Une revanche?Une victoire et ice est à deux pas du podium, qui l'eût cru?.. Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennent..
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Victoire(s) Nice : 8 - Nul(s) : 12 - Victoire(s) Olympique Lyonnais : 22
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02.02.20 Nice - Olympique Lyonnais Ligue 1
30.01.20 Nice - Olympique Lyonnais 1 - 2 Coupe de France
23.11.19 Olympique Lyonnais - Nice 2 - 1 Ligue 1
10.02.19 Nice - Olympique Lyonnais 1 - 0 Ligue 1
31.08.18 Olympique Lyonnais - Nice 0 - 1 Ligue 1
19.05.18 Olympique Lyonnais - Nice 3 - 2 Ligue 1
26.11.17 Nice - Olympique Lyonnais 0 - 5 Ligue 1
20.05.17 Olympique Lyonnais - Nice 3 - 3 Ligue 1
14.10.16 Nice - Olympique Lyonnais 2 - 0 Ligue 1
15.04.16 Olympique Lyonnais - Nice 1 - 1 Ligue 1
20.11.15 Nice - Olympique Lyonnais 3 - 0 Ligue 1
Les news
« En revenant en France, avez-vous l’impression de devoir corriger votre réputation ?
Oui, c’est sûr. Lorsque je suis parti, on parlait un peu de moi en mal. Mais j’ai beaucoup appris en Italie, avec de grands entraîneurs, (Maurizio) Sarriet(Carlo) Ancelotti, qui m’ont fait prendre en maturité. J’ai essayé de corriger mes petits défauts de comportement. Se prendre la tête, parler à l’arbitre, il faut arrêter car ça peut porter préjudice dans une carrière. Ce serait mieux qu’on parle de moi en bien…
Analysez-vous toujours vos matches avec votre père ?
Il connaît très bien le foot car il a joué en Deuxième Division algérienne. Il me dit cash quand j’ai été nul, et me dit de continuer après les bons matches, pour que je sois régulier.
Quel conseil vous a-t-il le plus donné depuis l’enfance ?
Arrêter de parler à l’arbitre. Il aime trop me dire ça ! Et que j’arrête de lever les bras quand un coéquipier ne me fait pas la passe, en mode je suis énervé… Mais il me fait moins la remarque maintenant.
En quoi l’Italie vous a transformé ?
Ils m’ont tout de suite pris à part pour faire de la tactique, m’ont fait aussi mûrir physiquement. Sarri est un très grand tacticien. Il met un système en place et vous devez le respecter. Ancelotti, il a joué au ballon, il sait qu’il y a une question d’instinct sur le terrain. Le coach Vieira a aussi cette sensibilité due à sa carrière de joueur.
Il y a beaucoup d’attentes autour de vous et des autres recrues, Alexis Claude- Maurice ou Kasper Dolberg. Pourquoi tardent-elles à se concrétiser ?
Il y a eu des blessures, mais je n’ai pas fait de gros matches. C’est vrai qu’on apprend encore à se connaître avec Kasper. Quand je demande un une-deux, il ne va pas forcément me la remettre, mais ça va mieux à l’entraînement, on travaille différents cheminements pour les retrouver en match. J’espère que tout le monde va finir par bien s’amuser dans cette équipe.
Les moyens d’Ineos ajoutent-ils une pression particulière ?
Un très beau projet se met en place, et il faut tout donner car on sait que si on n’est pas bons, on ne restera pas. Il y aura beaucoup de changements l’été prochain et il ne faut surtout pas descendre du train. Je suis prêté, je veux donner le meilleur de moi-même pour rester. Je ne me dis pas ’’je viens, je fais des matches, et je me casse dans mon club’’.
Jouer votre avenir personnel vous pousse-t-il à être plus individualiste ?
J’ai toujours eu le même jeu : dribbler et faire marquer mes partenaires. Mais si tu es individualiste, tu vas perdre beaucoup de ballons et ça va t’énerver. Il faut penser à aider l’équipe.
