32ème journée de L1 : Rennes - Nice (Revue de presse)

Les aiglons se déplacent à Rennes pour continuer de rêver... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent..

 

 

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Les stats

 

Victoire(s) Stade Rennais FC  : 24 - Nul(s) : 12  - Victoire(s) OGC Nice : 10

   

Les 10 derniers Stade Rennais FC - OGC Nice

17/09/2017 Ligue 1  Stade Rennais FC 0 - 1 OGC Nice

12/02/2017 Ligue 1  Stade Rennais FC 2 - 2 OGC Nice

18/10/2015 Ligue 1  Stade Rennais FC 1 - 4 OGC Nice

25/04/2015 Ligue 1  Stade Rennais FC 2 - 1 OGC Nice

11/01/2014 Ligue 1  Stade Rennais FC 0 - 0 OGC Nice

05/05/2013 Ligue 1  Stade Rennais FC 0 - 3 OGC Nice

16/04/2012 Ligue 1  Stade Rennais FC 3 - 1 OGC Nice

13/02/2011 Ligue 1  Stade Rennais FC 2 - 0 OGC Nice

08/05/2010 Ligue 1  Stade Rennais FC 2 - 2 OGC Nice

27/09/2008 Ligue 1  Stade Rennais FC 1 - 0 OGC Nice

 

 

 

 

Les news

 
14/04
 
Les compos selon
 
L'Equipe
 
 
Nice Matin
 
 
Privé d’André, suspendu après son expulsion à Nîmes (1-3, mardi), Julien Stéphan pourrait réintroduire Grenier au milieu et Sarr et Niang dans le domaine offensif. Sous la menace d’une suspension pour la finale de la Coupe de France (le 27) en cas d’avertissement, les trois joueurs n’avaient pas fait le voyage dans le Gard en début de semaine. « C’est un contexte différent, on va jouer à domicile, souligne leur entraîneur. Il faut faire attention, mais on a aussi besoin d’avoir de la force sur le terrain. Il est possible qu’il y ait quelques modifications par rapport à mardi. » Forfait les quatre derniers matches à cause d’une blessure musculaire, Da Silva fera son retour. L'Equipe.
 
13/04
 
Atal et  Tameze seront de retour et postuleront pour prendre les places de Sarfri et Walter.
 
12/04
 
Sorti à la mi-temps contre Montpellier, Wylan Cyprien souffre d’une blessure aux adducteurs et pourrait être écarté des terrains jusqu’à la fin de saison. NM.
 
 
1004
 
Mikael LESAGE arbitrera la rencontre, assisté de Frédéric HAQUETTE et Huseyin OCAK.
 
Gros revers pour les rennais à Nimes lors d'un match en retard de L1 (3-1)
 

 

  

 

 

 L'interview

Christophe Herelle

Nice Matin

 

Christophe, le Gym reste sur un succès convaincant face à Montpellier...

 

Ça fait quelques matchs qu’on a retrouvé du beau jeu. On a gardé la solidarité qui fait de nous la troisième meilleure défense du championnat. Gagner c’est le plus important, mais c’est plus agréable de le faire en se créant des occasions.

 

On aurait quand même aimé marquer davantage.

 

La défense, c’est ce qui a permis à l’équipe de ne pas sombrer dans les moments difficiles ? Je ne sais pas, mais en tout cas tout le monde défend. Avec Dante, Malang, on prend du plaisir ensemble. Dans les moments difficiles, Dante trouve les mots pour nous motiver. Par son expérience, il tire ce jeune groupe vers le haut. Chacun tire le groupe vers le haut. On a également un Walter Benitez qui fait une saison exceptionnelle.

 

Une qualification européenne n’a jamais semblé aussi crédible ?

 

On veut y croire, plus que jamais. On est dans une position favorable après avoir battu un concurrent direct. Prochaine étape à Rennes, qui a perdu hier soir (mardi soir NDLR, 3-1 à Nîmes). Gagner là-bas serait une excellente opération. On a les moyens de réaliser un bon coup. Il faut que les supporters croient en nous, qu’ils continuent de nous pousser, et on peut avoir une belle surprise à la fin.

 

Rennes, c’est Ben Arfa...

 

C’est aussi Benjamin Bourigeaud, et d’autres bons joueurs. Forcément, Ben Arfa, c’est un joueur qu’on aime voir jouer. On connaît son talent, on a vu ce qu’il a réalisé ici (à Nice lors de la saison 2015-16), on voit ce qu’il peut encore faire aujourd’hui. On attendra la fin du match pour rigoler un peu avec lui.

