[Europa League] Leverkusen - Nice (l'interview + revue de presse)

 

1er match compliqué pour le Gym en Europa League... Retrouvez toutes les infos en direct

 

 

 

Les stats

 

Les 5 derniers matchs

 

 

 

Leverkusen:

 

17.10.20 G Mainz 05 - Bayer Leverkusen 0 - 1 Bundesliga


03.10.20 N Stuttgart - Bayer Leverkusen 1 - 1 Bundesliga


26.09.20 N Bayer Leverkusen - RB Leipzig 1 - 1 Bundesliga


20.09.20 N Wolfsbourg - Bayer Leverkusen 0 - 0 Bundesliga


13.09.20 G Eintracht Norderstedt - Bayer Leverkusen 0 - 7 Coupe d'Allemagne

 

Nice

 

18.10.20 G Saint-Étienne - Nice 1 - 3 Ligue 1


03.10.20 G Nice - Nantes 2 - 1 Ligue 1


27.09.20 N Bordeaux - Nice 0 - 0 Ligue 1


20.09.20 P Nice - PSG 0 - 3 Ligue 1


12.09.20 P Montpellier - Nice 3 - 1 Ligue 1

 

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Les news

 

20/10

Le groupe niçois : Benitez, Cardinale, Boulhendi - Nsoki, Daniliuc, Dante, Lotomba, Pelmard, Kamara, Bambu, Atal, Coly - Thuram, Schneiderlin, Lees-Melou, Trouillet, Boudaoui, Danilo, Claude-Maurice - Myziane, Lopes, Ndoye, Dolberg, Gouiri

 

19/10

Jeff Reine Adelaide ne sera pas de retour pour cette rencontre. Youcef Atal et Alexis Claude-Maurice reprendront l'entrainement demais et seront juste encore pour cette rencontre.

La rencontre se jouera à huis clos.

La rencontre sera diffusée en clair sur RMC Story (coup d'envoi à 18h55)ainsi que sur RMC Sport mais aussi Téléfoot.

 

L'interview

 

Sentez-vous le club mieux armé aujourd'hui qu'à votre arrivée, en 2018, pour aborder une compétition européenne ?


Le club est en train de grandir. Il a grandi ces dernières années. Il met des fondations en place pour essayer de vivre ces campagnes européennes le plus souvent possible. On doit jouer en prenant du plaisir. On a tous envie de bien faire, de représenter le club, de représenter la région, de représenter au mieux le football français. Il y aura de la pression sur nos épaules, mais on doit prendre du plaisir. On a une belle carte à jouer parce qu'on a une équipe compétitive.

Vous allez affronter une équipe qui aime avoir le ballon, comme vous. À quel OGC Nice doit-on s'attendre ?

Ce qu'il faut, c'est essayer d'imposer notre jeu, avoir la possession du ballon, les chercher haut. On va rester avec notre identité, notre philosophie de jeu. On sait que le Bayer est équipe qui joue très bien et est agressive. Mais on a la qualité pour ressortir ballons proprement et les gêner.

 

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Votre équipe s'est imposée le week-end denier à Saint-Etienne en débutant avec une défense à trois. C'est une option que vous pourriez réutiliser demain ?


C'est vrai que j'étais plutôt satisfait de cette ligne à trois ou à cinq derrière. Mais il faut toujours regarder l'adversaire. Ce qui me rend heureux, c'est le fait que les joueurs peuvent s'adapter aux deux systèmes, à trois et à quatre. Demain (jeudi) matin on fera une dernière réunion et j'expliquerai aux joueurs le schéma qu'on adoptera. Mais ce qui est encourageant, c'est qu'à trois ou quatre, les joueurs se sentent bien. Ça peut poser un problème à l'adversaire de pouvoir changer en cours de match.

Youcef Atal et Kasper Dolberg sont-ils aptes à débuter, et ce dernier vous a-t-il parlé de Peter Bosz, l'entraîneur du Bayer, qu'il a connu à l'Ajax ?


On n'a pas parlé de l'entraîneur avec lui, non. Kasper se sent beaucoup mieux. Il s'est entraîné avec l'équipe hier (mardi) et il n'a plus aucun souci. Youcef et Alexis Claude-Maurice sont bien sûr également dans le groupe. Ils prétendent à une place de titulaire. Ils se sont entraînés et se sentent très bien. On prendra la décision demain. »

 

 

Déclarations d'avant-match

 

Patrick Vieira:

 

On aura un effectif pour être aussi ambitieux en coupe d’Europe. On a envie de bien faire, de représenter aussi le football français, on va faire le maximum pour faire de bonnes performances.

