2ème journée de L1 : Strasbourg - Nice ( les groupes + revue de presse)

Un déplacement pour confirmer la victoire face Lens, en souhaitant voir un peu plus de jeu!... Retrouvez toutes les infos, remises à jour quotidiennement..  

 

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Paris sportifs, les bonus 

 

 

Où suivre la rencontre?

 

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Les stats 

 

Victoire (s) Strasbourg : 22  Nul : 13  Victoire (s) Nice : 7

 

Les 10 derniers RC Strasbourg Alsace - OGC Nice

 

26/10/2019 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 1 - 0 OGC Nice


22/12/2018 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 2 - 0 OGC Nice


28/04/2018 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 1 - 1 OGC Nice


12/01/2008 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 0 - 1 OGC Nice


19/11/2005 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 0 - 0 OGC Nice


23/10/2004 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 3 - 1 OGC Nice


06/03/2004 Ligue 1 C RC Strasbourg Alsace 2 - 2 OGC Nice


20/12/2002 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 0 - 0 OGC Nice


04/08/2001 Ligue 2 RC Strasbourg Alsace 3 - 0 OGC Nice


14/02/1997 Ligue 1 RC Strasbourg Alsace 3 - 1 OGC Nice

 

 

 

Les news

  
 
28/08
 
Le groupe niçois : Benitez, Cardinale, Lotomba, Burner, Pelmard, Daniliuc, Dante, Nsoki, Kamara, Thuram, Schneiderlin, Lees-Melou, Trouillet, Sylvestre, Lopes, Gouiri, Ndoye, Dolberg, Guessand, Ben Seghir
 
Le groupe strasbourgeois : Kamara, Kawashima – Djiku, Mitrovic, Aaneba Lala, Caci, Koné, Simakan, Carole, Sissoko, Lienard, Chahiri, Thomasson, Prcic, Bellegarde, Saadi, Waris, Ajorque, Zohi
 
27/08
 
Bambu, blessé, est out pour un mois 
 
26/08
 
Jérôme BRISARD arbitrera la rencontre assisté de Cyril MUGNIER et Benjamin PAGES.
Le match sera diffusé en direct sur Canal +
 
 
L'interview
 

A venir

 

 

 

Les déclarations d'avant-match 

 

 

Morgan Schneiderlin :

La chute en CFA2 m’a peiné. Mais quand j’ai vu que Marc Keller arrivait à la tête du club, je savais que le Racing allait revenir au plus haut niveau français. C’est mon club de cœur. Je reviens en Alsace, où vit ma famille, dès que je peux. Camille, mon épouse, est de Haguenau. Après Maé, mon fils de deux ans, nous attendons un deuxième enfant pour le mois prochain. Le Racing est un club qui n’oublie pas ses enfants. Je remercie d’ailleurs le docteur François Pietra et Lionel Niederhoffer, le kiné, de s’être occupé de moi lors d’un passage de 5 jours en Alsace, avant ma signature à l’OGC Nice. Je suis évidemment très excité par ce match. Je reste un supporter du Racing. Enfin, sauf… ce week-end.

 

 

Revue de presse

 

 

Gouiri, éveil au soleil
L'équipe

 

Prodige du centre de formation lyonnais, le discret attaquant éclôt à Nice, où il a inscrit un superbe doublé pour sa première titularisation en L1, dimanche dernier.

 

Il était un nom, une réputation, celui dont on parle depuis longtemps pour plus tard, et il est devenu un joueur pour tout de suite. La mutation a eu lieu dimanche dernier contre Lens (2-1), lors d’un match dont on retiendra ses deux premiers buts en L1, deux superbes frappes enroulées du droit. À 20 ans, Amine Gouiri révèle son talent avec Nice, et ce n’était pas le destin qu’on lui prédisait à l’adolescence, quand il était toujours cité parmi les plus brillants espoirs du centre de formation lyonnais.


« On n’a pas de mérite à connaître Amine, il était suivi par toutes les cellules de recrutement, assure Julien Fournier, le directeur du football de l’OGC Nice. Si on était allés le voir il y a deux ans, il ne serait jamais venu à Nice car son rêve était de réussir dans son club formateur. Un transfert, c’est une question de timing. Cet été, c’était le bon timing. » Après l’avoir façonné, l’OL n’a pas offert une place à Gouiri dans un secteur offensif très dense, et l’avait déjà invité à être prêté en janvier. Déterminé à s’imposer dans le club qui l’avait repéré à Bourgoin-Jallieu (Isère) quand il avait 13 ans, il avait refusé : il s’imposerait à Lyon ou il partirait en fin de saison, pour de bon. L’entraîneur Rudi Garcia ne lui a octroyé qu’une minute de jeu en L1, et l’attaquant est donc parti le 1er juillet contre 7 M€.