 

Quelle a été l’influence de Patrick Vieira dans cette saison ?

 

Le coach a connu le très haut niveau, il a toujours su trouver les mots adéquats à chaque situation, bonne ou difficile. C’est surtout dans les moments compliqués qu’il a su nous galvaniser et nous faire sortir la tête de l’eau quand les matchs ne tournaient pas en notre faveur. Il fait en sorte que tout le monde se sente important dans l’effectif, les jeunes comme les autres. Il nous pousse à bosser dur au quotidien pour le bien de l’équipe.

 

Il vous a également aligné à droite contre Toulouse, un poste où vous avez surpris par votre aisance dans les débordements...

 

C’est vrai que ça s’était bien passé... mis à part le petit centre que j’ai envoyé dans la tribune (rires). C’est un poste où j’avais déjà dépanné à Sochaux, Colmar ou même à Troyes, je savais que je n’étais pas perdu sur le terrain. Youcef (Atal) et Dante m’ont bien aidé aussi.

 

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Le Christophe Hérelle version 2019 semble plus fort que celui du début de saison...

 

J’ai eu besoin d’un temps d’adaptation. Arriver dans une équipe de très haut niveau, c’était nouveau pour moi. Quand j’ai trouvé les automatismes avec mes coéquipiers, j’ai tenté de me comporter davantage en leader. J’ai retrouvé confiance en moi et tout est redevenu naturel.

 

Avez-vous ressenti un déclic dans votre saison ?

 

(Il réfléchit) Je dirais le déplacement à Marseille. C’était un match important pour nous, comme pour les supporters. L’épisode avec Mario a rajouté un peu plus d’enjeu à ce derby, j’ai ressenti un réel déclic.

 

Autant chez vous que chez Malang, on a senti que la fibre niçoise avait été titillée sur ce match...

 

En tant que Niçois, on connaît l’importance que ce match peut avoir dans la ville. On voulait le gagner pour rendre fiers nos supporters aussi. S’incliner sur un but de Mario, ça nous a frustrés davantage. L’OM n’a pas été meilleur que nous, mais plus réaliste. Ils ne sont pas si loin que ça au classement, si on peut leur passer devant, on ne va pas se gêner.

 

Dans un duel, c’est le caractère qui s’affirme ?

 

J’aime bien ça, je veux en gagner un maximum. Je suis gentil en dehors du terrain, mais en match c’est la guerre. Je suis obligé de faire sentir à l’adversaire que je suis là.

 

Il vous arrive de parler parfois avec votre adversaire aussi...

 

Je ne me laisse pas faire. Je suis gentil avec tout le monde, mais il y a des choses que je n’accepte pas. Et quand c’est le cas, je le dis.

 

Votre entourage nous confiait récemment que lorsque vous étiez en CFA à Sochaux (2010-13), vous songiez déjà à porter un jour les couleurs du Gym...

 

C’est vrai. Je le disais mais je n’y croyais pas vraiment. C’était un rêve de gamin, dans ma famille on a toujours été supporter de l’OGC Nice. Aujourd’hui, le rêve s’est réalisé, j’en profite un maximum et je veux continuer de travailler pour emmener l’équipe le plus haut possible, et notamment en Coupe d’Europe.

 

 

 

Revenir à Nice, ça ravive quelques souvenirs ?

 

J’ai grandi aux Moulins, j’y retourne pour voir ma famille ou pour assister au match de l’AS Moulins puisque mon père y entraîne toujours, et mon frère joue. Ça rappelle des souvenirs d’enfance.

 

Vous pensez pouvoir servir d’exemple aux jeunes du quartier ?

 

Je l’espère en tout cas. Voir des Niçois issus de quartiers difficiles s’imposer à l’OGC Nice peut être un exemple pour eux.

 

Votre implication dans le programme “Gym solidaire” œuvre dans ce sens ?

 

On est dans un certain confort, on oublie parfois qu’il ne suffit de pas grand-chose pour donner le sourire à des personnes en difficulté. Faire le tour de la ville avec les bénévoles m’a touché, je ne pensais pas qu’il y avait autant de gens dans le besoin. En tant que Niçois, c’était d’autant plus important pour moi de parrainer ce programme.

