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Victoire(s) RC Strasbourg : 21 - Nul(s) : 13 - Victoire(s) OGC Nice : 17
Les 10 derniers RC Strasbourg Alsace - OGC Nice
22/12/2018 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 2 - 0 OGC Nice
28/04/2018 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 1 - 1 OGC Nice
12/01/2008 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 0 - 1 OGC Nice
19/11/2005 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 0 - 0 OGC Nice
23/10/2004 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 3 - 1 OGC Nice
06/03/2004 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 2 - 2 OGC Nice
20/12/2002 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 0 - 0 OGC Nice
04/08/2001 Ligue 2 RC Strasbourg Alsace 3 - 0 OGC Nice
14/02/1997 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 3 - 1 OGC Nice
16/09/1995 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 1 - 1 OGC Nice
Les news


Nice Matin
Cette défaite contre Paris est-elle digérée ?
C’est dur à avaler. On doit regarder de l’avant, rectifier ce qui a été mal fait, mieux aborder les matchs. On a manqué d’agressivité, surtout en première période. On a trop regardé jouer Paris. A Nantes, c’était pareil.
Le coach appuie sur ce point lors des entraînements...
Oui, il nous en parle beaucoup. Le talent, on l’a mais on peut et on doit faire beaucoup mieux. Cela se joue dans la tête. Tu peux être agressif dans le jeu sans faire 90 kilos et sans mesurer 1m90.
Sur le plan personnel, comment jugez-vous vos débuts ?
Je les juge de manière négative. Il faut que je fasse mieux. Lors de mes premiers matchs, je ne me reconnaissais pas. Je jouais avec le frein à main. J’étais sur la retenue. J’ai découvert un nouveau club, un nouveau championnat. Ce n’est pas une excuse, mais je suis également arrivé blessé. Depuis deux semaines, je sens un déclic. Je suis de mieux en mieux.
On vous a senti timoré par moments...
Je voulais trop bien faire. Je ne prenais pas assez de risques alors que mon jeu, c’est de prendre des initiatives, aller de l’avant, percuter... J’aime créer.
Quelle note vous attribuez-vous sur ce début de saison ?
Je me mets 2,5 sur 10. Après chaque match, j’ai été déçu de ma performance, énervé même. Ce n’est pas ça mon vrai visage. J’ai envie de montrer le footballeur que je suis.
Vous êtes très critique sur vos performances ?
C’est normal. Cela vient de mon éducation. On attend beaucoup de moi. Mon père a été entraîneur. Il a suivi mon évolution, toujours analysé mes matchs de façon objective depuis tout petit. Je serai content de moi après ma carrière. Je n’ai pas le temps de me satisfaire, je veux toujours progresser.
Quel est votre poste de prédilection ?
J’ai été formé dans l’axe, à droite, à gauche. Honnêtement, je ne sais pas quoi vous répondre. J’aime beaucoup l’axe mais je suis au service du collectif. Quand j’évolue à gauche, le coach me demande d’être collé à la ligne.
Ce match contre Strasbourg est-il déjà décisif ?
Il est important, on ne va pas se le cacher. On n’a pas pris assez de points lors des derniers matchs. Avec le groupe qu’on a, ce n’est pas assez. Il y a beaucoup de nouveaux, cela explique aussi nos difficultés.
Y a-t-il de l’inquiétude dans le groupe ?
Je ne ressens pas du tout ça. On sait qu’on peut inverser la tendance. On met tout en œuvre la semaine pour y parvenir.
Ce premier but, vous devez l’attendre avec beaucoup d’impatience...
Oui, même plus que vous (sourires). Ça va venir, je ne m’en fais pas. Je suis serein, mais c’est normal que les gens attendent beaucoup de moi. Je me mets la pression, mes attentes sont aussi très élevées.
L’été dernier, vous aviez rapidement pris la décision de rejoindre l’OGC Nice...
Oui, ça a un peu traîné. J’ai changé d’agent entretemps... Nice a toujours été mon premier choix. Je suis ambitieux, le projet niçois aussi. Je n’ai pas hésité.
Kasper Dolberg est-il un partenaire privilégié en attaque ?
J’aime vraiment jouer avec lui. Il sent les coups, le jeu. Il a une très grande qualité technique. On peut redoubler les passes. Il comprend les appels, voit très vite. Avec ou sans ballon, il fait souvent des choix judicieux. Il ne râle jamais, fait les efforts pour l’équipe.
Comment communiquez-vous ?
En anglais. Mon niveau m’a surpris (sourires). C’est grâce aux séries et à la musique. Stanley (Nsoki) se débrouille bien aussi, mais c’est Malang qui parle le mieux anglais. C’est impressionnant car ça vient naturellement chez lui.
Les Jeux Olympiques à Tokyo, c’est un objectif ?
