25ème journée de L1 : Toulouse - Nice (Dernières news)

Les déclarations d'avant-match 

Stanley Nsoki :

Il n’est pas plus capital que ça. Avant le match contre Nîmes, on était sur une bonne dynamique. Cette défaite a fait vraiment tache. C’est clair qu’on va à Toulouse pour rectifier le tir et repartir avec des points. Il faut rester serein, ne pas tout chambouler non plus... On n’a pas été tendre avec moi. C’est normal, il y a des attentes. J’accepte la critique lorsqu’elle est fondée et constructive. Je prends tout en compte au moment d’analyser mes performances car je veux progresser. Je suis d’accord si on me dit que je peux mieux faire. Il y a eu du bon et du moins bon depuis le début de saison. Des erreurs m’ont desservi. Je dois être plus rigoureux, plus concentré, plus exigeant, plus pointu sur plein de détails. En une seconde, je peux passer de 100 à 50 %. J’en ai conscience. Il n’y a qu’une seule chose à faire : travailler.

Jim Ratcliffe :

Nous nous trouvons dans une situation très confortable là où nous sommes avec Nice. Cela se passe très bien, c’est très intéressant, nous sommes tous en train d’apprendre. La Ligue 1 est un championnat très compétitif avec des joueurs très talentueux.

Revue de presse   

Larmes à gauche

L’Équipe

Quel que soit son occupant, le côté gauche de la défense niçoise continue à poser problème.

NICE – Le visage de Stanley Nsoki aurait pu être fermé et ses réponses cinglantes. Cela aurait presque été logique : depuis le début de saison, on ne se rappelle guère qu’un ou deux matches où l’on a épargné le défenseur de Nice. Jeudi, c’est pourtant un jeune homme affable qui s’est présenté aux journalistes pour débriefer ses premiers mois au Gym. Face à ceux qui le critiquent presque à chacune de ses sorties, le joueur s’est prêté à un rafraîchissant exercice d’autocritique.

« Le plus dur dans le football, c’est de faire les choses simplement et de respecter le cours du jeu, a expliqué l’international Espoirs. Parfois, j’ai envie de faire des choses que je ne devrais pas faire et je m’emmêle un peu les pinceaux. Le problème, ce n’est pas faire des erreurs. On en fait tous. Mais moi, je vais faire des erreurs pour lesquelles on se dit : c’est pas possible… à cause de sautes de concentration. Je dois travailler et être beaucoup plus rigoureux. »

Nsoki conserve un bon crédit

Titularisé 17 fois cette saison, Nsoki l’a été le plus souvent au poste de latéral gauche, où il devrait encore évoluer ce soir. Ce n’est pas là qu’il a été formé au Paris-SG, lui le défenseur axial, mais Patrick Vieira n’a guère le choix. Malgré les erreurs de son joueur, la concurrence n’est pas meilleure : Malang Sarr déçoit tout autant ; Racine Coly a dépanné onze fois, mais ses difficultés étaient telles qu’il s’est fait expulser à deux reprises et qu’il a été prêté jusqu’à la fin de la saison (avec option d’achat) au Portugal (à Famalicao, D1) ; arrivé cet hiver en prêt, le Danois Riza Durmisi s’est rapidement blessé alors qu’il n’avait pas joué cette saison et très peu la précédente.

« Je connais la préférence de Malang (Sarr) et de Stanley (Nsoki) : ils se sentent beaucoup plus à l’aise quand ils sont dans l’axe. Mais les joueurs ont du plaisir à être sur le terrain, à porter le maillot de l’OGC Nice et à donner le maximum, avec les manques qu’il peut y avoir à ce poste-là », commente Vieira.

Arrivé pour 12 M€ en sachant qu’il pourrait jouer à gauche, Nsoki ne suscite aucune inquiétude au club. Il n’a que 20 ans, dispute sa première saison pleine en Ligue 1 et séduit par son investissement au quotidien. Le gaucher est finalement un exemple de la « saison de transition » évoquée par le Gym, qui a bâti son effectif sur des joueurs en devenir.

« Que ce soit Stanley, Alexis (Claude-Maurice), Hicham (Boudaoui), Khéphren (Thuram), c’est sûr que c’est beaucoup plus facile de débuter sa carrière quand on est entouré de joueurs entre 28 et 30ans, souligne Vieira. Un jeune joueur doit commettre des erreurs pour progresser. Stanley sera un très bon joueur de Ligue 1. »