Quel rapport avez-vous avec le dribble ?
Depuis que je suis petit, j’ai tendance à chercher le un contre un, c’est mon premier truc. Je travaille pour progresser défensivement, physiquement, tactiquement, mais je bosse aussi toujours pour essayer d’éliminer avant de centrer ou frapper. Il faut qu’il y ait quelque chose derrière : dribbler pour dribbler, ce n’est pas top…
Un dribbleur ne peut pas réussir tout le temps. Comment gérer l’échec ?
Même les Cristiano et les Messi se font prendre la balle. Je m’attache toujours à jouer simple sur les deux ou trois premiers ballons du match pour me mettre dedans. Si ça ne passe pas ensuite, c’est dur car il faut rester dans le match. Si tu en sors, que tu te dis ’’ putain, je fais un début catastrophique’’, tu vas finir en faisant de la merde aussi… Il ne faut rien lâcher. Il faut toujours tenter car si tu passes, c’est le défenseur qui se met à se poser des questions et tu peux reprendre le dessus aussi vite que tu t’étais fait prendre.
Avez-vous un dribble qui vous rassure ?
Les crochets, ou si je suis à l’arrêt, faire un ou deux passements de jambes et pousser la balle pour prendre de vitesse le défenseur et centrer. Mais c’est de l’instinct, je tente parfois un dribble auquel je n’avais pas pensé quand j’ai reçu le ballon.
Vous arrive-t-il de douter ?
C’est rare car si je ne passe pas une ou deux fois, je reste toujours conscient que je peux y arriver avec mes qualités.
Depuis vos débuts, votre potentiel technique ne se traduit pas en chiffres. C’est une frustration ?
Oui. Le coach me le dit : « Normalement, un joueur comme toi doit avoir beaucoup de buts et de passes décisives. » On n’a pas autant d’occasions que les attaquants du PSG mais il faut les mettre au fond, et ne plus y penser si tu rates, rester concentré pour être au moins fier d’avoir donné le max. Si tu perds et que tu n’as pas tout donné, tu as de la rage en toi et tu y repenses à la fin de la saison, quand tu vois les points qui manquent.
Êtes-vous obligé de vous intéresser davantage aux statistiques ?
Oui, car ce sont les stats qui font parler d’un attaquant. On le voit avec Haaland à Dortmund. Si un joueur dribble et te marque 5 buts par saison, tu vas préférer celui qui ne dribble pas et marque 30 buts. Le foot change. Avant, il y avait plus d’attention pour les beaux gestes, maintenant ce sont les stats et il faut que j’améliore cet aspect.
Travaillez-vous plus qu’avant ?
Oh oui. Quand tu es jeune, tu n’es jamais blessé, tu te dis que tu sors d’une bonne saison et que ça suffit pour enchaîner. Mais à 23 ans, ton corps n’est pas le même qu’à 18. Je viens avant l’entraînement pour m’étirer, faire le réveil musculaire, et après la séance, je travaille les frappes devant le but. Jeune, je ne pensais pas à ça et je le regrette. Mieux vaut tard que jamais…»
Les déclarations d'avant-match
Walter Benitez:
On a besoin de points en championnat, et on espère en prendre dès dimanche, devant nos supporters.Site off
Patrick Vieira :
On va analyser le match de ce soir (jeudi) sur l’aspect tactique et voir ce qu’on peut changer, améliorer. Nous allons réfléchir à notre approche tactique, voir si l’on garde le même système ou pas.Site off
Revue de presse
Chasser l'ennui
L’Équipe
Trop rarement séduisants, les Niçois ont besoin d’une victoire contre l’OL, cet après-midi, pour ne pas vivre un printemps morne.
NICE – Il y avait deux écoles, après l’élimination de Nice en huitièmes de finale de la Coupe de France, jeudi contre Lyon (1-2). D’un côté, les spectateurs lassés par la platitude absolue du spectacle jusqu’à l’emballement des dernières minutes. Et Patrick Vieira de l’autre, un peu seul contre tous, qui assurait qu’il ne pouvait rien reprocher à ses joueurs. L’entraîneur du Gym sait être plus dur dans le vestiaire que face aux micros, mais il n’a surtout pas voulu enfoncer davantage un groupe menacé par une fin de saison sans saveur.