J’y pense un peu mais je suis vraiment concentré sur mes performances avec Nice. Le côté exceptionnel de cet événement donne envie. Je vais tout faire pour y aller. L’équipe de France, ça viendra grâce à des bons matchs en club.
L’Europe, c’est votre ambition avec Nice ?
J’ai envie de jouer l’Europe. On peut largement le faire avec l’effectif que l’on a. Je crois en nous. Derrière Paris, il y a de la place pour tout le monde. Et même contre Paris, avant le match, je me disais qu’on pouvait gagner.
Les déclarations d'avant-match
Ignatius Ganago :
On reste sur deux défaites d’affilée lors de nos deux derniers matchs. Il faudra automatiquement s’imposer face à Strasbourg. Le classement ne reflète pas la qualité de cette équipe. On connaît leurs atouts mais nous nous sommes préparés pour y faire face. On va là-bas pour ramener les trois points. Site off
Patrick Vieira :
J’ai aimé des choses quand on a joué à quatre derrière également. L’objectif, c’est d’avoir plus de présence devant. C’est à moi de trouver la bonne formule, c’est un beau challenge. Si on veut prendre des points à Strasbourg, il faudra imposer notre jeu. On ne va pas mettre une ligne de six, une autre de quatre et attendre de marquer sur un contre. Je ne changerai pas de philosophie
Revue de presse
Une lanterne éteinte
L’Équipe
Après avoir failli se qualifier en C3, Strasbourg connaît un début de saison délicat et occupe désormais la dernière place. Explications.
Depuis son retour en L 1, en 2017, le RCSA a souffert jusqu’au bout pour arracher son premier maintien, puis a obtenu le deuxième plus aisément, avec une Coupe de la Ligue en prime. Avant sa défaite dimanche à Marseille (0-2), il ne s’était jamais retrouvé dernier, sauf après un 0-4 subi à Lyon en ouverture, en août 2017. Cette place doit être relativisée car il ne pointe qu’à 4 points du visiteur du soir (Nice), douzième. Mais elle interpelle et recèle plusieurs explications.
Un été européen épuisant
Strasbourg est l’équipe de L 1 qui a disputé le plus de matches cette saison : seize (devant le PSG, quatorze). Heureux d’avoir gagné la Coupe de la Ligue, il connaissait le marathon estival que ça impliquait, soit six rencontres de C 3 usantes, avec des voyages en Israël (à Haïfa, 1-2, aller : 3-1) et en Bulgarie (à Plovdiv, 1-0, retour : 1-0), puis une élimination douloureuse à Francfort, par l’Eintracht (le 29 août, 0-3, aller : 1-0). La préparation ainsi raccourcie (quatre semaines au lieu de six) a forcément pesé. Les incertitudes de ce parcours européen ont aussi influé sur le mercato : arrivées de Djiku et Bellegarde juste avant, retour de Prcic juste après, départ le 2 septembre de Jonas Martin.
Des leaders en difficulté
Le milieu, désormais à Rennes, était un élément moteur de la réussite de la saison dernière. En attendant un regain de forme de Sanjin Prcic, encore peu apparu (78 minutes), Martin manque. Comme lui, Anthony Gonçalves (milieu, parti à Caen, L 2), et Pablo Martinez (défenseur, parti à Nîmes) « étaient des guerriers, amenant un supplément d’âme qui nous fait défaut », souligne Grégory Walter, vice-président de la Fédération des supporters du RCSA. Excepté le gardien Matz Sels, toujours performant, les leaders ne tiennent pas leur rang. C’est le cas du latéral droit Kenny Lala, en grande difficulté, de l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba, muet alors qu’il était le meilleur buteur alsacien en 2018-2019 (12 buts, dont 10 en L 1) et du défenseur central Stefan Mitrovic (capitaine) qui a reconnu jeudi dans les DNA: « Mon niveau n’est pas constant en ce moment. »
Une attaque en berne, un coach encore soutenu
Strasbourg, sixième attaque de L 1 la saison dernière (58 buts), n’a que la dix-neuvième après dix journées, avec 6 buts, dont aucun en cinq déplacements ! « C’est le gros problème, mais ce n’est pas que celui des attaquants. Tu ne peux pas marquer si tu ne reçois pas les bons ballons », estime « Mitro ». Le jeu alsacien a perdu en fluidité et l’entraîneur, Thierry Laurey, peine à le redynamiser. Son système préférentiel, à trois défenseurs axiaux, est de plus en plus inopérant offensivement et le passage au 4-2-3-1, effectué en seconde période contre Nantes, alors récompensé (2-1, le 20 septembre), a échoué à Marseille dimanche, notamment à cause du profil des milieux excentrés (Lala et Fofana). Mais le coach en place depuis l’été 2016, détenteur du record de longévité à ce poste (sur un seul passage) au Racing, conserve le soutien d’une large majorité de supporters. Il n’apparaît pas menacé, du moins à court terme
Julien Fournier : « Le Racing ne restera pas à cette place »
DNA
Éphémère président du Racing fin 2009-début 2010, Julien Fournier, directeur du football d’un OGC Nice visiteur de la Meinau ce samedi (20h), assure son ex-club, 20e de Ligue 1, mieux armé que beaucoup de ses rivaux pour le maintien.
