17ème journée de L1 : Nice - Metz ( Revue de presse + interview)

Un match à la portée du Gym... Aucun droit à l'erreur.. Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent..  

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Les stats

 

Victoire(s) OGC Nice : 22 - Nul(s) : 12 - Victoire(s) Fc Metz : 9 

 

 

Les 10 derniers OGC Nice - FC Metz

 

02/12/2017 Ligue 1 OGC Nice 3 - 1 FC Metz


15/01/2017 Ligue 1 OGC Nice 0 - 0 FC Metz


29/10/2014 Coupe de la Ligue OGC Nice 3 - 3 a. p. 2 tab à 3 FC Metz


13/09/2014 Ligue 1 OGC Nice 1 - 0 FC Metz


20/10/2007 Ligue 1 OGC Nice 3 - 1 FC Metz


06/05/2006 Ligue 1 OGC Nice 2 - 1 FC Metz


05/02/2005 Ligue 1 OGC Nice 1 - 1 FC Metz


17/12/2003 Coupe de la Ligue OGC Nice 1 - 0 FC Metz


29/11/2003 Ligue 1 OGC Nice 1 - 1 FC Metz


17/05/1997 Ligue 1 OGC Nice 3 - 0 FC Metz

 

 

 

 

Les news

  
 
07/12
 
Les équipe selon
 
Nice Matin
 
 
L'Equipe
 
 
06/12
 
Le groupe messin : Delecroix, Dietsch - Udol, Sunzu, Delaine, Centonze, Boye, M. Fofana, M. Gakpa, Nguette, Maïga, Cohade, A. Traoré, Boulaya, Cachbach, I. Niane, Ambrose, H. Diallo, Mikautadze.
 
 
Le groupe niçois : Benitez, Clémentia - Atal, Burner, Dante, Sarr, Lloris, Nsoki, Coly - Cyprien, Thuram, Lees-Melou, Danilo, Lusamba, Boudaoui - Ounas, Myziane, Claude-Maurice, Dolberg, Ganago.
 
05/12
 
Pelmard et Herelle seront out jusqu'à la trève. Retour de Dante
 
 
Jérémie Pignard arbitrera la rencontre, assisté par Alexandre Viala et de François Boudikian.
 
 
 
 
L'interview
 

L'OGC Nice a officialisé aujourd'hui l'arrivée en prêt de Riza Durmisi. Que pouvez-vous dire sur lui ?

 

C'est un vrai latéral gauche. C'est une très bonne nouvelle pour le club. On a encore quelques semaines pour qu'il puisse être à son maximum physiquement. C'est vrai qu'il n'a pas énormément joué. Mais il est là. Il va rester avec nous. Il fera les entraînements individuels et collectifs.

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Comment relancer la machine après la défaite à Saint-Étienne (1-4, mercredi) ? Ce match vous a-t-il inquiété ?

 

Il y a beaucoup d'inquiétude par rapport à la prestation et au contenu. Ça a été une grosse déception. Pour ce match contre Metz, on se retrouve un peu dans les mêmes conditions que contre Angers (succès 3-1, le 30 novembre après une défaite à Lyon, 1-2). Il faut avoir un peu plus de concentration, beaucoup plus d'agressivité dans la phase défensive pour ne pas subir.


On n'a pas l'impression que l'équipe ait progressé en un an et demi...

 

Défensivement, c'est sûr qu'on est en retard par rapport à ce qu'on a démontré l'année dernière. Il faut regarder le facteur malchance : à droite, perdre en même temps Hérelle et Pelmard (blessés à la cheville et absents jusqu'en 2020) nous pose problème. L'arrivée de Stanley (Nsoki), qui avait besoin de rythme, a été retardée. Dante a connu des blessures et des suspensions. On manque de repères les uns par rapport aux autres, d'automatismes.

 

Cette défaite vous a-t-elle fragilisé ? Pensez-vous que cette défaite peut laisser des traces ?