L’histoire aurait laissé moins de regrets aux supporters lyonnais si une rupture des ligaments croisés du genou gauche n’avait pas fauché Gouiri en août 2018, alors qu’il venait d’achever sa première saison chez les pros et devait s’installer dans le groupe. « Je m’en souviens comme si c’était hier, je revenais de la Coupe du monde, il n’avait pas été retenu pour un match de L1. On s’entraînait ensemble avec la réserve, on faisait un petit jeu, et son genou se bloque. J’ai entendu Amine crier comme jamais je ne l’ai entendu, confie Nabil Fekir, l’ancien milieu de l’OL. On a vu dès ses premières séances chez les pros qu’il avait de grosses qualités. Lors des toros, ça se sentait tout de suite qu’il était un très bon joueur. Je lui ai donné des conseils car j’ai eu la même blessure que lui (en 2015). On ne le voyait pas trop atteint mais c’est une blessure toujours difficile à vivre. Il en est ressorti encore plus fort. »


Gouiri sait en effet toujours marquer des buts, sa qualité première, qui a fait de lui un international dès les moins de 16 ans. Lionel Rouxel l’accueille alors à Clairefontaine et va guider pendant quatre ans cette génération 2000 : « Amine a marqué dans toutes les catégories, mais on lui a fait prendre conscience qu’il devait travailler aussi pour l’équipe. Avec les moins de 16 ans et les moins de 17 ans, il n’a jamais posé de problème mais on devait lui montrer qu’il avait des partenaires, des courses à faire. Il manquait aussi un peu de volume, on lui a fait passer des tests en mars 2017 et c’était insuffisant. Je lui ai fait comprendre qu’il devait travailler un peu plus et en mai, à l’Euro des moins de 17 ans, il était beaucoup mieux, plus affûté. »


Il inscrit huit buts en quatre matches pour être sacré meilleur buteur de la compétition, et enchaîne en octobre avec la Coupe du monde de sa catégorie. En Inde, il marque quatre buts en cinq matches et affermit son statut. Même si ses périples internationaux l’éloignent de l’OL, ceux qui le côtoient en sélection sont soufflés par l’évidence de son potentiel. « À mon premier entraînement avec les moins de 17 ans, le niveau d’Amine devant la cage m’avait frappé. C’était déjà impressionnant. À l’époque, je ne l’imaginais qu’en numéro 9, raconte le défenseur Andy Pelmard, qui a retrouvé son ami à Nice. Maintenant, il est plus polyvalent, joue à gauche avec nous et, avec sa technique, son jeu de passe et son intelligence, je le vois bien numéro 10 plus tard. »


Pour l’instant, les Niçois le voient surtout à gauche, car Kasper Dolberg est incontournable en pointe. Arrivé pour gratter du temps de jeu à l’ombre du Danois, Gouiri a été si vite si fort, pendant les matches de préparation, que l’entraîneur Patrick Vieira titularise les deux attaquants. « Sa zone préférentielle, c’est le côté gauche de la surface, où il est chirurgical. Quand il revient sur son pied droit, il est très bon, à l’image de ses deux buts contre Lens, analyse Rouxel, redevenu sélectionneur des moins de 16 ans. C’est un pur joueur d’axe au départ mais il sait se déplacer sur les côtés pour enchaîner. À Nice, plein d’ingrédients sont réunis pour lui permettre de faire une saison pleine. »



Très discret, Gouiri vit encore au centre de formation du Gym, en attendant de trouver une maison. « Lors de sa première semaine, il me demandait toutes les infos mais je ne lui ai pas trouvé d’appartement, je ne suis pas encore agent immobilier, sourit Pelmard. De base, il est très timide. Il m’a directement demandé comment était le bizutage ici, et je lui ai dit qu’il allait devoir chanter devant tout le monde. Il était vraiment très mal… Il a juste un peu bafouillé au début mais ça arrive. Il était aussi très stressé par la conférence de presse. Il est très réservé quand il ne connaît pas, très respectueux. »


Désormais au Betis Seville, Nabil Fekir est resté proche de Gouiri, dont il brosse un portrait similaire : « Au premier abord, tu sens que c’est un garçon très timide. Quand tu le connais, il se lâche un peu plus. C’est malheureux que Lyon ne lui ait pas donné vraiment sa chance. Ça lui tenait à cœur car c’est son club formateur, sa ville, avec sa famille. Mais c’est le destin, il n’y a pas que Lyon et ça se passe super bien à Nice. Son magnifique doublé montre qu’il promet beaucoup. »


Conquis, le milieu niçois Morgan Schneiderlin ne doute pas non plus du futur de Gouiri : « On voit son talent à son toucher de balle, et il est très attentif aux conseils, demande chaque jour à progresser. Il va faire une grande carrière, c’est sûr. » Gouiri a souvent entendu cette phrase, mais il peut enfin prouver en L1 que ceux qui la prononcent ont raison.

 

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