’améliorer.
Les déclarations d'avant-match
Adrien Tameze :
C'est un match important oui. En ce moment on a des bons résultats à la maison, Toulouse est un peu en difficulté, mais on s'attend à un match compliqué. On met des systèmes en place pour que ça fonctionne. Ça ne sert à rien de se cacher derrière un manque d'attaquants. Il faut travailler notre efficacité offensive pour s'améliorer. C'est comme ça
Christophe Herelle:
Je lui ai dit de la fermer. Balotelli a commencé à nous insulter en première période après un contact avec Pierre (Lees-Melou). Ça ne m’a pas plu, j’ai répondu, il faut respecter les gens, le club et les supporters. Je l’ai vu courir comme je ne l’avais jamais vu à Nice lors des six derniers mois. Sa célébration fout les boules. En six mois, il n'a pas marqué un but... On s'entendait bien, mais à un certain moment, il faut respecter le club et ses partenaires
Revue de presse
Nice vent dans le dos
L'Equipe
Candidat à l’Europe, le Gym entre dans une période favorable de son calendrier, qui pourrait le rapprocher de la cinquième place.
NICE– Puisque c’est l’Europe qu’ils visent et que la cinquième place de Ligue 1 n’est que trois points devant, le moment est sans doute venu pour les Niçois (9es) de produire leur effort et d’en finir avec ce yoyo permanent qui berce leurs supporters d’illusions un week-end sur deux, avant de les désespérer celui d’après.
Leur calendrier s’y prête en tout cas, et cela veut encore dire quelque chose. Le menu du Gym d’ici à fin avril ? Quatre matches à la maison contre Toulouse, Montpellier, Caen et Guingamp. Et deux déplacements, à Dijon et à Rennes. Rennes, d’accord, c’est un obstacle, un vrai, mais les autres ? Chaque chose en son temps, évidemment, d’autant que personne, ici, n’a oublié le chef-d’œuvre de Max-Alain Gradel, la saison passée (0-1, le 3 février 2018), un bijou dans la lucarne de Walter Benitez qui avait offert la victoire au TFC et brisé la dynamique niçoise du moment.
Atal à l’attaque ?
« On s’attend à un match compliqué car leurs trois joueurs de devant, plus Manuel Garcia, ont beaucoup de créativité, prévient donc l’entraîneur du Gym, Patrick Vieira. Il faudra faire un bon match défensivement. » À ce niveau-là, il n’a pas grand-chose à redouter, bien défendre reste une valeur sûre du Gym (4e défense, 28 buts encaissés). À Marseille, dimanche dernier (0-1), son équipe a été dans l’esprit, inoffensive mais guerrière. Il la voit juste un peu trop belle en estimant qu’elle méritait « au moins un point» au Vélodrome.
Elle ne méritait rien car elle n’a presque rien tenté, limitée par un système de jeu minimaliste répondant à ses carences du moment. Et, logiquement, elle n’a rien obtenu. C’était encourageant, mais il faudra changer de disque contre le TFC. « Jouer à cinq derrière (comme à Marseille) rend les choses plus compliquées offensivement, considère le coach niçois. Il y a des situations qu’on a mal gérées. Il faut améliorer la dernière passe pour trouver notre attaquant ou nos attaquants. »
La précision n’est pas inutile car la pénurie de buteurs fait rage et les chiffres sont effrayants : Saint-Maximin est à six buts, Atal et Cyprien sont à trois, Walter est à deux et les autres (Ganago, Jallet, Lees-Melou, Makengo et Srarfi) sont à un. Vieira devrait abandonner son 5-3-2 du Vélodrome et repartir sur un 4-3-3 plus ambitieux, dans la même configuration et avec les mêmes que face à Strasbourg (1-0), il y a deux semaines. Avec Youcef Atal au poste d’ailier droit. C’est de là qu’il avait inscrit le but contre le Racing et il est possible que son positionnement change les choses…
Le GYM, cet ogre à la maison
La dépèche
Intraitable. Parfaitement intraitable. Ce n’est pas sorcier : en 2019, dans leur antre de l’Allianz Riviera, les Niçois de Vieira affichent 4 levées victorieuses en 4 rencontres de championnat. Le tout en n’ayant pas été trompés à une seule reprise. à savoir : 4 « clean-sheet » ; chronologiquement 1-0 (Bordeaux), 2-0 (Nîmes), 1-0 (Lyon), 1-0 (Strasbourg). Waouh. Un bilan qui force le respect du visiteur d’un soir et de son entraîneur Alain Casanova, lequel envisage toujours le football dans sa globalité. Maître Vieira…
« Tactiquement, c’est fort. L’OGCN est une formation bien organisée, tout le temps – même quand elle n’a pas le ballon. Pour moi, il s’agit d’une des équipes, avec Paris évidemment, qui ressort le mieux la balle de sa base-arrière. Elle a des principes dans son jeu de position, de possession, dans ses phases de remontée – de très grande qualité. Elle se révèle être difficile à manœuvrer dans le sens où Patrick Vieira, que je considère comme un des meilleurs techniciens de L1, est en recherche constante d’innovations. »
En défense, on l’a vu, où les Aiglons sont tout autant capables de jouer à 3 centraux (voire 5 é-léments) comme 4 arrières. Schéma à la mode ou ligne classique, le staff toulousain a envisagé les deux options : « Même si la semaine fut courte (4 jours d’entraînement seulement), on s’est préparés avec intensité et, j’estime, précision » relève encore Casa. Qui, au moment de disséquer l’entrejeu azuréen, emploie une jolie expression : « Un joueur de la trempe de Dante a contaminé les milieux de terrain de par sa clairvoyance. Ainsi, les Lees-Melou, Cyprien et Tameze ont pris de l’ampleur depuis leur arrivée. » …et Saint-Maximin
Et devant, alors ? « Dans la percussion et les un-contre-un, conclut ’’AC’’, Saint-Maximin est hors-normes. Mais à Nice, il n’y a pas que lui : pour sa vélocité, je citerai aussi le petit Atal. Bref, cette équipe est redoutable dans toutes ses lignes. »
Au Tef d’essayer de se faufiler entre les mailles…