Il reviendra ce samedi à la Meinau pour la troisième fois avec « toujours autant de plaisir ». Pour brève et douloureuse qu’elle ait été, l’expérience de Julien Fournier, directeur du football de l’OGC Nice, à la présidence du Racing au tournant des années 2010 reste ancrée en lui.
Recruté à l’époque par les nouveaux propriétaires londoniens, arrivé avec l’ambition de faire du Racing un club qui compte, le patron opérationnel du “Gym” s’était vite désolidarisé des “moussaillons” qui avaient arraisonné le vaisseau amiral du foot alsacien.
« Il y avait une chance sur cent »
Il a rebondi à Nice en 2011, en a démissionné en janvier 2019 et y est revenu fin août, sitôt le rachat par le milliardaire anglais Jim Radcliffe – via son groupe de chimie Ineos – qui laisse augurer de lendemains chantants pour le club azuréen.
Pourtant, c’est un OGCN au ralenti, avec un point pris sur douze lors des quatre dernières journées, qui se présentera ce samedi à la Meinau, loin, pour l’heure, du fol espoir né de l’arrivée du boss anglais et du retour du tandem Jean-Pierre Rivère, président lui aussi démissionnaire en janvier, et Julien Fournier.
Ce dernier éprouve-t-il aujourd’hui le sentiment de piloter le projet le plus ambitieux de sa carrière ? « Vous savez, quand on commence à l’Olympique de Marseille… », s’amuse l’ex-bras droit de Pape Diouf sur la Canebière.
« En fait, en 2011, nous voulions, avec Jean-Pierre, faire progresser le club en quatre étapes, poursuit-il. 1. Arrêter de jouer le maintien; 2. Développer une identité de jeu et obtenir des résultats avec des moyens pas énormes; 3. Ouvrir le capital pour franchir un palier, ce que nous avons fait avec les Chinois qui nous ont permis d’atteindre la troisième place et la Ligue des Champions (lors de la saison 2016-2017) ; 4. Doter le club d’un actionnaire fort et stable pour que le club soit totalement pérenne sur le plan financier. Il a fallu partir en janvier pour ça. Il y avait une chance sur cent pour que nous réussissions. Nous l’avons fait. »
La prise de pouvoir de Jim Radcliffe nourrit, depuis, une énorme attente. D’où certains grincements de dents dans l’environnement alors que le Gym n’est “que” 11e après 10 journées.
« Parfois, vous pouvez avoir la faiblesse de vous relâcher »
« L’arrivée d’Ineos génère beaucoup de fantasmes. Trop, modère Julien Fournier. Mais en billetterie et marketing, Nice ne pourra jamais avoir autant de retombées que Paris, Lyon ou Marseille. Bien sûr, nos ambitions seront croissantes et nous pourrons nous payer des joueurs que nous ne pouvions pas avoir avant, comme Kasper Dolberg (l’attaquant danois de l’Ajax acheté 20 millions cet été). Mais il n’est pas question de surpayer nos recrues, ni d’ouvrir les vannes sans réflexion. »
L’OGC Nice est ainsi à l’aube d’une nouvelle étape de son expansion, alors que Strasbourg traverse de son côté une crise de croissance qui ne surprend, ni n’inquiète son ancien président.
« Pour tous les clubs en développement, le plus dur est de garder de la constance dans les résultats. Après une bonne saison, comme celle du Racing en 2018-2019, entre une belle place en Ligue 1 (11e ) , un sacre en Coupe de la Ligue et une qualification pour la Ligue Europa, le microcosme a tendance à vous flatter. Vous pouvez parfois oublier l’exigence que vous avez mise pour obtenir ces résultats et avoir la faiblesse de vous relâcher. En interne, il peut y avoir une décompression. Nous avons connu ça à Nice quand nous avons fini troisièmes. J’avais l’impression que nous avions les meilleurs joueurs du monde, le meilleur coach du monde et que j’étais le meilleur directeur général du monde (rires). Nous avons oublié certains des ingrédients qui avaient fait notre réussite et péniblement terminé huitièmes l’année d’après. »
En ce début 2019-2020, le Racing est de fait dans le dur. Mais son ex-président assure, péremptoire, ne pas craindre pour lui. « J’ai vu beaucoup de clubs moins armés et je ne suis pas inquiet pour Strasbourg. La place que les Strasbourgeois occupent, ils ne l’occuperont plus fin mai. Le Racing n’y restera pas. Je n’ai aucun doute là-dessus et suis prêt à signer des deux mains. »