 

 

Les déclarations d'avant-match

 

Patrick Vieira :

On va là-bas pour faire un bon match de football, respecter ce qu’on veut mettre en place, se créer des occasions et défendre tous ensemble. On veut être cohérent. Je ne suis pas là à faire des calculs... Ils n’auront pas la tête ailleurs et je ne crois pas que Julien Stephan fera beaucoup tourner. Il a un bel effectif, beaucoup de grands joueurs. Ils peuvent jouer sur tous les tableaux. Il a préservé certains garçons contre Nîmes, il ne le fera pas une deuxième fois d’affilée. Si Hatem (Ben Arfa) joue ou pas, ce n’est pas notre souci. On ne se concentre que sur nous, sur la manière d’appréhender cette rencontre. Hatem, ce n’est pas le seul danger. Il y a Niang, Sarr, Bourigeaud, des joueurs extraordinaires. Rennes, c’est un collectif.

 

 

 

Revue de presse 

 

Un rôle pour Saint-Max

L'Équipe

 

Sprinteur, dribbleur, perturbateur, l’attaquant du Gym continue de susciter le débat sur sa véritable « utilité ». Il lui reste sept matches pour qualifier Nice en Ligue Europa.


NICE – Parler de Nice cette saison, c’est souvent tourner autour du cas d’Allan Saint-Maximin (22 ans), son meilleur buteur (6 unités), celui que l’adversaire redoute le plus. « Il nous a transpercés trois ou quatre fois et nous a fait très mal, comme on s’y attendait », a constaté Michel Der Zakarian, l’entraîneur de Montpellier, dimanche dernier, après la défaite de son équipe à l’Allianz Riviera (0-1). C’est vrai qu’il les a transpercés, en partant plusieurs fois de son propre camp pour éliminer plusieurs joueurs et créer des différences incroyables par sa vitesse et la qualité de son dribble. Mais à l’arrivée ? Ni but, ni passe décisive contre le MHSC, du danger et du gagne-terrain, ça oui, mais des résultats, pas assez, et c’est sur ce sujet que Saint-Max continue de diviser.

 

Pour les pro-Saint-Max, heureusement qu’il existe dans le désert offensif du Gym, sinon, il ne se passerait rien. Pour les opposants, à quoi bon faire le malin si c’est pour rater le dernier geste, le seul qui compte ? La dernière passe surtout, un domaine dans lequel il a tant à apprendre. Il y a un match entre les « pro » et les « anti » que les statistiques ne suffisent pas à trancher, c’est d’abord une histoire de sensibilité, peut-être d’environnement aussi. Sera-t-il meilleur dans son prochain club, entouré d’autres joueurs ? À sa décharge, lorsqu’il sprinte en direction du but adverse, ses coéquipiers ont souvent du mal à accompagner la contre-attaque. Faut-il faire confiance à son jeune âge et espérer qu’il se libère un jour de la pression du dribble qui, chez lui, prend le pas sur la passe ? Ou n’y a-t-il rien à espérer d’un garçon qui, chaque week-end, se perd dans les mêmes schémas et répète les mêmes erreurs ? Patrick Vieira a souvent eu du mal avec lui ; son jeu a quelque chose d’irritant et son comportement de petite vedette peut exaspérer, mais s’il en est un qui connaît l’importance de ce joueur dans son effectif, c’est bien lui. Contre Toulouse, il y a trois semaines, Vieira l’avait sorti avant la fin, alors que Nice menait 1-0, pour donner sa chance à Ihsan Sacko et sans doute envoyer un message au groupe. Ce fut un échec retentissant, Sacko a gâché les contres niçois, le Gym aurait été plus dangereux si Saint-Max était resté et peut-être n’aurait-il pas perdu deux points dans le temps additionnel (1-1).

 

Sur le banc de touche niçois aussi, l’ancien Monégasque suscite des questions. « Il sait très bien qu’il doit marquer et faire marquer davantage, reconnaissait Vieira cette semaine. Il a d’énormes qualités, il doit encore progresser mais je suis satisfait de son travail. L’exemple pour lui, c’est Mbappé. J’espère que dans la dernière ligne droite, il va être plus décisif. Ce n’est pas un joueur maladroit mais il doit prendre conscience de l’importance du dernier geste. » La dernière ligne droite, Nice va y entrer, aujourd’hui. Et s’il est un joueur qui peut lui offrir la cinquième place, c’est a priori Saint-Maximin, avant de faire le grand saut, vers l’étranger. Et a priori l’Italie