Si les dirigeants niçois regrettent que leur discours prudent soit rendu inaudible par les moyens financiers d’Ineos qui éveillent les fantasmes des supporters, ils ne manquent pourtant pas d’arguments pour calmer les attentes. Après la prise de pouvoir tardive de Jim Ratcliffe, le milliardaire britannique qui a seulement pu conclure l’achat du club le 26 août dernier, la saison de transition promise en est bien une. En attendant les grandes manœuvres prévues l’été prochain pour enfin changer de dimension, le mercato d’hiver a été très calme car les joueurs ciblés par le club, tous titulaires, ne correspondent pas au profil type des recrues de janvier.
Les Niçois n’ont pas non plus voulu suivre la folle surenchère sur les jeunes et ont ainsi laissé filer le milieu bordelais Aurélien Tchouaméni à Monaco pour 20 M€. Il est difficile de leur reprocher d’être raisonnables, car leurs investissements de l’été n’incitent pas à être généreux. Acheté 12 M€ au Paris-SG, le défenseur Stanley Nsoki enchaîne les performances décevantes et son erreur de jugement a été à l’origine de l’ouverture du score, jeudi. L’ancien milieu lorientais Alexis Claude-Maurice a coûté 15 M€ et il a encore été fantomatique contre l’OL, alors que Kasper Dolberg, payé 20 M€ à l’Ajax Amsterdam, reste la plupart du temps introuvable en pointe.
Prêté par Naples, Adam Ounas a sauvé son match grâce à sa magnifique égalisation mais son bilan en L1 ne recense qu’une passe décisive, comme Claude-Maurice, et il a conscience que ce n’est pas suffisant (lire notre édi- tion d’hier). Le milieu offensif veut convaincre le Gym de lever son option d’achat à 22 M€, et il fait donc partie de ceux qui jouent gros, même si le classement ne suscite pas une profonde excitation.
Douzièmes avant le début de cette journée, les Niçois peuvent revenir sur Lyon en cas de victoire lors des retrouvailles en L1, cet après-midi, mais ils compteront 6 points de retard en cas de défaite. Ce serait un gouffre, et les Coupes ne sont plus là pour faire diversion. « On veut notre revanche», assène Ounas, mais il faudra la chercher sans le milieu Wylan Cyprien, touché à la cuisse droite jeudi et absent trois à quatre semaines. « C’est un coup dur car c’est un joueur important dans la construction de notre jeu, ça va être un manque, déplore Vieira, qui sait que ce match vaut cher. C’est un moment important de la saison, c’est sûr, car les matches vont s’enchaîner et on a envie d’être dans le bon wagon. Mais le message a toujours été cohérent de la part de Julien (Fournier, le directeur du football) et du président (Jean-Pierre Rivère) : on sait que ça va être une saison très compliquée. »
Elle l’est encore plus depuis que le latéral droit Youcef Atal s’est blessé à un genou en décembre. L’Algérien ne reviendra pas avant avril et le Gym est privé de son étincelle, tandis que la prolongation de contrat de Walter Benitez, autre valeur sûre, est au point mort. Le gardien devrait partir libre en juin et il faudra lui trouver un successeur expérimenté, ce que n’a pas pu apporter le mercato hivernal. Prêté par le FC Barcelone vendredi, le latéral droit Moussa Wagué (21 ans) est le renfort le plus prometteur et il est déjà convoqué par Patrick Vieira qui devrait s’appuyer sur un autre jeune, Khephren Thuram (18 ans) pour pallier le forfait de Cyprien. Le fils de Lilian n’est pas vraiment prêt, mais il est temps que tout le monde grandisse pour ressusciter l’intérêt du public qui boude l’Allianz-Riviera.