 

(Sourire) La semaine dernière, après le match contre Angers, c'était très positif, là, c'est beaucoup plus négatif. Quand on perd, et de cette manière, ça peut peut-être laisser des traces. Mais ce que vous pouvez écrire, ça ne m'inquiète pas du tout. Après, je connais la réalité du métier. Le public et les supporters veulent et attendent plus, des joueurs, de l'entraîneur, du club. Contre Angers, on avait fait un pas en avant. À Saint-Etienne, on a fait un pas en arrière.

 

Avez-vous discuté récemment avec vos dirigeants ? Vous ont-ils manifesté leur soutien ?

 

Je communique énormément avec Julien (Fournier, le directeur du football du club), avec le président (Jean-Pierre Rivère), avec M. Ratcliffe (le propriétaire). J'ai leur soutien. On échange, on discute. L'objectif, c'est de trouver des solutions, d'améliorer l'effectif. Je n'ai jamais ressenti le moindre doute sur leur état d'esprit par rapport à mon travail. C'est rassurant. »

 

Les déclarations d'avant-match 

 

Wylan Cyprien :

On a la chance de recevoir Metz dans trois jours pour vite rebondir. Il faut travailler et relever la tête. C’est une rechute, mais il ne faut pas oublier qu’on reste une équipe très jeune, avec des hauts et des bas. Samedi, j’espère qu’on verra les hauts.

 

 

Revue de presse  

La victoire ou la déprime

L’Équipe

Lourdement défaits il y a trois jours, les Niçois doivent relancer leur dynamique à domicile, sous peine d’être vraiment décrochés.

NICE – La journée niçoise a commencé par une bonne nouvelle : une recrue. La période des transferts n’a pas encore débuté, mais comme le prêt du Danois Riza Durmisi (25 ans, 23 sélections) était conclu, le club azuréen n’a pas attendu le 1erjanvier pour annoncer l’arrivée du latéral gauche de la Lazio, qui ne pourra jouer que le mois prochain. Et puis, les supporters du Gym n’ont pas tellement l’occasion de se réjouir ces derniers temps…

Ils l’avaient eu le week-end dernier avec une victoire et des beaux buts contre Angers (3-1). Mais mercredi, « après un pas en avant», les Niçois ont « fait un pas en arrière » à Saint-Étienne (1-4), comme l’a soupiré hier leur entraîneur. Patrick Vieira n’a minimisé ni sa déception, ni son agacement de revoir sa défense couler, comme depuis de trop nombreuses semaines. « Il y avait de quoi être énervé… On se retrouve dans la même situation qu’avant le match d’Angers », a rappelé le technicien. L’OGCN est dans l’obligation de l’emporter pour ne pas risquer un décrochage qui alourdirait inévitablement l’ambiance à l’Allianz Riviera.

« Il n’y aura pas plus de pression qu’on en a eue samedi dernier, assure Vieira. De la pression, il y en a au quotidien par rapport à ce qu’on a envie de faire. » À huit points du podium (mais en ayant disputé une rencontre de moins que Lille, troisième depuis sa victoire contre Brest (1-0) hier), Nice peut encore refaire son retard. Et son calendrier n’est pas défavorable : d’ici la trêve, il recevra Metz et Toulouse, et il ira à Brest. Mais il est quatorzième et donc loin des ambitions de son nouveau propriétaire Ineos. D’où les interrogations qui pourraient naître sur le sort de l’entraîneur. En interne, on balaie ces questions : Patrick Vieira n’est pas en danger. C’est aussi le message que fait passer l’intéressé.

« Ce que vous pouvez écrire, ça ne m’inquiète pas du tout, sourit le technicien. Après, je connais la réalité du métier aussi. Le public et les supporters veulent et attendent plus, des joueurs, de l’entraîneur, du club. Je communique énormément avec Julien (Fournier, le directeur du football du club), avec le président (Jean-Pierre Rivère), avec M. Ratcliffe. J’ai leur soutien. On échange, on discute. L’objectif, c’est de trouver des solutions, d’améliorer l’effectif. Je n’ai jamais ressenti le moindre doute sur leur état d’esprit par rapport à mon travail. C’est rassurant. » Une victoire contre Metz ferait quand même du bien à tout le monde.

Lost in transition

L’Équipe

Le revers à Saint-Étienne (1-4) a confirmé la crise de confiance de Nice. Voire sa crise tout court pour cette saison « de transition ».