 Jouer la Coupe d'Europe, c'est ce dont nous avons tous envie. Ce sont ces matches qui sont excitants à jouer et on a envie d'y participer en tant que club. Ce qu'il faut, c'est ne pas jouer les matches avant l'heure. Je sens les joueurs excités à l'idée d'enchaîner ces rencontres.

 

Rudi Völler:

Notre ambition est d'atteindre les phases finales, c'est très clair. Comme l'an dernier. Nous sommes allés jusqu'en quarts de finale et nous voulons réussir quelque chose de comparable.

 

 

Revue de presse

 

Prêt pour le grand monde

L'Equipe

 

Deux ans et demi après sa dernière campagne européenne, l’OGC Nice ne veut plus faire de la figuration. Boosté par Ineos, il espère montrer ses nouvelles ambitions.

LEVERKUSEN (ALL) – La dernière fois que les Niçois avaient exploré l’Europe, c’était à Moscou, face au Lokomotiv, pour un 16e de finale d’une Ligue Europa quittée sans gloire (2-3, 0-1). L’UEFA ne demandait pas encore à la poignée de journalistes en déplacement de participer à des conférences de presse via des ordinateurs interposés, pour être sûr, comme hier à Leverkusen, que les deux reporters français partis outre-Rhin avec leur test négatif en poche ne contaminent personne. C’était un autre temps, mais pour tout le monde, y compris pour le club azuréen, qui n’était pas encore celui que la Ligue 1 voit monter en puissance depuis l’arrivée d’Ineos il y a quatorze mois


Cette campagne 2017-2018 des Niçois n’avait pas été infamante. Elle avait commencé par l’élimination de l’Ajax Amsterdam au 3e tour qualificatif de la Ligue des champions, soit le demi-finaliste de l’édition suivante. Le Gym avait buté sur Naples en barrages, avait été reversé en C3 et était parvenu à sortir de son groupe, contrairement à la saison précédente. Mais son directeur du football, Julien Fournier, en veut plus cette fois-ci : « On doit accepter l’incertitude du résultat mais je veux qu’on soit plus dans la compétition. Je ne veux pas voir une colonie de vacances. »

L’homme fort du Gym, revenu aux commandes du club avec le président Jean-Pierre Rivère il y a un an, se rappelle de ces derniers parcours européens – avec celui tué dans l’œuf de 2013-2014, quand les Chypriotes de Limassol avaient éliminé Nice en barrages de Ligue Europa (0-2, 1-0) – où « on était comme des jeunes enfants qui étaient fiers de partir, de voir de nouveaux stades, de nouveaux pays ». « On était tous contents d’être là. Mais maintenant, on a envie de passer les groupes », a confirmé hier Dante, à la veille d’affronter le Bayer Leverkusen.

« Au niveau de l’organisation, il fallait que je sois derrière tout le monde à l’époque. Là, je n’ai eu à m’occuper de rien », observe déjà Fournier. Le club a grandi, mais « sans qu’il y ait de révolution », précise le dirigeant. Le Gym s’est musclé par touches, en augmentant l’exigence dans tous les domaines : le médical, en embauchant un deuxième médecin et une nutritionniste à plein temps pour l’équipe première ; le centre de formation, qui a vu le retour de plusieurs anciens (Digard, Varrault, Vahirua, Audel) ; les terrains d’entraînement, entièrement refaits la saison passée. Il y a aussi eu la création de nouvelles passerelles avec le RC Abidjan et, bien sûr, l’autre club d’Ineos, Lausanne-Sport, où sont prêtés cinq Niçois cette saison.

L’effectif à la disposition de Patrick Vieira n’a plus grand-chose à voir non plus. Benitez, Cardinale, Coly, Lees-Melou et Dante sont les seuls Niçois à avoir joué sous Lucien Favre (2016-2018). Avec des postes quasiment tous doublés et l’arrivée de Reine-Adélaïde en toute fin de mercato, il est autrement plus étoffé. « On est mieux armés qu’avant mais ça ne veut rien dire, insiste Dante. Il faut qu’on reste toujours concentrés et très professionnels. » Fournier sait aussi que se faire un nom hors de ses frontières réclame de la patience. « On reste un club sans beaucoup d’expérience européenne, pointe le dirigeant. On est toujours en phase d’apprentissage. C’est en participant régulièrement aux compétitions européennes que, petit à petit, on pourra afficher d’autres prétentions. » En attendant, avec ce déplacement chez le Bayer Leverkusen, quart-finaliste de la dernière Ligue Europa, Nice a de quoi se faire les dents