21ème journée de L1 : Nice - Rennes (L'Interview)

Le Gym va devoir montrer un autre visage pour remporter cette rencontre.. Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent..  

 

 

 

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Les stats

 

Victoire(s) Nice  : 28 - Nul(s) : 11 - Victoire(s) Rennes : 8 

 

 

Les 10 derniers OGC Nice - Stade Rennais FC


14/09/2018 Ligue 1 OGC Nice 2 - 1 Stade Rennais FC


08/04/2018 Ligue 1 OGC Nice 1 - 1 Stade Rennais FC


14/08/2016 Ligue 1 OGC Nice  1 - 0  Stade Rennais FC


10/04/2016 Ligue 1 OGC Nice  3 - 0 Stade Rennais FC


03/12/2014 Ligue 1 OGC Nice 1 - 2 Stade Rennais FC


17/08/2013 Ligue 1 OGC Nice 2 - 1 Stade Rennais FC


11/12/2012  Ligue 1 OGC Nice 1 - 0 Stade Rennais FC


03/12/2011 Ligue 1 OGC Nice 2 - 0 Stade Rennais FC


25/09/2010 Ligue 1 OGC Nice 1 - 2 Stade Rennais FC


16/08/2009 Ligue 1 OGC Nice 1 - 1 Stade Rennais FC

 

 

 

 

Les news

  
 
24/01
 
Les equipes selon
 
L'Equipe
 
 
Nice Matin
 
 
23/01
 
Le groupe niçois : Benitez, Clémentia - Burner, Pelmard, Hérelle, Dante, Nsoki, Sarr - Cyprien, Danilo, Thuram, Lees-Melou, Tameze, Ounas - Claude-Maurice, Myziane, Ganago, Dolberg, Guessand
 
Le groupe rennais : Mendy, Salin - Boey, Maoussa, Gnagnon, Morel, Nyamsi, Gélin - Léa-Siliki, Camavinga, Gboho, Guitane, Tait, Raphina - Del Castillo, Hunou, Siebatcheu, Niang
 
 
Riza Durmisi (cuisse), Gautier Lloris (reprise) et Youcef Atal (genou) sont forfaits pour demain.
 
 
21/01
 
Hakim BEN EL HADJ arbitrera la rencontre assisté de Aurélien DROUET et Mikaël BERCHEBRU
 
Patrick Burner et Malang Sarr ont repris l'entrainement
 
20/01
 
Après avoir reçu trois cartons jaunes sur une période de 10 matchs de compétitions nationales, le Niçois Hicham Boudaoui et les deux Rennais Damien Da Silva et Hamari Traoré purgeront leur match de suspension ferme lors de cette affiche de la 21e journée de Ligue 1 Conforama
 
 
 
 
L'interview
 
 

 

« À quoi ressemble Silkeborg, la ville où vous êtes né ?

 

C’est beaucoup de nature, d’espaces verts, de canaux. C’est sauvage. C’est splendide. C’est là que se trouvent toujours ma famille et mes meilleurs amis.

 

Vos parents jouaient au handball…

 

En fait, c’est à Voel que j’ai grandi, à dix minutes de Silkeborg. C’est une ville de handball. Tout le monde y joue. J’ai toujours été sur les terrains. Littéralement. On m’a raconté qu’à l’âge d’un mois j’étais déjà dans un gymnase, parce que ma maman était sur le terrain : ses amies s’occupaient de moi pendant qu’elle jouait.

 

Le handball est donc votre premier sport?

 

C’est le premier qu’on m’a présenté parce que mon père y jouait, ma mère y jouait, ma grande sœur y jouait, mes cousins, mes oncles, tout le monde ! J’en voyais tout le temps. Ma mère évoluait en Première Division danoise et mon père en deuxième. Ils n’étaient pas professionnels, mais ils le seraient s’ils jouaient aujourd’hui. Moi, j’ai fait du handball jusqu’à mes treize ans, quand j’ai changé d’école pour un sport-études. J’ai dû choisir entre le foot et le hand. Ce n’était pas facile parce que tous mes amis jouaient au hand. J’étais le seul de mon école primaire à faire du foot. Je suis toujours un grand fan de handball.

 

Donc vous regardez l’Euro (les demi-finales opposent ce soir l’Espagne à la Slovénie et la Norvège à la Croatie) ?

 

Tout à fait, et j’en suis très malheureux ! C’était très décevant pour nous. (Le Danemark s’est fait sortir dès le premier tour, comme la France.)

 

Vous avez pu vous épancher dans le vestiaire ?