NICE – Si certaines défaites inquiètent plus que d’autres, celle subie par les Niçois à Saint-Étienne (1-4), mercredi, fait partie de celles-là. Quatre jours après leur victoire face à Angers (3-1), seulement la deuxième en deux mois, les joueurs de Patrick Vieira ont de nouveau affiché de lourdes carences. Leur défense a encore montré sa grande fragilité, en encaissant cette fois quatre buts. C’est surtout le contraste avec les Stéphanois, théoriquement des adversaires directs pour les places européennes, qui laisse perplexe sur la capacité des Azuréens à viser quelque chose cette saison.

Un effectif léger


Les différentes blessures qui ont affecté l’effectif niçois depuis août ont mis en relief le peu de solutions dont dispose Patrick Vieira à certains postes. Devant, pour jouer à gauche, Alexis Claude-Maurice est encore tendre, Igantius Ganago déçoit, et Myziane Maolida, qui avait disparu des radars, doit confirmer son retour. Au milieu, hormis Arnaud Lusamba sur quelques matches et Adam Ounas lorsqu’il est épargné par les blessures, personne ne semble capable d’accélérer le jeu. Et derrière, la petite forme de la charnière Dante-Herelle (le second souffre actuellement d’une entorse à une cheville) ne peut pas être sauvée par grand monde.

Écrire que Malang Sarr et Stanley Nsoki sont en manque de confiance relève de l’euphémisme. Or, les deux défenseurs sont censés pouvoir jouer aussi sur le flanc gauche. Déjà peu à l’aise dans l’axe, là où ils ont été formés, les deux n’ont pas rendu une seule copie propre sur le côté. Et Racine Coly, pourtant spécialiste du poste, apparaît trop limité pour s’imposer. C’est en toute logique que le club a déjà prévu de se renforcer à cette position lors du prochain mercato hivernal.

Vieira pas menacé


Quel que soit le résultat de la rencontre de demain, face à Metz (20 heures), Patrick Vieira ne semble pas en danger. Une victoire apaiserait forcément l’environnement du club. Elle regonflerait un peu la cote de popularité de l’entraîneur auprès des supporters, une cote qui a fondu depuis le début de la saison. Elle éloignerait peut-être les doutes qui se sont emparés de plusieurs joueurs influents au sujet d’un possible redressement. Mais le score de la rencontre de ce week-end ne déterminera pas l’avenir du technicien. Le duo que forment le président Jean-Pierre Rivère et le directeur du football Julien Fournier n’a pas pour habitude de se séparer en cours de saison de son entraîneur. Il n’envisage pas de le faire avec le champion du monde 98.

Avec Ineos, propriété du milliardaire anglais Jim Ratcliffe, l’OGC Nice est doté d’une surface financière qu’il n’avait jamais connue. Ces moyens pourraient supposer une impatience de son patron ? Ce serait mal connaître la façon de fonctionner de l’homme d’affaires, répond-on au club. Ineos table sur le long terme : c’est le discours répété par Bob Ratcliffe, le frère de Jim, lors de l’arrivée du groupe de pétrochimie. Dans le domaine sportif, Rivère et Fournier ont les coudées franches. Et comme ils font confiance à Vieira…

Quand même au contact


Comme pour toutes les équipes en difficulté, Nice peut se rassurer en scrutant le classement. Les écarts restent faibles et seulement six points séparent la troisième place des Bordelais de la quatorzième des Aiglons. Même en s’étant incliné lors de ses six derniers déplacements en Championnat, le Gym n’a pas dit adieu à l’Europe, l’ambition légitime de ses nouveaux propriétaires.

En ayant attiré Kasper Dolberg, Ounas, Claude-Maurice et Nsoki, le club avait réussi à soulever l’enthousiasme de son public. Mais ses dirigeants ont tôt fait de le tempérer pour prévenir toute déception. Le recrutement estival n’ayant pu se concrétiser que sur une fenêtre d’une semaine – à cause de la prise de pouvoir tardive d’Ineos (le 26 août) –, cette saison avait été annoncée « de transition ». On en a pour l’instant la démonstration.