On se rapproche un peu plus de cette fin de saison, enfin!... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement..
Les nouveaux de l'OGC Nice sont disponibles, frais de port offert
Profitez des bonus et pariez...
Les cotes
Où suivre la rencontre?
Radio
Multiplex
Vos places
Victoire(s) Nice : 20 - Nul(s) : 12 - Victoire(s) Monaco: 19
Les 10 derniers OGC Nice - AS Monaco
24/05/2019 Ligue 1 OGC Nice 2 - 0 AS Monaco
09/01/2018 Coupe de la Ligue OGC Nice 1 - 2 AS Monaco
09/09/2017 Ligue 1 OGC Nice 4 - 0 AS Monaco
21/09/2016 Ligue 1 OGC Nice 4 - 0 AS Monaco
08/08/2015 Ligue 1 OGC Nice 1 - 2 AS Monaco
20/02/2015 Ligue 1 OGC Nice 0 - 1 AS Monaco
03/12/2013 Ligue 1 OGC Nice 0 - 3 AS Monaco
16/04/2011 Ligue 1 OGC Nice 3 - 2 AS Monaco
19/09/2009 Ligue 1 OGC Nice 1 - 3 AS Monaco
07/03/2009 Ligue 1 OGC Nice 0 - 0 AS Monaco
Les news
Y a-t-il différentes phases d’apprentissage au cours d’une carrière ?
Oui, surtout au début, tu dois apprendre à travailler, et à travailler dur. Ça ne veut pas dire juste courir. C’est après l’entraînement, quand tu es fatigué, faire un travail dont tu as besoin. J’ai appris ça jusqu’à 23 ans. Quand tu travailles sur ta fatigue, après tu arrives à rester concentré plus longtemps, tu fais plus d’efforts, tu grandis physiquement. Quand tu travailles sur tes limites, tu as besoin d’avoir tes collègues avec toi, donc tu parles, tu développes ta communication. Après, entre 23 et 30 ans, tu peux approfondir la tactique et la technique.
Pas avant ? Ce ne sont pas les bases ?
Mais la base, c’est d’apprendre à se faire mal. Il n’y a pas mieux que travailler ta technique quand tu es fatigué. “Pourquoi tu as fait ça devant le but ?” “Parce que je suis fatigué”. “OK. Alors, va devant le but à la fin des entraînements.” Je suis fatigué, c’est déjà une excuse.
On a l’impression que beaucoup de jeunes n’apprennent à se faire mal qu’une fois en pro, car ils ont eu des facilités jusque-là.
Exactement. Parce qu’ils ont fait une ou deux belles actions, on dit : “C’est un talent, il va réussir.” On a plein d’exemples en France. Je ne généralise pas, mais il y en a plus qu’avant. Avant, on travaillait beaucoup plus dans le dur… Le foot est un sport qui n’a pas de limites. Qui aurait dit qu’à 21 ans, Mbappé pourrait avoir sa maturité, son exigence ? Personne.
Il ne va pas plus vite que certains joueurs de son âge. Il ne va pas plus vite que Saint-Maximin (*) quand même ? En un contre un, Saint-Maximin était très fort. Mais tu sens que ce garçon (Mbappé)aquelque chose en plus dans la tête. Il est très, très exigeant. Même quand il sort, même fatigué, il veut jouer !
Vous venez d’une région très pauvre du Brésil, celle de Salvador de Bahia. Pourquoi avez-vous réussi à percer ?
Parce que j’étais le plus persistant. J’avais un cousin, c’était le plus fort des plus forts, il a même été à Corinthians (club de Sao Paulo). Mais pendant qu’il s’amusait un peu, moi, je partais courir. Je n’avais pas d’équipe mais je voulais m’entraîner. J’ai persisté, persisté. J’ai traversé le Brésil en car quand j’avais 15 ans. On me disait non partout, jusqu’à ce que je trouve une académie de foot, à Capivari, une petite ville près de Sao Paulo. Sortir d’une région pauvre a fait que je me suis accroché.(Claude)Puel était mon entraîneur à 20 ans à Lille. Il a clairement dit que, techniquement et physiquement, je n’étais pas encore très développé. OK. Mais comme j’avais cette envie de me faire mal, à 22 ans, j’étais champion en Belgique (avec le Standard de Liège) et ça s’est enchaîné. À 25 ans, j’étais en Allemagne, j’ai explosé.