 

Pas vraiment. Ils ne sont pas très handball... J’avoue que ça m’a un peu surpris, parce que vous êtes un si grand pays de handball. Mais ça ne les intéresse pas. C’est étrange. La France a toujours été le plus grand adversaire du Danemark. Ce sont les deux meilleurs pays. Je pensais que la France était un pays de handball. Mais pas ici (àNice),visiblement. (Sourire.)

 

Quelle est la plus grande star au Danemark ? Vous ou Mikkel Hansen (32 ans, meilleur buteur de la sélection danoise, au PSG handball depuis 2012) ?

 

(Sourire.) C’est difficile à dire. Évidemment, Mikkel Hansen est le meilleur du monde, mais le football reste le plus grand sport là-bas. Je dirais Mikkel Hansen quand même. Mais peut-être qu’un autre aurait une autre réponse.

 

Vous l’avez déjà rencontré ?

 

En fait, je suis allé à Barcelone quand j’étais plus jeune pour voir un match de foot avec mon père, et il jouait dans l’équipe de hand du Barça, donc je l’ai rencontré. J’ai pu avoir son autographe. J’étais un énorme fan de Mikkel Hansen quand j’étais petit. Je le suis toujours ! Je devais avoir 13 ans, donc je ne crois pas qu’il se souviendrait m’avoir vu là-bas.

 

Comment vous êtes-vous retrouvé à l’Ajax Amsterdam ?

 

À partir de 13 ans, c’était tout pour le football. J’allais à l’école, mais je m’entraînais sept fois par semaine. Quand j’ai eu 17 ans, l’Ajax m’a repéré et m’a engagé en me laissant encore six mois à Silkeborg. J’ai eu le temps de jouer trois ou quatre matches (en D1 danoise, en mai 2015) avec l’équipe première.

 

C’est John Steen Olsen (à l’origine de la venue de Zlatan Ibrahimovic à l’Ajax, en 2001) qui vous a repéré…

 

C’est le recruteur de l’Ajax pour la Scandinavie. Il m’a vu pour la première fois lors d’un match contre le FC Copenhague. J’avais été bon et j’avais marqué un but. J’étais aussi en équipe du Danemark. J’ai marqué pas mal de buts avec les sélections des moins de 17 et moins de 19 ans, donc il a dû voir ces matches et dire à l’Ajax que ça devait être une bonne idée de me recruter.

 

Quelle a été votre réaction ?

 

C’était un peu irréel. À ce moment-là, mon objectif était d’intégrer l’équipe première de Silkeborg. Je ne pensais pas du tout à ce genre de choses. Mais la question de partir ou pas ne s’est pas posée : l’Ajax est un si grand club… Bien sûr que tu te demandes si tu es prêt pour ça, et peut-être que je n’étais pas prêt, mais je devais y aller et saisir cette chance.

 

Vous dites que c’était irréel, mais vous étiez international chez les jeunes. Ça ne devait pas être une si grande surprise…

 

Il n’y avait pas beaucoup de joueurs de l’équipe nationale qui jouaient hors du Danemark. Pour être honnête, je ne pensais pas être le suivant à partir parce que je pensais qu’il y avait de meilleurs joueurs que moi en équipe nationale.

 

Vous rappelez-vous de votre premier entraînement à l’Ajax ?

 

J’ai fait un essai de trois jours avec les moins de 19 ans. Dans l’équipe, il y avait Donny van de Beek (Ajax),Matthijs de Ligt (parti l’été dernier à la Juventus),Vaclav Cerny(Utrecht), Abdelhak Nouri (dansle coma après une attaque cardiaque lors d’un match, en juillet 2017), Carel Eiting (Ajax)… Je me souviens que j’étais un peu surpris que le niveau soit si bon. Je me suis dit : “Oh, ça va être difficile.” Mais ils m’ont demandé de revenir…

 

À l’Ajax, vous avez eu Dennis Bergkamp comme entraîneur spécifique ?

 

J’ai d’abord eu un autre coach, John Bosman, un autre attaquant de légende (30 sélections et 17 buts avec les Pays-Bas, entre 1986 et 1997). Il s’occupait personnellement des attaquants des moins de 19 ans. Quand je suis monté en équipe première, Dennis Bergkamp était dans le staff, donc on travaillait beaucoup avec lui. Mon père m’avait parlé de lui, et en voyant les clubs où il est passé (Ajax, Inter Milan et Arsenal), j’étais au courant que c’était un ancien très grand joueur. Et je pouvais le voir à l’entraînement : son toucher est toujours très bon ; et il sait toujours marquer des buts… (Il sourit.) Il insistait particulièrement sur la première touche de balle. C’est beaucoup sur ça que j’ai travaillé avec lui.

 

Quelles sont les tâches qu’un attaquant de l’Ajax doit savoir faire en priorité ?

 

Tout ! Il doit faire le pressing, redescendre pour aider à la construction du jeu, marquer, faire des passes décisives… Quand je suis arrivé, on m’avait dit qu’on n’attendrait pas de moi seulement que je marque des buts, mais que je devrais assimiler tout un package. Je travaillais à peu près tout.

 

Ça ne vous a pas semblé incroyable d’atteindre les demi-finales de la Ligue des champions la saison passée (1-0, 2-3 contre Tottenham) ?

 

Je ne dirais pas “incroyable”, parce qu’on était meilleurs que nos adversaires. C’est sûr que quand tu regardes la dimension des clubs qu’on a éliminés, comme le Real Madrid (1-2, 4-3 en 8 es ), qui est triple tenant du titre, c’est quelque chose de spécial. Mais on était une meilleure équipe, on le méritait. L’atmosphère au sein du groupe était extraordinaire. Tout le monde était content, même ceux qui jouaient peu. Moi, par exemple, j’ai dû jouer 50 % des matches. Je pensais juste à être prêt pour quand l’équipe aurait besoin de moi. 

 

 Êtes-vous toujours en contact avec Frenkie de Jong (FC Barcelone) et Matthijs de Ligt ?

 

On s’écrit assez souvent.

dolbergasm

Que leur dites-vous à propos de Nice ?

 

Que c’est différent de l’Ajax évidemment, dans la manière de faire, les exercices à l’entraînement ou simplement le nombre d’entraînements. À l’Ajax, on ne s’entraînait jamais vraiment beaucoup, parce qu’on jouait tout le temps. Le fait de s’entraîner autant, c’est une chose à laquelle j’ai dû m’habituer quand je suis arrivé. C’est une vraie différence. Mais quand on est dans la situation où l’on est, on veut s’améliorer, et s’entraîner toute la semaine permet d’être plus précis sur les choses à travailler. C’est le bon côté.

 

Moins de trois semaines après votre arrivée, il y a eu le vol de votre montre. Comment l’avez-vous vécu ?

 

Quand j’ai vu ça, j’ai eu du mal à croire que c’était vraiment arrivé. Mais le club a géré ça au mieux. Ça m’a permis d’être tranquille, de ne pas m’inquiéter. Je savais que ça allait bien se terminer. C’était plus en dehors du club, que les gens en parlent (qui était embêtant)... Pour moi, c’était bon, c’était réglé. Évidemment que ce n’est pas quelque chose de super, mais ç’a été très bien géré.

 

Maintenant que c’est du passé, vos partenaires osent-ils vous chambrer sur cet épisode ?

 

(Il réfléchit.) Pas vraiment… Je pense que tout le monde a pris cela comme quelque chose de sérieux. Ça ne doit pas arriver. Bien sûr, j’ai entendu les blagues qu’on a pu dire… Quand je suis arrivé en équipe nationale, on m’en a un peu parlé, on m’a demandé “Quelle heure est-il ?”, des trucs comme ça. (Il sourit.)

 

À votre arrivée, vous avez échappé à la traditionnelle chanson de bizutage…

 

Je n’ai jamais fait ça. Et ça me va très bien.

 

Sur le terrain, vous ne montrez jamais vos sentiments.

 

C’est vrai. C’était aussi quelque chose dont on me parlait quand je suis arrivé à l’Ajax. Montrer mes sentiments, je ne l’ai jamais fait.

 

Vous n’êtes pas non plus expansif quand vous marquez…

 

Je ne l’ai jamais été, non. Pour moi, c’est un peu bizarre de parler de ça parce que je suis juste comme ça. C’est difficile d’expliquer pourquoi.

 

Vos anciens partenaires ou entraîneurs vous décrivaient plus jeune comme extrêmement timide. Avez-vous changé ?

 

Je pense que oui. Quand vous découvrez de nouveaux environnements, vous devez un peu vous ouvrir. Je suis toujours timide, mais je suis plus ouvert aux autres, j’essaye de leur parler. C’est très naturel de vous ouvrir quand vous arrivez dans un nouvel endroit.

 

Comment le faites-vous à Nice, où très peu de joueurs parlent anglais dans le vestiaire ?