Quelle est la personne qui vous a le plus appris au cours de votre carrière ?
Lucien Favre. Il est arrivé à Mönchengladbach en février 2011, un an et demi avant que j’aille au Bayern. J’aimais beaucoup le travail et lui aimait ça. Mais il m’a dit : “Tu travailles beaucoup trop tes qualités. Je vois que tu fais cinq transversales du gauche et une du droit… Tu dois faire cinq du gauche et cinq du droit, voire six du droit.” Je lui ai répondu : “Mais normalement, en match, je vais me tourner un peu pour me mettre sur mon pied gauche. – C’est ce que tu penses…” m’a-t-il répondu. Et on a travaillé : pied droit, pied droit, pied droit. C’est pour ça que j’étais content de le retrouver à Nice. (Sourire.)
Qui vous a le plus transmis dans le hors terrain ?
Un entraîneur que j’ai eu au Standard de Liège, Michel Preud’homme. Je vivais avec ma femme, on n’avait pas d’enfants, on avait du temps libre. Il m’expliquait : “On se trompe par rapport au métier de footballeur. On aime bien s’amuser sur le terrain, on travaille beaucoup, mais on ne sait pas qu’il faut compter chaque heure. Il y a une heure pour chaque repas, une heure pour se coucher. C’est bien de travailler beaucoup, mais il faut se reposer, sinon ça ne sert pas à grand-chose.” En te reposant, tu te donnes les moyens de faire de grosses séances. Et il n’y a qu’en faisant de grosses séances que tu peux progresser.
Au Bayern, vous avez eu Pep Guardiola. Que vous a-t-il appris ?
À trouver la solution. Il ne travaille que là-dessus : trouver la solution. C’est pour ça que, face à lui, on se prépare à jouer d’une façon et on n’y arrive pas. Parce qu’il t’a déjà analysé et a déjà trouvé la solution. Il te donne une solution pour tout : dans le toro, dans la possession, pour mieux défendre…
Parmi les entraîneurs que vous avez eus, comment chacun d’eux essayait de faire progresser ses joueurs ?
Pep, c’était beaucoup sur la tactique, la prise d’information, l’intelligence de jeu. Par exemple, un jour on travaillait la tactique avec le ballon. On faisait tourner, et à un moment, il nous a arrêtés : “Alors, c’est bon là ? Et si on perd le ballon, vous êtes où ? Vous pensez qu’on travaille la phase offensive mais on travaille la phase défensive. Vous n’aviez pas compris ?” Lucien, c’était aussi la tactique, mais il insistait sur le relâchement dans chaque geste, le positionnement du corps, le fait de ne pas trop garder le ballon. Felipao (Luiz Felipe Scolari, son sélectionneur avec le Brésil) était beaucoup dans l’harmonie du groupe. Il est incroyable pour ça. Il nous donnait des indices, des situations pour aider les autres, pour parler, pour se soucier de ses coéquipiers. Patrick Vieira (son entraîneur actuel à Nice) ?Il est beaucoup sur la tactique, la prise d’information, sur l’état d’esprit du groupe aussi. C’est un peu un mix.
Après votre carrière, aimeriez-vous devenir entraîneur pour continuer à transmettre ?
On va voir… (Grand sourire.) Il n’y a rien qui rend plus heureux que transmettre et voir les autres progresser. Ça me fait déjà du bien maintenant en tant que joueur. Si je le faisais plus tard comme entraîneur, ça me rendrait fier. »
Les déclarations d'avant-match
Patrick Vieira :
C’est un derby, mais comme tous les autres matches, ce n’est que trois points. Ce qu’il faut, c’est gagner tous les matches.
Kasper Dolberg :
Ce sont des défenseurs très forts, très solides comme beaucoup de défenseurs ici. Ça va être un challenge mais j’aime ça... Je ne vois pas pourquoi on n’essaierait pas de finir européen. Ce n’est plus très loin maintenant. On doit jouer comme on sait le faire. Tout est encore possible.