 

C’est vrai, mais je souris. Ils comprennent un peu l’anglais et je comprends maintenant un peu le français. J’ai trois heures de cours par semaine, avec beaucoup de grammaire, des choses ennuyeuses, des phrases types. La dernière leçon était sur la façon de prononcer certains sons avec des voyelles. C’était assez difficile. (Il parle danois, anglais, néerlandais et allemand.) »

 

 Vous ne vous ennuyez jamais sur le terrain ? Parce que vous touchez parfois assez peu de ballons…

 

Je ne dirais pas ça. Je prends du plaisir. Évidemment, les connexions et notre façon de jouer ensemble doivent être améliorées. On travaille là-dessus.

 

On se dit que ça ne doit pas toujours être facile d’être Kasper Dolberg sur le terrain.

 

C’est sûr qu’on doit trouver l’alchimie. On doit mieux se connaître et avoir plus d’automatismes. Il y a des choses sur lesquelles on peut progresser. Mais je vois des progrès. C’est ça qui est important.

 

Les supporters craignent que cette première année avec Ineos à la tête du club soit une saison de transition. Qu’en pensez-vous ?

 

Je pense que c’est un club très ambitieux, mais qu’on doit être plus ambitieux. On doit se battre pour quelque chose de mieux que notre 11e place actuelle. Tout le monde au club fait ce qu’il peut pour nous faire aller plus haut.

Tout le monde veut grandir. »

Les déclarations d'avant-match 

 

 

Julien  Stéphan :

On ira à Nice très déterminés pour affronter une équipe très forte dans le domaine offensif. Elle a du talent, elle met beaucoup de buts, elle a une bonne maîtrise technique. De manière générale, sur le plan collectif, il faudra faire un très gros match pour pouvoir contrecarrer cette équipe niçoise...On sait que la route va s’élever dans les jours et les semaines qui arrivent avec la qualité des équipes que l’on va rencontrer. On préfère prendre match par match parce que chaque journée aura sa vérité et sa particularité par rapport à l’effectif. On a bien conscience que le bloc, jusqu’à la trêve du mois de mars, est très chargé face à des équipes très performantes. On y verra peut-être un peu plus clair à l’issue ce bloc.

 

Patrick Vieira :

On va entrer dans un moment assez critique de la saison où les matches vont s'enchaîner. Il faut être prêt. Notre objectif, c'était que tout le monde revienne de blessure. Ça va forcément rendre le groupe meilleur. Ce sont des matches excitants à jouer. Rennes, par rapport au classement et à ses ambitions. Lyon, parce que c'est une équipe qui fait partie des meilleures du Championnat. Mais on se concentre d'abord sur Rennes. Il faut resserrer les distances au classement. Ce sera un match capital, un match important.

 

Dante :

Pour le moment on ne regarde pas trop loin, on est focus sur le match de Rennes vendredi (coup d’envoi à 20h45) qui est une belle équipe avec des qualités et une bonne organisation.

 

 

 

 

Revue de presse   

Dix jours pour basculer du bon côté

L’Équipe

Les Niçois s’apprêtent à enchaîner trois matches cruciaux.

NICE – Onzième de Ligue 1 (28 points), Nice s’apprête à aborder dix jours qui peuvent changer la face de sa saison. Durant cette période, le Gym recevra trois fois : deux rencontres de Championnat face à des adversaires directs, Rennes (ce soir) et Lyon (le 2 février), et un huitième de finale de Coupe de France face aux mêmes Lyonnais (le 30 janvier). « Ce sont des matches excitants à jouer, se réjouit Patrick Vieira, l’entraîneur azuréen. On se concentre d’abord sur Rennes. Il faut resserrer les distances au classement. Ce sera un match capital. »

À huit points des Bretons (actuels troisièmes avec 36 points), les Niçois ont l’occasion de ramener dans leur viseur leurs adversaires du soir. En cas de victoire, ils feraient aussi un bon à la cinquième place en attendant les autres rencontres de la journée.

Avec les retours de Burner et Malang Sarr, Vieira aura le choix pour composer sa défense, une première depuis longtemps. Pour les deux dernières rencontres, il avait décidé de faire redescendre le milieu Danilo dans l’axe de la défense et de décaler Hérelle sur le côté droit. Il devrait en faire de même ce soir. Au milieu, Lees-Melou revient de suspension et Claude-Maurice devrait être aligné en position libre derrière Dolberg. Ounas devrait occuper le couloir gauche, comme samedi dernier face au Red Star (N, 2-1). Vieira ne pourra toutefois pas compter sur Boudaoui, suspendu. En balance entre Nîmes et Zulte Waregem, l’attaquant Bassem Srarfi quittera Nice pour le 8e du Championnat belge.